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3,72

sur 9254 notes
Balzac c'est comme ça: une foule de descriptions à en plus finir (je dirais même une peinture, une fresque) mais quand l'action s'y met, on ne lâche plus... Ce roman est le coeur de la comédie humaine, il nous introduit à l'oeuvre de l'auteur. C'est plus qu'un roman, en plus de nous informer de ce que les émotions et la bassesse humaine peuvent produire, le lecteur peut en apprendre beaucoup sur la période de la Restauration. Il ne faut pas oublier que sans Balzac, la France aurait perdu un pan de son histoire après la Révolution...
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j'ai beaucoup aimé ce livre et j'ai suivi l'aventure de Rastignac " et maintenant à nous deux Paris."

l'amour sans limite de ce père pour ses deux filles, qui le lui rendent si mal, son abnégation. il finit dans la misère pour qu'elles soient comblées. il ne demande jamais rien en retour. il les aiment plus que lui-même c'est tout.

la comédie humaine est un chef d'oeuvre et j'aime énormément Balzac, son écriture, son style. Lucien de Rubempré est mon héros préféré, il a illuminé mes 14 ou 15 ans par son romantisme.

mon livre préféré De Balzac reste le lys dans la vallée. je n'ai pas encore lu tous les ouvrages de la Comédie Humaine mais je compte bien le faire.
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Comme la majorité des lecteurs, je lis surtout des livres qui viennent de sortir ou, du moins, qui relèvent de la littérature contemporaine. Mais ce parti-pris me semble finalement insatisfaisant. On prétend connaitre les romans du XIXème siècle, mais ce sont des vieux souvenirs, voire des illusions. J'ai pris la décision de revoir mes classiques, de temps en temps. Par exemple, l'oeuvre énorme De Balzac est une mine presque inépuisable. J'ai choisi de lire "Le Père Goriot" car c'est l'une de ses oeuvres les plus connues. Je crois (sans être sûr) avoir lu ce roman à l'adolescence, mais je n'en avais plus que de vagues notions. Ayant tardivement (re)découvert ce chef d'oeuvre, je ne vais pas revenir sur l'intrigue, qui est bien connue, mais plutôt faire quelques simples remarques qui paraitront peut-être naïves aux spécialistes De Balzac.

Première remarque: l'écriture De Balzac est remarquable; le texte se lit sans aucune difficulté, il n'a absolument rien de vieillot. Seconde remarque: les turpitudes de la haute société parisienne dans les années 1820 étaient au moins aussi détestables que celle de notre époque: la cupidité, l'arrivisme le plus cynique, le copinage et les protections intéressées, le "parisianisme" prétentieux et le clinquant (on dirait maintenant le "bling bling") étaient courants; l'argent régnait en maître absolu. Donc rien de neuf sous le soleil ! Troisième remarque: le personnage principal du roman parait très marqué, voire caricatural, et son destin peut sembler trop mélodramatique. Certes, il existe toujours à l'heure actuelle des parents qui seraient prêts à tout pour ce qu'ils croient être le bonheur de leurs enfants. Mais je suppose qu'un écrivain contemporain hésiterait à écrire un roman sur un tel sujet - ce n'est sans doute pas à la mode... Dernière remarque: malgré sa volonté de dramatiser l'intrigue, Balzac brouille les pistes sur ses personnages principaux. Par exemple: si critiquables que soient la baronne de Nucingen et surtout la comtesse de Restaud, l'écrivain ne les condamne pas. Rastignac lui-même est présenté sous un jour des plus favorables, il semble être le gendre idéal, et pourtant c'est un arriviste, comme en témoigne son apostrophe finale « A nous deux maintenant ! ». J'ajoute que les personnages secondaires, comme Vautrin ou Bianchon par exemple, prennent aussi une grande place et sont bien campés.
En conclusion, je dirai que je ne regrette pas d'avoir passé un long moment avec les personnages De Balzac.
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Cette oeuvre phare De Balzac est le centre de la toile d'araignée que constitue "La comédie humaine". Ce roman est un chef-d'oeuvre de la littérature qui met en scène les travers de la société, ses mensonges, son hypocrisie à travers une panoplie de personnages qui parfois nous touchent, parfois nous horrifient, mais qui pourtant nous ressemblent. S'il ne faut lire qu'un roman De Balzac, c'est celui-là!
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Aaaah le père Goriot ! Mon livre préféré en littérature française. Je l'ai lu au lycée et j'ai été frappée en plein coeur par l'histoire de ce père si dévoué à ses filles si ingrates ! C'est un livre d'une rare puissance qui pour autant ne tombe pas dans le pathos. Les personnages sont puissants, les descriptions certes longues sont sublimes (oui oui c'est le propre De Balzac !)... La pension Vauquet elle-même est un personnage à part entière et on la sent vibrer au rythme des personnes qui la font vivre. A lire et à relire sans fin.
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Une pension aux pensionnaires divers et variés.
Des pensionnaires d'une pension personnifiée.
Un Vautrin grotesque, un père Goriot pathétique, un Rastignac opportuniste, et des personnages de second plan qui participent du tableau général.
Un père en mal d'amour et de reconnaissance qui n'hésite pas à se ruiner pour ses deux filles aussi ingrates qu'exigeantes.
Le tout assaisonné de personnages reparaissants.
Un roman qui s'érige aisément au rang de chef-d'oeuvre et qui se fossilise inexorablement dans la mémoire du lecteur.
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Le père Goriot, depuis le temps que ce livre traîne dans ma bibliothèque, que je passe devant en me disant "vas-tu enfin lire Balzac ?!". Il m'a fallu deux jours tellement c'est bien écrit. Ce n'est pas pour rien qu'il est connu et reconnu ! Les descriptions ne m'ont pas paru si longues que ça mais c'est le petit monde de Paris qui a failli me faire fermer ce livre avant son dénouement. Quel horreur ces bourgeois. Mais enfin il faut aller au bout des choses, car le dernier discours du père Goriot vaut le détour ! Ah les riches... Heureusement que Vautrin passe par la.
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Balzac est un massif littéraire de haute altitude et le Père Goriot en est une des dents les plus acérées. Ce pauvre père, passé à la moulinette des fiches de lectures, soumis à la férocité ou à l'enthousiasme des analyses littéraires, critiqué un nombre incalculable de fois – Jean-Joachim Goriot dévoré par, et victime de l'amour quasi incestueux qu'il porte à ses filles – a-t-il encore besoin d'un énième avis ? Mais après tout, je suis lectrice et membre d'une communauté de lecteurs, alors, voici l'angle sous lequel j'ai relu le Père Goriot.
Dans la cours des grands, Zola reste, à mon sens, plus visionnaire que Balzac sur les bouleversements de la société du 19ème siècle, induits notamment par le capitalisme et la bourse. Zola lui-même délimite précisément leurs terrains de jeux respectifs, à Balzac et à lui : "Les bases de la Comédie sont le catholicisme, l'enseignement par des corps religieux, principe monarchique. [...] Mon oeuvre sera moins sociale que scientifique. En un mot, son oeuvre veut être le miroir de la société contemporaine. Mon oeuvre, à moi, sera tout autre chose. le cadre en sera plus restreint, je ne veux pas peindre la société contemporaine, mais une seule famille, en montrant le jeu de la race modifié par les milieux." (Zola, Différences entre Balzac et moi, 1869). Il est pourtant un sujet toujours d'actualité et toujours conflictuel, l'homosexualité, qui fut évoqué par les deux écrivains et notamment par Balzac. Certes, il faut lire entre les lignes : l'intransigeance, le respect des convenances, la condamnation morale à l'égard de toute déviance est alors extrême et comme à chaque fois qu'une forme de censure s'exerce, écrivains et artistes s'ingénient à coder leurs oeuvres, à pratiquer le déplacement dans un milieu autre que celui de la classe bien pensante.
Dans le Père Goriot, apparaît un personnage inquiétant et suborneur – que l'on retrouvera au fil de la Comédie – Vautrin, bagnard évadé, qui jette sa griffe sur l'ambitieux Rastignac. Celui-ci, effrayé, lui échappera, mais Vautrin aura eu le temps de lui inoculer le germe de l'arrivisme.
En conclusion ? Un grand moment de lecture, un plaisir toujours renouvelé, une écriture incisive et moderne, à lire à (presque) tout âge.





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le roman à exhumer de la bibliothèque pour scruter la déchéance sociale, pour détricoter les liens familiaux. Paris et les codes sociaux ont changé? Oui peut-être mais le propos lui n'a pas pris une ride et c'est que l'on appelle le génie. le classique idéal pour dire au XIXe "À nous deux maintenant."
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Je l'ai lu il y a tellement longtemps que je ne m'en rappelle quasiment plus et je ne crois pas que je le relirai , je ne suis pas sûre que les longues descriptions qui m'avaient pourtant enchantées , survivraient à une deuxième lecture , et puis je suis trop curieuse , trop avide de nouvelles lectures .
C'est qui est incroyable , c'est que bien que je n'ai plus qu'un vague souvenir de ce livre , je me rappelle parfaitement que je l'avais beaucoup aimé .
en effet , Balzac est un merveilleux conteur , il sait parfaitement décortiquer l'âme humaine et j'ai passé des bons moments dans l'auberge en compagnie de ses différents personnages .
Terrible histoire de ce père Goriot ,qui aime tellement ses filles qu'il leur donne tout , mais peut-on leur en vouloir , car ce père ne fait rien pour se faire respecter , il aime ses filles d'un amour presque pathologique et est entraîné vers le fond sans pouvoir résister , comme si il n'existait qu'au travers de la réussite de ses filles .
Balzac analyse de façon magistrale la chute de ce père trop aimant , qui n'arrive pas à mettre des limites à son amour pour ses filles .
Malgré tout on ressent une profonde empathie envers le ' père Goriot '
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