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3,95

sur 7445 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Les idées qui sont mises en avant dans ce récit, ont le mérite de leur originalité, et de leur aspect critique fort. Dénoncer les dangers qui guète la Femme pour mieux l'emprisonner, et donc reprendre à son compte la technique du régime hypra sécuritaire, qui en échange vous vole un peu de votre liberté ( Adopi ca doit dire quelque chose à pas mal de gens ), le sujet est donc bien pensé. Je dirais qu'il y avait même tant d'idées à creuser que l'ouvrage me paraît trop court, et largement sous exploité.

De plus le fait que le tout aboutisse à une dérive de miévrerie pseudo sentimentale à pour but de m'agacer à l'extrême. Car sur son passage, toute philosophie et interrogation se retrouvent balayés !

Le thème tournant autour de la baisse de natalité me semble quant à lui exploité à merveille. Et je dirais que, autant certtains termes comme la féminité et sa nouvelle place,ou le nouvel ordre social m'ont parus décevantes, autant celui de "l'enfant" m'a paru grandiose ! D'une société de femmes on pourrait presque dire qu'on passe à une société de Mères.

Le tout me semble tout de même bien trop court, et la fin casse vraiment le rythme. Sinon je dirais pour ma part que c'est intéressant, et à le mérite de creuser dans des directions inédites, mais que cela aurait pû être beaucoup mieux.
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J'avais vu le film sorti en 1990 avec Natasha Richardson. Pas bon. J'ai regardé la saison 1 de la série TV. Pas convaincue ! Donc je me suis dit allons directement à la source...Lisons le roman. Bah...je ne comprends l'engouement suscité et surtout STOP aux comparaisons avec 1984 de George Orwell. La servante écarlate se lit comme un bon polar mais c'est tout. L'ensemble manque de profondeur, de réflexion, de perspective. Avec 1984 de George Orwell, outre l'oeuvre littéraire, nous sommes en présence d'un classique de la philosophie contemporaine. C'est profond, cela pose des questions sur ce qu'est un Homme. La servante écarlate...Non. Et je ne comparerai pas non plus ce roman à Orange Mécanique de A. Burgess car pareil outre l'histoire et la qualité littéraire de son roman (que la servante écarlate n'atteint pas), il y a un travail sur la linguistique et ce travail est accordé avec le personnage et sa façon de penser la vie et la violence. Par ailleurs, il y a une réelle interrogation (qui reste sans réponse) sur le libre-arbitre de l'Homme d'où faut-il vivre dans une société ultra contrôlée où l'Homme et La Femme perdent toute possibilité de faire des choix donc de penser par eux-même (je pense donc je suis) ou mieux ne vaut-il pas assumer une société dont la violence et l'ultra-violence en sont des composantes ? Quand j'ai lu la servante écarlate... je n'ai pas refermé le livre en réfléchissant à ces thématiques. Ni en essayant de comprendre pourquoi dans certains cas l'Homme et la Femme arrivent à croire que 2+2=5.
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Voilà une lecture qui me tardait de commencer : entre chroniques retentissantes d'éloges, mise en avant de la série, bordereau accrocheur et mise en perspective du roman comme classique incontournable allant même jusqu'au parallèle avec 1984. Bien sûr que l'on a envie ! Bien sûr que l'on se lance bourré d'attentes !

Et là, je pense que vous voyez où je veux en venir… J'ai été déçu. Nullement par l'écriture elle-même ou l'histoire mais par une ribambelle de détails qui au final deviennent de véritables arguments et m'ont laissé perplexe, voire colère, en refermant le livre [vous voyez le : « tout ça pour ça ?! »] Néanmoins, je vais quand même commencer cette chronique avec le positif car il y en a, évidemment !

On suit Defred dans un monde où les femmes devenues objets sont : pour certaines utilisées comme mères porteuses et ballottées de foyers en foyers au rythme des contrats qui se présentent ; et pour d'autres, épouses devant regarder leur mari faire un enfant à une autre. Rentabilisation des naissances et hiérarchisation ainsi qu'attribution des devoirs conjugaux. le sexe rangé comme moralement abject et devant être réalisé sans plaisir par le bas de l'échelle, la cuisine par d'autres et l'épouse, au plus haut, n'ayant que la possibilité d'être une épouse… A savoir, ne rien faire de spécial et regarder le temps passer dans l'attente qu'une servante écarlate donne naissance à l'enfant qui deviendra le sien. Triste monde en somme, mais brillante idée de dystopie !

De plus, l'auteur nous offre une écriture fluide et rythmée très agréable. Donc comme je vous le disais histoire OK et écriture OK. Mais alors où est le problème me direz-vous ? Et bien, là où le bât blesse c'est dans le point de vue adopté par l'auteur, la mise en perspective de l'action. Bien sûr ceci est très subjectif. Mais pour ma part, j'ai trouvé que l'adoption d'une introspection comme point de départ et de déroulement de l'intrigue est dommageable pour l'histoire, d'autant plus qu'il s'agit d'une dystopie. Ainsi, on suit magnifiquement bien les ressentis et l'enfermement vécus par Defred, de ce côté rien à redire, c'est poignant ; en revanche, le monde dystopique autour ne prend jamais vraiment de substance… Il reste une idée vague autour du personnage sans jamais vraiment nous sauter aux yeux de manière réelle et c'est cela qui m'a particulièrement gênée, car j'attendais beaucoup plus venant d'une dystopie dont le premier objectif est tout de même une description d'un monde fictionnel sombre…

J'en viens donc ici au parallèle fait avec 1984 d'Orwell que je trouve dénaturé. Cette brillante dystopie n'a absolument pas le même fonctionnement dans le choix narratif ainsi qu'au niveau de sa position politique. Si La servante écarlate est un manifeste de féminisme se battant pour les libertés des femmes en pointant du doigts les dérives possibles et en mettant en scène quasiment que des personnages féminins ; a contrario 1984 pointe du doigt le totalitarisme dans son excès soulignant ainsi l'atmosphère d'après-guerre ainsi que la vision obscure de l'avenir après le carnage subit et l'ombre de la guerre froide. Mais surtout, 1984 joue son rôle dystopique à souhait, n'utilisant Winston – son personnage principal – que comme fil conducteur pour parler du monde qui l'entoure qui d'ailleurs dans sa personnification en Big Brother écrase tout sur son passage. L'un est ainsi une vrai dystopie avec un monde sombre et étouffant qui se peint à chaque page de plus en plus, l'autre n'en fait qu'une vague illusion… Malheureusement !

Enfin, pour revenir sur le « tout ça pour ça ?! » ainsi que l'introspection, j'en ressors avec une vrai peinture de la détresse de Defred, poignante et saisissante. En revanche, j'ai trouvé l'histoire de l'héroïne légère dans son évolution de rébellion et son passé simplement effleuré. En clair, selon moi, l'auteure est restée à la surface concernant le passé, le présent et le futur de Defred mais a mis un point d'honneur à décrire les méandres de son âme et de sa solitude. Bien que j'aime l'exercice et la plume… Pour moi, ce n'est pas suffisant !!
Lien : https://leslecturesdeninablo..
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J'ai aimé certaines choses de ce roman (en particulier le point sur la pollution des organismes qui compromet la reproduction de l'espèce) mais je ne suis pas vraiment rentrée dedans. J'ai trouvé la construction très confuse, notamment à cause des nombreux allers-retours entre passé et présent, et les personnages, en particulier la narratrice, m'ont paru froids et peu crédibles.
Les codes de la dystopie sont soigneusement repris, tellement soigneusement que ça ressemble à un exercice de style, mais sans que ça n'apporte plus de puissance au propos. Je ne suis pas sûre de comprendre l'engouement autour de ce livre.
Lien : https://www.ramona-lisa-read..
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J'ai entamé ce livre à contre-coeur suite aux avis négatifs que j'avais lu!
Et ce fut une agréable surprise: on entre directement dans la vie tourmentée du personnage principal… C'est lent mais ca démontre bien sa vie « dépossédée », son tourment face à sa vie d'avant et sa vie actuelle, ses doutes et remise en question du système,… Cependant, c'est lent et plat! C'est devenu vraiment difficile à continuer sur la fin tellement il ne se passait rien!! Je ne lirai pas le deuxième tome mais je suis contente d'avoir enfin découvert cette histoire dont on parle tant!
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Qui n'a jamais entendu parler de la servante écarlate ? pas beaucoup de monde je présume. A sa sortie il a fait grand bruit, puis ensuite le mythe a continué car une certaine Emma Watson alias Hermione Granger a bien voulu distiller à Paris (me semble t'il ?) des livres à qui aurait la chance de tomber dessus. Puis ensuite, c'est à la sortie de la série à succès the handmaid's tale : la servante écarlate portée à l'écran par Elisabeth Moss, que la servante écarlate est tombée dans mes mains.

Souvent après avoir lu un livre, si vous tombez sur son adaptation vous aurez très certainement envie de pleurer, voir pire de vous suicider tellement l’adaptation est laborieuse ! mais parfois, oui parfois, les adaptations sont de vraies pépites, c'est le cas ici, mais aussi pour vampire diaries par exemple dont la série est 100 fois supérieur aux livres.

D'abord pourquoi servante écarlate ? tout simplement à cause de la tenue portée par Defred, le personnage principal du livre, - dont le nom emprunté ici n'est pas son vrai nom - . En effet l'auteure balance la couleur, cette femme n'a plus d'identité, c'est une chose qui ne mérite même pas de nom, mais plutôt d'une "appellation " qui mixe le statut hiérarchique - ici général - de la personne qui "l'emploi" et du nom - du dit employeur = fred -. Pourquoi je décide de mettre le terme employer entre guillemet ? parce que ce n'est pas un emploi à probablement parler puisque elle n'est pas récompensée par un salaire à la fin du mois pour les qualités de son service, en fait , le service c'est son corps, le salaire ? elle n'en n'a pas, et elle a plutôt intérêt à tomber enceinte pour ce général et sa femme qui sont incapables d'avoir un enfant.

Vous l'aurez compris, on parle là de prostitution imposée pour le compte d'une famille, pour laquelle l'on n' a ni droit à de la reconnaissance, ni droit à un salaire ou même - et c'est la le pire - pas de droit à une vie propre et privée ! Cette femme n'existe plus, au yeux de cette nouvelle société sectaire, dans un lieu imaginaire inventé par l'auteure. L'amérique a été soulevée et prise d'assaut, par des fanatiques religieux qui imposent leurs idéaux et renvoient la république de Gileade (lieu où se déroule l’hisriiee) au temps du moyenne âge.

La force de ce livre réside dans son thème indémodable, intemporel,, fort et actuel alors que ce dernier a été écrit en 1980 ! l'écriture est moderne nous avons l'impression qu'il a été publié hier. Mais pourquoi alors mettre un deux étoiles à ce livre ? Tout simplement car le style de l'auteure est imbuvable pour ma part, le livre est insipide et d'une longueur incroyable. Je ne ressens aucune émotion, aucune affection pour le personnage qui est impersonnel au possible (même si je pense savoir pourquoi l'auteure a choisi cette mécanique là pour son roman). Dans ce livre l'auteure nous dépeint justement un univers impersonnel, où le droit à la vie privée est révolu, et je pense qu'à travers ce personnage effacé elle a souhaité accentuer cette atmosphère.

En plus, nous faisons des bons dans le passé, dans le présent, c'est pas clair, j'ai mis du temps à saisir ce fil incertain sur lequel l'auteure à voulus nous plonger. Je pense vraiment que le style d'écriture y est pour quelque chose. Dommage car il y a un message super fort qui est véhiculé avec ce roman : la fragilité d'une liberté souvent pensée comme acquise dans nos sociétés occidentales, la place de la femme dans nos sociétés, la puissance d'une dictature sur un peuple...pour ne citer que ça ! je pense vraiment que l'idée de l'auteure rend beaucoup mieux à l'écran.

Dommage pour moi la mayonnaise n'a pas pris!
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J'ai lu La servante écarlate car j'en entendais beaucoup parler, et le résumé était assez intriguant. Mais quelle déception ! J'ai eu beaucoup de mal avec ma lecture.
En soi, j'ai aimé l'idée. Des positions différentes pour les femmes, avec une hiérarchie. Des traditions spéciales. Une manière d'organiser la société afin que tout aille pour le mieux. Une idéologie que l'on implante dans la tête de tous les citoyens.
Mais, je n'ai pas accroché. Déjà, je ne me suis pas attachée à Defred. Je l'ai trouvée fade. Elle m'a beaucoup énervé, en réalité. Je n'y arrivais pas. Et les autres personnages ne sont pas tant approfondis que ça je trouve, ce qui ne permet pas de s'y attacher.
Le plus gros point noir à mes yeux est l'écriture. Tout est écrit comme un récit, même les dialogues ! Et cela a rendu ma lecture très, très compliquée. Ce n'était pas vivant. Et cela rendant aussi l'intrigue très confuse. Est-ce un dialogue ? Ou une description ? Je n'étais pas toujours certaine.
Concernant l'intrigue, je me suis ennuyée. Je trouvais que cela n'avançait pas, et que même quand c'était le cas, il y avait si peu d'informations que j'avais l'impression que cela n'allait nul part. Plus j'avançais dans ma lecture, et plus j'étais perdue dans l'issue que cela allait prendre. Je cherchais à savoir comment cela allait finir, car je ne comprenais pas où l'on pourrait finir.
En bref, j'en attendais sûrement beaucoup trop de la servante écarlate à cause de toute la pub autour. L'idée en soi m'intéressait, mais rien ne m'a fait accrocher et apprécier ma lecture.
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J'ai arrêté de lire ce livre au bout d'une centaine de pages.

Une mauvaise syntaxe et une ponctuation rock & roll rendent la lecture de cet ouvrage plus que pénible.

Je ne sais pas si le problème vient de la traduction ou l'oeuvre originale, Je vais me rabattre sur la série télé.
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Un livre publié en 1985, porté récemment par une série. L'intention est interessante, l'idée d'une société hiérarchisée et sans âme n'est pas nouvelle mais bien menée, toutefois le sujet principal demeure survolé pour au final servir une lente et longue progression sans autre intérêt que l'ennui. Désolée je n'ai pas accroché.
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Ce roman avait tout pour me plaire. le résumé était très prometteur. Mais ça a été une grosse déception.

Tout d'abord je n'ai pas accroché à la plume de l'autrice. Il y a avait beaucoup trop de descriptions pour moi. Les phrases étaient super longues et pleins de virgules ce qui rendait très difficile la compréhension.

Le rythme du récit était très lent. Il y avait trop peu d'action pour moi. Et même si on m'avait mise en garde je ne pensais pas que ce serait à ce point.

Ensuite alors que je m'attendais à découvrir un nouveau monde super intéressant, je n'ai rien découvert du tout ! le monde est à peine expliquer. Je n'ai pas compris qui dirigeait réellement la population, ni leurs véritables motivations... J'aurais vraiment aimé en apprendre plus sur l'univers. C'était selon moi ce qui rendait le roman intéressant.

Enfin, j'ai été profondément déçue par cette fin. Je me suis presque forcée a lire 500 pages du roman pour arriver sur une fin aussi ouverte ? Ça ne donnait même pas l'impression d'être une fin mais plutôt le sentiment d'être au milieu du roman, au moment où l'action allait enfin arriver ! Je sais que le tome 2 est sorti plutôt récemment, mais je crois qu'à la base il n'était pas prévu. Vous comprendrez que je n'ai pas spécialement envie de le lire.

J'ai été profondément déçue par ce roman. Je donne très peu d'avis négatif sur mon compte mais clairement ce roman je ne recommande pas... Bien sûr ce n'est que mon avis personnel, chacun est libre d'aimer ou non.

Je sais que le roman existe en série mais je n'ai pas du tout prévu de la regarder. Déjà parce qu'elle n'est pas disponible sur Netflix, et ensuite parce que je pense être beaucoup trop sensible pour la voir.
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