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sur 9254 notes
Ce livre nous montre un monde empoisonné d'or et d'argent où les pauvre n'ont pas leur place mais où tout est cependant possible avec de la volonté, de bonnes connaissances et des rêves.

Jean-Jacques Goriot, homme généreux, attachant et détaché a mené une vie assez bourgeoise marquée par le décès de son épouse. il se consacre pleinement à ses deux filles cupides et leur donne tout jusqu'au moindre sou mis de coté.

Eugène de Rastignac est un jeune premier qui choisit de faire des études de droit à Paris. On aime suivre sa monté sociale, sa découverte du tout Paris. Il se fait un nom en participant à des dîners mondains et se retrouve progressivement attiré par ce monde de luxure.

Ce Paris empeste la cupidité, l'avarice, la vanité, la méchanceté. Les seuls êtres qui se complaisent dans se monde sont des Vautrin, voyous à l'esprit tordu et pervers qui ne reculent devant rien pour arriver à leurs fins et aiment à jouer aux marionnettes avec ses semblables.
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Je crois qu'il serait assez prétentieux et inutile de faire une critique de ce classique de la littérature, tant il a été étudié, analysé, apprécié ... Je voulais juste parler d'un mot, d'un nom, d'un personnage, d'une définition, d'un synonyme : Rastignac. Aujourd'hui ce nom est devenu le synonyme d'ambitieux calculateur, d'arriviste cynique et sans scrupule. Pourtant dans ce roman Eugène de Rastignac est un personnage attachant, qui certes, cherche à réussir dans un milieu qui n'est pas le sien au départ, mais que Balzac nous montre sensible, honnête et tourmenté. Il est quasiment le seul à avoir une vraie affection pour le pauvre Père Goriot, il sera le seul à son enterrement. Alors je sais qu'il apparait dans d'autres roman de la Comédie Humaine et que, j'imagine (je ne les ai pas lus), il a d'autres défauts, et peut-être même celui d'être un arriviste mais je crois qu'il faut rendre justice au « Rastignac du Père Goriot » qui est plus sympathique que ce qu'est devenu son nom. D'ailleurs il y aurait bien d'autres noms d'ambitieux-arrivistes, d'hier et d'aujourd'hui, d'ailleurs ou d'ici, à rebaptiser, mais je vous laisse le soin de le faire, quant à moi j'ai quelques noms en tête mais je les laisse où ils sont, c'est-à-dire dans leur panier de crabes. C'est l'immense talent individuel de Balzac que de faire des nuances précises quand l'intelligentsia, la vox populi ou qui sais-je encore ne retient qu'un aspect négatif du personnage, et ne le réduise à une définition simpliste. Voilà pourquoi Il Faut Lire : Pour NUANCER. Allez salut.
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Le haut du podium !!!

"Le père Goriot" est pour moi, le meilleur roman du Maître Balzac.
Ce livre est incontournable tant pour le style et l'écriture que pour l'histoire.
Aucune longueur, ce roman n'est absolument pas indigeste il se lit très bien.

Malgré l'éloignement temporel qui nous sépare De Balzac, ce roman est pour moi, terriblement moderne et actuel, de part ce qu'il dénonce: L'hypocrisie, les privilèges de la bourgeoisie, le mensonge ... de plus, ce côté " auberge espagnole " ou tout les personnages se croisent, se déchirent, s'aiment et s'enlisent apporte une dimension intergénérationnelle à l'histoire. On a l'impression que ce roman aurait pu être écrit au XX ème avec un langage plus contemporain.

En clair, une oeuvre De Balzac qu'il faut lire ou relire absolument !!!
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Premier livre que j'ai lu De Balzac, et pour tout dire, c'est une révélation. La vie de Paris vers les années dix-huit cent, la vie mondaine aussi avec ces comtes, ses comtesses, barons et vicomtesse. C'est le temps passé, mais qui avait son charme. le père Goriot, retraité et veuf, habite dans une pension de famille, pas trop chère, juste pour ses moyens financiers. Il a deux filles, qu'il adore mais qu'il ne voit quasi jamais, voilà les personnages principaux autour desquels se déroule l'histoire.
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Mon premier Balzac... N'ayant pas encore l'habitude des classiques, j'ai un peu buté sur le style de cette oeuvre, mais avec de la concentration, j'ai réussi à apprécier l'histoire et les personnages. J'ai juste trouvé dommage que l'on parle plus de Rastignac que du Père Goriot.
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Dans la galerie des personnages balzaciens, le plus frappant ici est l'Argent. Goriot, homme d'argent enrichi dans les fournitures des armées napoléoniennes (autrement dit, sa fortune est bien mal acquise), place ses filles qui le pressurent jusqu'à la fin ; Rastignac veut la puissance, et pour cela il lui faut de l'argent ; Vautrin saisit la puissance de l'argent et initie le jeune homme à ce secret. Rien ne tient face à ce personnage multiforme et tout-puissant, ni sentiments, ni idéaux, ni passions : il insinue même sa présence jusque dans l'enterrement de Goriot, où ses derniers amis passent leur temps à courir après quelques sous. Voici le premier grand roman de l'argent du XIX°s.
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"Le Père Goriot", c'est... le père Goriot, un bon gars qui encaisse l'ingratitude comme personne et sait se mettre en 4 pour ses filles qui ne font même pas l'effort de se mettre en 2 pour lui. J'avoue que le sujet m'a fait plaisir, pour une fois que c'est l'instinct paternel qui est mis en avant. Mais "Le Père Goriot", c'est aussi Eugène de Rastignac, provincial qui préfère jouer au parvenu dans les salons plutôt que réviser pour les partiels, conseillé par Vautrin, homme mystérieux qui a tout vu, tout vécu. Goriot et Rastignac, le papa poule et le poussin tout juste sorti de l'oeuf, ont tous deux bon fond mais se laissent chacun entraîner vers des pôles opposés: l'honnêteté qui ne mène à rien et la fatuité dure à entretenir. Question qualité d'écriture, j'ai toujours plaisir à lire Balzac, surtout son côté rentre-dedans quand il attaque ce qu'il n'aime pas, sans que cela ne me fasse vibrer comme un Zola.
Lien : https://tsllangues.wordpress..
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Tout a déjà été dit au sujet du « Père Goriot ».
Qu'ajouter sinon un ressenti personnel ?
On peut juger que l'amour paternel de Goriot poussé à son paroxysme confine à la folie. C'est ce qui frappe immédiatement les esprits. Mais lui-même en est peut-être conscient qui y répond par avance : "Chacun a sa façon d'aimer, la mienne ne fait pourtant de mal à personne, pourquoi le monde s'occupe-t-il de moi ? Je suis heureux à ma manière".
En revanche, ce qui me paraît évident ici, au-delà des caractères des uns et des autres, c'est le sombre tableau qui est fait de cette société, obsédée par l'argent, la « réussite », la position sociale. Une société où l'ambition dévore les coeurs. Et c'est de cela dont le père Goriot est victime, et non de lui-même.
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Je continue avec les classiques découverts à l'école, il y a presque 10 ans, grâce à des extraits. Ce n'est pas une mauvaise chose que je prenne tant de temps avant de me lancer dans leur lecture. Je me rappelle que les extraits me donnaient envie, mais là, en commençant "Le père Goriot", j'ai eu un peu peur... Je me suis retrouvée face à une description sans fin de la pension de Mme Vauquer, cet endroit miteux dans lequel réside entre autres le père Goriot et le jeune Rastignac. Je craignais que tout le roman soit bourré de longues descriptions du même genre. Heureusement, ce n'est pas le cas.

Autre surprise : je ne sais pas pourquoi j'avais cette idée en tête mais il me semblait que le roman était principalement centré sur l'agonie du père Goriot. Je pensais que sa grave maladie s'étalerait sur des pages et des pages. J'ai dû trop rêvasser en cours, car il n'en est rien. Cela ne survient que dans les cinquante dernières pages du livre.

On suit surtout le parcours d'Eugène Rastignac, un jeune homme nouvellement arrivé à Paris pour y étudier le droit. A travers ses yeux, on découvre les secrets de la capitale. Eugène est un garçon très ambitieux et plutôt malin, il accède assez vite aux salons des dames les plus riches de la ville. Ce n'est pourtant pas gagné pour un jeune sans le sou, obligé de loger dans un taudis ! Au départ, j'avais du mépris pour Rastignac, qui cherche à s'élever mais ne parvient pas à se faire tout seul. Il gémit auprès de sa famille, quémandant de l'argent. Mon opinion sur lui a changé lorsqu'il a fait plus ample connaissance avec le père Goriot. La sollicitude et le dévouement dont il a fait preuve à l'égard du vieillard m'ont convaincue que Rastignac n'était pas un mauvais bougre.

On ne peut pas dire la même chose des filles du père Goriot. Elles ont mangé toute sa fortune, comme des moustiques lui pompant le sang. Et quand elles se sont rendu compte que leur père détonnait parmi le beau monde de Paris, elles ont eu honte de lui et l'ont quasiment renié. C'est là le drame de ce roman, le lecteur est choqué par le contraste entre l'amour sans limites de ce bon père Goriot et le rejet que lui témoignent ses deux filles.

L'histoire est vraiment parlante. Elle reflète une facette de la société de l'époque, mais aussi de celle d'aujourd'hui : le règne de l'argent, l'importance des apparences, la solitude,... Je comprends pourquoi ce roman est devenu un classique, mais je n'ai malheureusement pas assez accroché au style De Balzac pour que ce soit un coup de coeur. C'est très, très bien écrit, mais ça ne me touche pas spécialement. Ceci dit, j'ai adoré les discours de Vautrin ou du père Goriot, s'étalant parfois sur plusieurs pages ! Il y a parfois un côté si théâtral que j'avais l'impression de lire une pièce.

Je suis heureuse d'avoir enfin lu ce grand roman, mais je ne suis pas certaine de vouloir découvrir d'autres pans de "La comédie humaine".
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je pensais apprécier ce roman et c'est en effet ce qui s'est passé, encore plus que prévu.

le père Goriot, c'est l'histoire d'un vieux monsieur résident dans une pension "bourgeoise". le narrateur parle également des autres pensionnaires, du passé du père Goriot. J'ai été assez surprise que Honoré de Balzac mette le père Goriot en scène de cette manière, je pensais qu'il serait réellement le personnage principal de l'histoire, alors qu'il y en a plusieurs autres sur lesqeuls l'histoire se fixe, comme Eugène Rastignac.

Ce roman m'a vraiment passionné et je n'ai pas du tout ressenti d'ennui : il y avait toujours un événement, une intrigue, portés par la plume excellente d'Honoré de Balzac. Elle décrit sans difficulté un style de vie particulier et a su m'indigner par la description du comportement de certaines personnes, comme les filles de M. Goriot.

La fin est une des parties les plus surprenantes et me donne envie de lire les autres romans car comme vous le savez peut-être, la comédie humaine forme un ensemble des romans de cette auteur et nombre de personnes de cette histoire sont présents dans d'autres romans, comme par exemple la maison Nucingen.

le personnage que je souhaite en particulier suivre les futures aventures est Eugène Rastignac, la seule personne à s'être attachée au père Goriot. Il a bien plus fait preuve de qualités d'âme que les autres personnages et sa manière d'agir m'a beaucoup plu. C'est aussi le personnage à travers lequel se traduit l'ambition des "arrivants", qui veulent accéder à la haute société. Les passages où il découvre l'amour et la vraie personnalité de certaines personnes sont très intéressants. La dernière chose qu'il dit à la fin du roman donne encore plus envie de suivre ses futures aventures.

En conclusion, le père Goriot est d'après moi un très bon roman, que j'ai bien plus apprécié que le colonel Chabert. Cette expérience me donne envie de découvrir d'autres romans de cet auteur dont j'ai trouvé le style très séduisant.
Lien : http://livresdecoeur.blogspo..
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