Paris. Une jeune fille. Adolescente. Alexandra vit seule avec sa mère, Véronique. Sans père. Et pour cause, sa mère est tombée enceinte d'elle en exerçant le plus vieux métier du monde. Un soir, elle dit à sa mère de ne pas partir, de rester avec elle. Mais sa mère embarque dans sa vieille Porsche pour aller travailler. Et elle reviendra le matin avec un corps meurtri. Ecchymoses, lèvres fendues, oeil tuméfié. S'en est trop pour Alexandra ; elle veut savoir, comprendre ce qui est arrivé à sa mère. Et puis, il y aura un deuxième soir. Fatidique. Son monde se trouvera alors bouleversé. Et elle erre ; dormant là, tantôt ici… Et toujours cette quête du père aussi. Un roman très court, mais qu'on peine à terminer. le style est plutôt brouillon. L'histoire qui démarrait bien, s'essouffle rapidement. le personnage d'Alexandra est très froid, on peine à s'attacher à elle. Bref, une lecture qui sera, à mon avis, très vite oubliée.
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Alexandra est une jeune fille de 15 ans, qui vit avec sa mère Véronique, une prostituée. Un jour, sa mère rentre tard du travail et Alexandra voit qu'elle a été battue, mais elle ne sait pas par qui, car sa mère ne lui dit jamais rien. Alexandra va au Funny Girls, c'est l'endroit où travail sa mère, pour mener une enquête. Elle questionne les collègues de sa mère qui lui disent que c'est Gérard Bellomet qui l'a battue. le lendemain, une homme l'appel, pendant que sa mère est au travail, c'est le commissaire Chalois des affaires criminelles. Il lui demande si elle peut passer au commissariat car il a des questions à lui poser. L'adolescente raccroche et se prépare le plus vite possible.
Au commissariat, le commissaire lui annonce que sa mère a été battu et qu'elle est à l'hôpital. Il lui demande si elle a une idée de qui pourrais être le coupable. Alexie hésite mais après elle lui dit tout ce qu'elle sait. Elle raconte au commissaire que Gérard Bellomet avait déjà battu sa mère la veille.
A la fin de la journée Gérard rend visite à Alexie, il lui demande de rectifier sa déclaration. Elle lui dit qu'elle le fera, mais elle ne le pense pas réellement. Gérard veut célébrer cette nouvelle amitié avec un toast. Gérard ne peux pas lui faire du mal, car elle est sous la protection d'un juge pour enfants.
Un peu plus tard, elle va partir à la recherche de la seule personne qui lui reste au monde : son père, qu'elle n'a jamais connu et qu'elle ne connait pas. Que va devenir cette adolescente à la recherche de son père ?
L'histoire est très bien, le roman est émouvant, le langage employé n'est pas trop vulgaire, le style d'écriture est simple. J'ai vraiment adoré ce livre et Alexandra est une adolescente très courageuse ! Alexandra est une adolescente à la recherche de réalité et d'amour.Le dénouement est très bien fait, les explications ne sont pas toutes donnés aux mêmes moments. Pendant ma lecture, j'espérais que du bonheur pour cette adolescente, qui a tellement souffert. Christine révèle d'un énorme talent, car elle a écrit son roman à 15 ans ! J'ai envie de découvrir d'autre roman de cette auteur après avoir lu celui-là ! Un livre à lire dès 14 ans, sans limite d'âge !
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Je l'avais dans ma bibliothèque depuis une trentaine d'années. Lu lors de sa sortie, il ne me disait absolument plus rien. Je me suis donc décidée à le relire pour le faire entrer dans ce challenge au poste 33: un roman d'une auteure belge. Un premier roman qui est surtout impressionnant quand on sait que l'auteure (autrice) l'a écrit à 15 ans. Et c'est là que vraiment il prend toute sa valeur.
Parce que pour le reste, c'est plat, bourré de clichés qui ne passent absolument plus 30 ans plus tard (cliché sur les arabes, les "pédés", les mecs "vicelards" qui prennent les Lolita en stop, et j'en passe ... L'histoire est tellement peu crédible qu'elle aurait plutôt du s'appeler le coeur cousu de fil blanc ... d'ailleurs, je ne vois pas du tout la raison d'être du titre ... son petit corniaud qu'elle promène dans sa poche? Cette petite boule de poils qui est à elle toute seule le peu de chaleur et d'amour inconditionnel qu'elle rencontre?
Le premier chapitre nous raconte la mort de son cheval … on n'y reviendra plus jamais par la suite. Quelle est donc l'utilité d'en parler alors? Pour nous camper le personnage, une fille forte, qui ne pleure pas, qui peut perdre son cheval sans sourciller (ou presque), et qui pourra par la suite perdre sa maman à nouveau sans pratiquement souffrir?
Une gamine dont la maman se prostitue parce qu'elle n'a pas d'autres solutions pour faire bouillir la marmite … mais la gamine a un cheval, une mobylette, la maman a une Porsche (achetée d'occase encore heureux) … Une gamine qui décide d'aller en découdre avec le mac de sa mère, qui décide d'aller dire à son père, taulard depuis qu'elle est née: papa, je t'aime ... et le papa qui après quelques instants de réflexion lui dit: oh ma fille, la semaine prochaine revient me voir mais avec des oranges ... tout est bien qui finit bien ... bref, rien ne tient la route dans ce texte, c'est effectivement une rédaction bien écrite par une élève de 15 ans, mais rien de plus. Je ne comprends absolument pas l'engouement qu'il a pu recevoir lors de sa sortie …
Il ne faudrait jamais relire les livres dont on ne se souvient plus ... s'ils s'effacent c'est qu'ils n'en valaient pas la peine
CHALLENGE PLUMES FEMININES 2021
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Roman d'une écrivaine belge, qui avait 15 ans à peine quand elle l'écrivit . Ce n'est pas de la grande littérature mais un grand bravo tout de même pour cette imagination fertile.
L'histoire d'Alexandra , jeune écolière qui vit à Paris avec sa mère une prostituée. La mère se fait tuer par son souteneur et Alexandra part alors à la recherche de sa famille qu'elle ne connait pas et de son père inconnu.
Les espérances, la naiveté, l'innocence, le m'enfoutisme , l'irresponsabilité d'une gamine de 15 ans sont bien décrits.
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C'est toujours ce qu'on dit quand quelqu'un est mort: "il avait l'air de dormir". Mais ce n'est qu'hypocrisie. On sait très bien que la mort ne ressemble pas au sommeil et on voit très bien la différence. L'homme a peur de la mort, il n'ose pas l'affronter. Aussi il se tranquillise en la comparant à l'immense plaisir qu'est un sommeil peuplé de rêves.
Une écrivaine belge, Christine Aventin, entrée dans la carrière avec un roman d'adolescence au succès phénoménal, reprend la parole avec un essai très original, manifeste féministe qui fait de Fifi Brindacier une icône punk (Feminispunk, La Découverte). Une romancière française, Lola Lafon, qui, en tant que musicienne, a fréquenté la scène punk, a donné vie à plusieurs personnages de jeunes filles aux corps écorchés, comme encore récemment dans Chavirer (Actes Sud). Sur quel terrain de lutte se retrouvent-elles ? Que doivent les féministes d'aujourd'hui à leur jeunesse révoltée ?
Une rencontre proposée dans le cadre de la Foire du Livre de Bruxelles 2021.
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