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EAN : 9781028101139
Bragelonne (15/02/2017)
3.85/5   114 notes
Résumé :
Paris, 1907. Un mystérieux tueur « à répétition » fait trembler la capitale en s'attaquant à l'entourage de personnalités célèbres et aux policiers qui enquêtent sur son cas. En plus de la terreur, il laisse derrière lui de curieux symboles ésotériques et, dans la gorge de ses victimes, un double domino. La presse accuse « Double Six », un ancien bagnard au torse tatoué dont la rumeur dit qu'il aurait plusieurs vies. Le préfet Lépine confie l'affaire à l'inspecteur ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
3,85

sur 114 notes
Avec « L'effet Domino », François Baranger nous a concocté un thriller historique dans le Paris de la Belle Époque. Un mystérieux « tueur à répétition » prend pour cible l'entourage de célébrités et les policiers chargés de l'enquête. Il sème derrière lui de curieux symboles ésotériques et, dans la gorge de ses victimes, un domino double. La presse accuse « Double Six », un ancien bagnard au torse tatoué, dont la rumeur dit qu'il aurait plusieurs vies.
Une grande tension s'abat sur la capitale et sa population que la violence de ces meurtres effraient.
Le préfet Lépine confie l'affaire à l'inspecteur Lacinière, monté de Rennes, sans attaches ni famille que le tueur pourrait cibler. C'est un policier renommé, cynique et désabusé qui s'attire aisément l'antipathie de son entourage. Celui-ci s'entoure d' Albertine, une jeune féministe noble, de Thomas, un jeune agent puis s'ajoute un journaliste de droite Saint-Alexis qui leur ouvre bien des portes.
L'intrigue prend du temps à se mettre en place et le roman souffre de quelques longueurs. Il y a de longs passages narratifs qui cassent un peu le rythme. Pas de chapitre mais des jours et des heures qui passent et qui ajoutent à l'attente. D'un autre côté, l'auteur nous invite à une immersion totale dans cette époque à l'ambiance particulière avec le début des automobiles, le bruit des fers à cheval sur les pavés, les vêtements, costumes chez les hommes, robes longues chez les femmes, la pauvreté et la saleté de certains quartiers, l'arrivée de l'électricité, le début du métro. L'auteur nous instruit également en parlant des différentes personnalités vivants à cette époque, des ballades dans Montmartre, des conditions de la femme à cette époque…
François Baranger réussit quand même à étonner par un coup de théâtre avant que l'histoire ne reprenne son cours et se termine. Une longue enquête mais je ne me suis pas pas ennuyée.
L'équipe policière ainsi constituée, avec son logement indépendant et ses avantages en logistique forme les prémices des Brigades du Tigre, formées en 1907 par Clémenceau, surnommé « le Tigre », en raison de sa manière brutale de traiter ses adversaires politiques. Implantées dans les principales villes de province, elles était dirigées par un commissaire divisionnaire, assisté de 3 commissaires de police et commandant 15 à 20 inspecteurs qui effectuaient leur travail 24h/24 en se relayant par groupes de 5. Ce corps de police spécial est aussi le premier du monde à mettre en pratique les ressources de la science moderne. Ils bénéficiaient des dernières méthodes d'investigations techniques et de la modernisation du fichage des criminels (fiches anthropométriques avec empreintes digitales). Cette nouvelle police d'élite disposait de moyens modernes: télégraphes, téléphones et bientôt automobiles. Ainsi, leur activité continue dans leurs enquêtes, surveillances et filatures optimisaient l'efficacité de leur mission et maintenaient une pression constante sur le banditisme.

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Ce polar historique mâtiné de fantastique, qui se déroule essentiellement à Paris en 1907, avait, sur le papier, tout pour me plaire. Hélas, j'en ressors très mitigé.
François Baranger, excellent illustrateur par ailleurs, n'a pas ménagé sa peine sur ce très (trop) long roman, et cela se sent, ne serait-ce qu'en recherches documentaires, et son style est plutôt agréable et enlevé, là n'est pas la question.
Le problème, c'est qu'il n'a pas réussi à éviter certains écueils assez classiques du roman en général, et du roman historique en particulier.
— Les personnages secondaires sont peu développés et on met du temps à les différencier et à leur trouver un intérêt réel.
— Comme je l'ai dit, c'est très documenté, mais parfois trop. On a d'abord de longues digressions sur le descriptif du Paris de 1907, déconnecté du scénario. Certains faits historiques sont même carrément "plaqués", comme la crise des vignerons dans le sud de la France, qui est intéressante mais n'a clairement rien à faire dans cette histoire.
— Ceci a par ailleurs pour effet de diluer une intrigue qui n'a pas besoin de ça, puisque elle est déjà très embrouillée. Les motifs du tueur apparaissent bien capillotractés, mais peut-être parce qu'en traitant encore du sempiternel tueur en série, ça devient difficile de faire original ?
— Dans la première moitié en particulier, l'auteur s'appesantit dans des détails descriptifs qui ont bien peu d'intérêt... J'avoue avoir sauté bien des paragraphes, et avoir lu des pages entières en diagonale.
— On note aussi quelques maladresses cardinales, comme le dialogue avec l'occultiste britannique où le British émaille ses phrases d'anglicismes alors que par ailleurs il parle un français soutenu avec un lexique complexe. Résultat : un dialogue qui sonne complètement faux (et qui dure sur des pages et des pages).
— La multiplication des sujets secondaires (féminisme, inceste, enfants surdoués) finit par lasser, surtout quand cela s'accompagne de sentiments et de prises de position pas toujours compatibles avec l'époque où se passe l'histoire.
Fort heureusement, la deuxième moitié se révèle malgré tout bien meilleure que la première, et il était temps car malgré mon opiniâtreté, j'ai bien failli abandonner.
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Un thriller envoutant de François Baranger le titre L'effet domino.
Paris début du siècle le préfet Lépine oui Lépine le créateur du projet Lépine pour la création. Convoque en grand secret l'inspecteur Laciniée, un breton de Rennes qui à fait ses preuves qui porte une histoire passée. Des crimes sont commis sur Paris et sa banlieue. Nous sommes en 1907. le criminel signe ses crimes en mettant des dominos dans la bouche de ses victimes. Une équipe va être constitué pour résoudre ses mettre et attraper le ou les meurtriers.
Passionnante histoire que l'auteur nous conte à travers de l'ésotérisme, du créole, un mélange de vaudou et à travers la psychologie de chaque personnage.
A lire. note 4/5
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Je me suis laissé emporter par cette enquête épique et sanglante aux frontières de l'étrange.
Un thriller historique dans un Paris année 1907 mêlant vrais personnages (Louis Lépine) et personnages fictifs d'une vraisemblance incroyable.
Un mystérieux « Domino» prend pour cible l'entourage de célébrités et les policiers chargés de l'enquête. Il sème derrière lui de curieux symboles ésotériques et un domino dans la gorge de ses victimes.
Un trio d'enquêteurs de choc : l'inspecteur Lacinière et son équipe Mlle Albertine de la Roche-Dufresse, petite-fille du maréchal du même nom et Thomas Abeille jeune agent ont la charge de l'enquête.
La découverte du domino par le légiste permet-il de faire le lien avec un truand nommé André Délga, dit « Double-Six » parce qu'il a des dominos tatoués sur le torse ?
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Messieurs, faites vous poussez la moustache, Mesdames enfilez votre robe en dentelle.. Vous êtes prêts ?? Alors laissez-vous vous téléporter en 1907 à Paris. Fermez les yeux ...Vous entendez les bruits d'automobile ou de fers à cheval sur les pavés. Vous entendez les travaux du métropolitain pour sa création de la ligne 4. Les cloches des églises, les gens dans les rues, les chiens aboyer, les sifflets des policiers. Vous sentez l'odeur de charbon si vous êtes proches de la gare... Des divers étals. Vous marchez tranquillement, jusqu'à ce qu'un gamin vous crie à l'oreille qu'un horrible crime vient encore d'avoir lieu !Domino a encore frappé ! le serial-killer le plus terrible depuis Jack l'Éventreur frappe Paris depuis quelques semaines ! Tout le monde peut être sa cible, même si vous avez de grandes chances de ne pas le rencontrer. (Enfin si vous n'avez aucune personnalité dans votre entourage ni un policier chargé de l'affaire !) Mais mon petit doigt me dit que ce n'est pas un hasard si vous êtes sur la Capital ! Vous allez suivre discrètement les quatre personnages principaux de cette histoire, n'est-ce pas ?Vous avez en premier lieu un inspecteur Rennais, plutôt asocial, mais brillant. Il est le responsable d'une équipe constituée d'une jeune femme féministe et d'un policier prometteur qui sort tout juste de l'école. À cela s'ajoute un journaliste intelligent qui arrive rapidement à ses fins !Bien entendu, vu la complexité des crimes et des représailles faites aux policiers. Cette enquête se fait dans le plus strict secret.
Oh je vous sens frileux tout d'un coup .... Je comprends, car ces crimes sont plutôt atroces ...Allez, enlevez moustache et enfilez un jean et revenez au présent ..

François Baranger nous offre un polar historique des plus palpitants tant son intrigue est prenante. Il nous décrit des scènes dures, sanglantes et ésotériques. Il confronte vieilles croyances et un esprit cartésien avec habilité. de plus, il a l'intelligence de prendre son temps afin de nous balader dans les rues parisiennes, de nous immerger dans cette époque.

Il est instructif en plus de vous divertir ! Que demander de plus ?? Pour ma part, j'ai aimé être propulsé dans cette époque de Clemenceau, Curie ...J'ai découvert l'histoire d'un grand mathématicien !

Ce livre est un pavé, car il fait 570 pages, mais à aucun moment je ne me suis lassée ! C'est dire si l'on en a pour son argent !
Un Caleb Carr version française ! Heu Monsieur Baranger je veux bien une suite à ce roman, retrouver ces personnages !!!
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Les deux femmes bavardaient sans discontinuer depuis le début du trajet, ajoutant à l’ennui du voyage la punition d’un assommant verbiage. Tous les sujets, ou presque, y étaient passés, et maintenant il était question d’insécurité, thème particulièrement propice aux réflexions populacières. Voyous, escrocs, assassins, violeurs – il semblait, à les entendre, que pas un n’avait connu la prison et que la mollesse de la répression n’avait d’égale que l’humanitarisme béat des politiciens de gauche qui fabriquaient nos lois.
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L’objet de la peine de mort, en principe, est de dissuader de futurs criminels de passer à l’acte. Or, l’on sait bien, et depuis fort longtemps, que les criminels, spécialement les plus dangereux comme celui dont il est question, ne réfléchissent pas en ces termes. Ils cèdent à un instinct primitif plus puissant que toute rationalisation. Je suis bien certain que ce Soleilland, lorsqu’il s’apprêtait à commettre l’irréparable, n’a pas songé un instant aux conséquences de ses actes. Donc, si la peine de mort ne dissuade pas les criminels, à quoi sert-elle, à part assouvir la soif de vengeance de la société?
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Il existe un type de tueurs, voyez-vous, qui ne cherchent dans l’homicide qu’à assouvir un besoin impérieux. Ces « assassins à répétition » ne sont motivés par aucun mobile prosaïque, tel que le vol, pas plus qu’ils n’agissent sous le coup d’un sentiment brusque et temporaire, comme la colère ou la jalousie. Ceux-là pensent à leur crime depuis des années. Le désir de passer à l’acte grandit inexorablement en eux jusqu’à devenir irrépressible. Alors, ils commencent à tuer et ne s’arrêtent jamais d’eux-mêmes. Ils tuent encore et encore jusqu’à ce que la police – ou la fatalité – y mette un terme.
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L'assassin ne laisse un domino que lors des meurtres touchant les proches des enquêteurs, n'est--ce pas? Plutôt qu'un signature, ce pourrait être pour lui une façon d'illustrer l'effet domino. Dans une chaîne de dominos posés les uns à côté des autres….
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Vivre est une expérience difficile,finis-je par dire
presque pour moi-même,mais on ne nous a pas
donné le choix.il faut nous y soumettre jusqu'au bout..
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Quel objet trouve-t-on souvent sur les corps des victimes ?

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