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EAN : 9782200275167
304 pages
Armand Colin (08/02/2012)
3.67/5   3 notes
Résumé :
Voici le récit du destin extraordinaire de Yashka, simple paysanne russe qui s’est engagée dans l'armée du Tsar dès le début de la Première Guerre mondiale. Lorsque survient la révolution de mars 1917, elle obtient du gouvernement provisoire de créer un bataillon de femmes placé sous son commandement.
Si certains font d’elle une haute figure du féminisme, Yashka aspire seulement à sauver sa « Sainte Russie » et à faire honte aux hommes qui ont renoncé à se b... >Voir plus
Que lire après Yashka. Journal d'une femme combattante en Russie, 1914-1917Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Alors avant de se plonger dans ce journal intime, je vous conseille de vous replonger dans vos livres d'histoire et refaire un récapitulatif des évènements de la Première Guerre Mondiale. Chose que je n'ai pas faite et franchement cela a perturbé ma lecture. C'est bien dommage. J'ai foncé sur Wikipédia vers la fin du journal car j'étais perdue.
Qui est Yashka ? Un jeune paysanne illettrée qui refuse d'être soumise à son fiancée, croit en les valeurs Russes et au Tsar Nicolas II même si certaines politiques la dérange et veut combattre pour son pays.
Dès que l'attentat de Sarajevo qui marque le point de départ de cette Guerre, elle s'enrôle dans l'armée envers et contre tous. Ce journal est son parcours chaotique et semé d'embuches pour affirmer ses idéaux sur la vraie Russie.
Je ne vais pas raconter son parcours mais juste dire que son journal nous montre encore un autre côté de la facette de la Guerre. Et cette fois-ci du point de vue d'une jeune Russe paysanne. J'avais complétement oublié comment s'était passé l'ascension de Lénine et surtout que la Révolution Russe s'est passé pendant la Première Guerre Mondiale.
Donc oui je le redis, le récit est vraiment compliqué à lire déjà pour comprendre qui sont les ennemis dans le clan Russe, qui est contre qui, comment était divisé le pays. On voit tout dans les yeux de Maria Yashka comme elle dit paysanne illettrée et surtout loin de s'impliquer dans la politique. Mais l'essentiel y est c'est sa bataille pour faire valoir ses droits de devenir commandante, c'est le regard des hommes phallocrates, ce sont ses convictions, ses peurs et son courage hors du commun.
En plus j'ai commencé par un petit coup de gueule qui a disparu à la fin du journal, c'est l'introduction de Stéphane Audoin Rouzeau qui nous raconte toute l'histoire de Maria avant son journal donc on connait déjà la fin. Mais au final il a bien eu raison car j'ai relu son introduction plus sérieusement.
Alors pour moi, c'est compliqué de donner une note. Je me dis que c'est totalement de ma faute si je suis passée à côté car j'aurais dû me remettre dans l'histoire pour comprendre le parcours de cette femme impressionnante. Franchement ma note lui est entièrement consacrée car elle a ouvert la voie aux femmes de combats. Comme le dit l'auteur, une Jeanne d'Arc de XXème siècle.
Mes hommages à Madame Maria Botchkareva !
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critiques presse (1)
Présenté par les historiens Stéphane Audoin-Rouzeau et Nicolas Werth, ce journal est doublement passionnant. D’un point de vue strictement historique, d’abord. Ensuite, par la réflexion qu’il offre sur les relations entre les sexes.
Lire la critique sur le site : LeSpectacleduMonde
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Nous étions au mois d'août 1914, et les rumeurs de la Grande Guerre pénétraient jusqu'aux provinces les plus lointaines de la Sibérie. L'ordre de mobilisation venait d'arriver, et l'excitation était immense, même dans les mortels campements du Nord, et toute cette terre du monotonie tressaillait d'une vie nouvelle.
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Le général Walter ne s'attendait évidemment pas à nous voir franchir la première ligne allemande, contre laquelle tant de vagues étaient venues se briser avec des pertes énormes. Il devenait évident pour nous tous que ce criminel n'avait d'autre dessein que de faire périr le plus de soldats russes qu'il pouvait.
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Je souffrais peu et je tentai à plusieurs reprises de me lever pour regagner nos lignes, mais toujours sans succès. J'étais trop faible, et je restai donc, dans l'obscurité de la nuit, à quelques pas de ce qui était vingt-quatre heures plus tôt la tranchée ennemie, dans l'attente du secours et de l'aurore.
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Vidéo de Stéphane Audoin-Rouzeau
Thomas de la librairie le Divan partage ses lectures : "Ne passez surtout pas à côté de cet ouvrage, tout aussi important et éclairant que nécessaire."
Notre mot sur , 1994 : , écrit sous la direction de Stéphane Audoin-Rouzeau, Annette Becker, Samuel Kuhn, Jean-Philippe Schreiber et publié aux éditions Gallimard : https://www.librairie-ledivan.com/livre/9782073056764
Tous nos conseils de lecture : https://www.librairie-ledivan.com/
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