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EAN : 9782266318174
544 pages
Pocket (07/10/2021)
3.7/5   100 notes
Résumé :
Venezuela. Une jeune femme se réveille au milieu de la jungle, seule, amnésique, blessée, reliée à un parachute. Autour d'elle, à perte de vue, la végétation.....et le grésillement d'un talkie-walkie. Très vite, la jeune femme comprend qu'elle n'est pas aussi seule qu'elle le croyait : de drôle de prédateurs rôdent au cœur de la jungle, des miliciens armés jusqu'aux dents, et déterminés à déterrer des secrets depuis longtemps oubliés....

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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Une jeune femme se réveille à même le sol empêtrée dans un parachute, elle est mal en point. Seule. Amnésique. Peu de temps après son réveil, elle est contactée sur son talkie-walkie par Chris, compagnon d'infortune, lui aussi blessé. Il lui apprend qu'ils se sont crashés avec un petit monomoteur sur une montagne tabulaire du Venezuela : un tepuy. Ils venaient tous les deux en ce lieu difficile d'accès pour exfiltrer Ed, le frère de Chris et fiancé de la jeune femme.
Je ne me suis pas régalé avec ce texte. Dans la première moitié il ne se passe pas grand-chose, j'avais juste l'impression de lire un manuel de survie en milieu équatorial. Puis au début de la seconde moitié du roman on comprend enfin tous les enjeux de la découverte effectuée par Ed et son équipe de scientifiques. du coup l'auteur ne sait plus s'il doit continuer son récit d'aventure, basculer vers le fantastique ou plonger dans de la science-fiction. Tout devient exagéré, caricatural, sans finesse…

Je me suis fourvoyé dans une lecture pour ados nourris aux Marvel et aux productions hollywoodiennes taillées pour Dwayne Johnson.

L'idée du tepuy était dépaysante mais je n'ai pas suivi le bon guide…
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Au Venezuela, une jeune se réveille au milieu de la jungle. Amnésique et blessée, dans un milieu hostile. François Baranger n'est pas tendre avec son personnage principal, il faut bien l'avouer, et cela va empirer au fil des pages.

Ruz est une jeune en excellente condition physique. Mais lorsqu'elle se réveille avec une végétation à perte de vue, sans aucune trace de la raison de sa présence ici ni d'aucune civilisation, il y a de quoi s'interroger ! Son instinct lui dicte des éléments de survies, pourquoi ? Qui est-elle ?

Lorsqu'elle entend un talkie-Walkie crépiter et lui laisse entendre qu'elle n'est pas seule sur ce tepuy, elle se lance à corps perdu vers cette source de vie.

Son instinct la guiderait, lui dicterait sa conduite. Avant que son compagnon d'infortune ne lui demande comment désinfecter sa plaie, elle n'en avait aucune idée, et, soudain, l'information était remontée des profondeurs de sa mémoire, s'imposant à elle : faute d'un véritable antiseptique, l'urine, stérile, contient de l'acide urique pouvant contribuer au nettoyage d'une plaie. Cette résurgence de ses connaissances avait été aussi spontanée qu'inattendue. À croire qu'une amnésie comme celle dont elle était affligée n'effaçait pas la mémoire, mais en perturbait simplement l'accès.

En Floride, un privé est engagé pour retrouver un avion volé. Clinton Fisher va creuser si loin qu'il va tomber dans les méandres d'un laboratoire pharmaceutique sans scrupules.

François Baranger change d'univers par rapport au livre précèdent L'effet DominoFrançois Baranger, dans celui-ci on est propulsé en pleine jungle avec des surhommes et une force étrangère . Un mélange d'intrigue scientifique-fantastique. Telle la couverture, qui est d'ailleurs l'oeuvre de l'auteur, ce livre est très visuel. On aurait tendance à frôler la flore et sentir les gouttelettes sur nos vêtements.

Une aventure palpitante pour celui qui se laissera porter par l'imagination fantastique de l'auteur.
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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C'est un amateur de SF et fantasy qui m'a offert ce livre, en guise de transition entre mes goûts "classiques" (entendez: de vieux) et les siens . Force est de constater que nous continuerons à partager davantage de tartes aux pommes que de bouquins.
Dire que je me suis ennuyée, non, pas vraiment, le retard habituel d'une heure dans le train est passé en douceur. Mais dire que je me suis passionnée, pas vraiment non plus. Difficile d'entrer dans une intrigue avec des personnages aussi stéréotypés (avec trois catégories, tout est dit, les bons, les brutes et les truands), des dialogues si improbables qu'ils prêtent à sourire même aux moments supposés les plus dramatiques, des rebondissements tirés avec des ficelles grosses comme un requin hollywoodien sur une plage paradisiaque et un dénouement sans la moindre surprise (si, tout de même, qu'il soit si dépourvu de surprise, justement).
Alors, amateur éclairé dont j'ai l'insigne bonheur et l'honneur incomparable d'être la mère, je te dois un immense merci d'avoir partagé ce livre avec moi, d'avoir ri aussi de ces mêmes remarques , et je sais maintenant dans quels romans tu plonges avec délices . Et promis, une tarte aux pommes à ton prochain passage. Avec un autre roman du même auteur: tu me raconteras.
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Après ce qui lui semble une longue nuit, une femme s'éveille dans un monde inconnu, une petite clairière cernée d'arbres et d'une végétation telle qu'elle comprend qu'il s'agit d'une jungle. Son corps est meurtri de toutes parts, sa tête prête à exploser. Elle réalise qu'elle ne sait pas ce qu'elle fait là, qu'elle a perdu la mémoire. Seul son nom surnage dans le chaos de son esprit : elle s'appelle Ruzena. Et puis, son talkie-walkie résonne : c'est un certain Chris qui la connaît. Elle apprend alors que leur avion s'est écrasé tandis qu'ils partaient à la recherche d'Ed, son mari, un scientifique venu au Venezuela pour le compte de sa société pharmaceutique. Si elle découvre que la jungle est hostile, elle va comprendre que les mercenaires qui la hantent sont également de redoutables ennemis. Quels secrets mystérieux le haut plateau sur lequel son avion s'est écrasé cache-t-il donc ?

« Tepuy » est un roman haletant écrit par François Baranger, qu'on ne peut lâcher avant d'en connaître la fin. C'est aussi le nom d'une formation géologique spécifique que l'on retrouve au Venezuela ainsi que dans les régions voisines.

Avec ce titre, on comprend que ce lieu possède le statut de personnage à part entière. Et avec le tepuy, vient son corollaire, les dolines, des dépressions circulaires dans lesquelles règnent un microclimat et une flore spécifiques. Tous ces éléments vont avoir leur importance dans l'intrigue et l'auteur, qui s'est solidement documenté à leurs sujets, nous fait découvrir ces paysages et les rend vraiment présents sous nos yeux grâce à de belles descriptions.

Dans ce paysage hors-norme prend place une histoire tout aussi démesurée avec des protagonistes atypiques. Peu à peu, le lecteur prend la mesure d'une intrigue de grande ampleur, à la croisée d'intérêts individuels, mais aussi collectifs — scientifiques, financiers et politiques — voire internationaux. L'intrigue policière vient flirter également avec des éléments de science-fiction. Toutes ces dimensions rajoutées les unes aux autres peuvent donner le sentiment d'une démesure, d'un trop-plein. Pour autant, l'intrigue est bien construite et alterne habilement les points de vue narratifs. L'attention du lecteur ne se relâche donc jamais, les actions s'enchaînent et le suspens ne faiblit pas, dessinant une tension constante et croissante au fil des pages.

Les descriptions des paysages sont très belles et ont un vrai pouvoir évocatif. Les paysages psychiques qui habitent les protagonistes ne sont pas en reste non plus tant l'auteur sait s'y arrêter avec talent.

En bref « Tepuy » est un roman bien construit autour d'une intrigue au rythme maîtrisé. Quoique dense et ambitieux, il sait nous tenir en haleine jusqu'au bout et nous dépayse tout du long.
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C'est l'histoire d'une erreur heureuse.

Il y a longtemps que sur les réseaux sociaux j'admire les illustrations d'un artiste prolifique que j'aime vraiment beaucoup. En effet, François Baranger a énormément de talent et j'ai complètement craqué sur les scènes mettant en image les grands anciens des récits lovecratiens (oublions un instant les révélations sur Lovecraft et concentrons-nous sur le sieur Baranger) qui ont emplis de nombreux rêves (cauchemars) de ma jeunesse.

Or, ce bourreau de travail fait la promotion il y a peu de son livre Tepuy. J'aime les surprises, je ne cherche pas à savoir ce que tepuy signifie, le mot sonne bien, il est même exotique à l'oreille, la couverture est prometteuse, je file le commander chez mon libraire.

Quelle n'est pas ma surprise en allant le chercher de tomber sur un roman, mais… je ne comprends pas, l'auteur est bien François Baranger, pas comme cet ouvrage dont il n'avait réalisé que la couverture (oui je cumule les étourderies) pourtant pas d'autre dessin que la couverture. Je réalise soudain que Baranger est également écrivain. Ah… Ce ne sont pas que des images ?

Alors j'aime lire, tout va bien mais j'avoue que je partais un peu sur une certaine réserve.

Je n'avais lu le résumé qu'en diagonale pour ne pas trop me spoiler, j'entrais donc dans ce livre sans savoir si je me régalais de fiction, polar ou que sais-je ?

Ouvrons Tepuy ensemble, voulez-vous ?

Petite intro en italique, j'aime ces effets de polices d'écriture qui introduisent des parenthèses dans le texte.

« Elle ouvre les yeux.

Il fait noir et froid. Une douleur sourde.

Ses paupières sont trop lourdes. Elles retombent »

D'entrée de jeu je me demande si c'est un thriller, et la victime se réveille dans un terrain inconnu.

Wow, ça part pas mal…

Au niveau de la mise en forme, tout fonctionne, c'est fluide, le roman se lit bien, il n'est pas lourd, ne souffre pas trop de répétitions, les effets de style sont légers. C'est correct.

Quant aux personnages, en fait de victime nous avons une héroïne badass que nous découvrirons tranquillement au fil du récit.

Les personnages sont travaillés, peut-être qu'il y a un peu trop de mystère sur les relations entre certains d'entre eux mais dans l'ensemble j'ai aimé chaque personne dans cette jungle. C'est ce qui m'a un peu chagriné, les méchants ne le sont pas forcément tout le temps, les gentils sont parfois un peu mièvres.

Je suis tombée en admiration devant ce personnage secondaire pourtant central, le vrai héro de ce bouquin (à mon humble avis), le détective privé qui – lui – est loin de tout cliché. J'en suis à vouloir lire tout Steinbeck.

Bon, je suppose que je ne vais pas vous spoiler si je vous dévoile que c'est un récit d'aventures mêlant argent, pouvoir et science-fiction ?

La SF démarre déjà avec le personnage de Ruzena qui est un peu trop pimpée à mon gout, la nana est parfaite dans sa spécialité, son accompagnant ne fait que rehausser le caractère entier de cette sportive de l'extrême. Je n'ai du coup pas trop accroché au personnage aux prises avec des trous de mémoires très handicapants. Des introspections un peu trop larmoyantes, induites par la frustration de ne pas se souvenir ont coupé le rythme de ce récit haletant. Ils étaient nécessaires mais en trop grand nombre à mon goût. Enfin, et c'est bien là la complexité de mon avis sur ce livre, j'ai aimé Ruzena mais elle m'a paru « trop » plein de choses, cela m'a un peu agacée, j'avais la sensation que François Baranger avait hésité sur le caractère de cette femme et qu'il avait décidé de tout garder. Et je n'adhère pas totalement.

Les descriptions sont époustouflantes et on retrouve presque les fresques dessinées par l'artiste, on sent le souci de nous immerger dans son univers et j'ai beaucoup aimé être emportée dans ce décor étourdissant. J'ai bien senti que si François Baranger avait produit une série de livres illustrés adaptés de nouvelles de Howard Philip Lovecraft c'est bien qu'il avait aimé l'univers tant j'ai retrouvé d'écho dans sa façon de décrire le vertige :

« Elle se tenait au sommet d'une falaise comme elle n'en avait jamais vu. Un à-pic d'une hauteur inconcevable, tombant droit vers la jungle en contrebas. »

Au final, je suis une lectrice difficile, j'aime ce qui est sombre, triste, malaisant et peut être que ce récit était trop positif en fin de compte pour moi car je me rend bien compte que je pinaille pour du détail.

En d'autres termes, François Baranger nous immerge dans Tepuy pour une aventure humaine forte de rebondissements et moi tout ce que je désire c'est connaître l'histoire du détective privé.
Lien : https://mangeusedelivre.word..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Quelqu’un la retient, l’empêche de se mouvoir. Non, pas quelqu’un…, quelque chose. Des fils. Elle est prise dans des fils emmêlés. Comme une toile d’araignée géante. Celle qui l’a tissée va-t-elle venir chercher sa proie ?

Elle veut crier, aucun son ne jaillit de sa gorge. Même ses lèvres ne lui obéissent pas. Ce rêve est un cauchemar. Il faut se lever pour y mettre fin, ne pas y replonger. Elle concentre toutes ses facultés dans ce but, sans succès. Ses jambes sont paralysées. Elle a si froid qu’elle est engourdie. Dans un spasme, elle réussit à bouger son bras de nouveau. Sa main, retenue par les fils, ne va pas loin, et retombe sur une surface lisse et douce. Du tissu.
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Son instinct la guiderait, lui dicterait sa conduite. Avant que son compagnon d’infortune ne lui demande comment désinfecter sa plaie, elle n’en avait aucune idée, et, soudain, l’information était remontée des profondeurs de sa mémoire, s’imposant à elle : faute d’un véritable antiseptique, l’urine, stérile, contient de l’acide urique pouvant contribuer au nettoyage d’une plaie. Cette résurgence de ses connaissances avait été aussi spontanée qu’inattendue. À croire qu’une amnésie comme celle dont elle était affligée n’effaçait pas la mémoire, mais en perturbait simplement l’accès.
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Quoi qu’il puisse advenir dans les prochaines heures – ou jours –, elle ne pourrait se passer de boire. Il fallait donc commencer par chercher de l’eau potable. Cette idée s’imposa à elle comme un réflexe inscrit au plus profond d’elle-même. Possédait-elle des connaissances en matière de survie en milieu hostile ? Serait-elle militaire ? Elle n’aurait pu répondre avec certitude à cette question, pourtant elle avait l’intuition que tel n’était pas le cas.
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Le genre de fille qui escalade des falaises pieds nus ou bat des records de plongée en apnée. Mais elle ne se contente pas de ces enfantillages, c’est aussi une excellente pilote. Elle vient souvent voler ici, soit pour le plaisir, soit pour emmener ses amis sauter en parachute. C’est une personne que j’apprécie et en qui j’ai toute confiance. Lorsqu’elle prend un zinc, tu peux être sûr qu’elle le rendra pile à l’heure dite et sans une égratignure.
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Maintenant que le soleil la réchauffait, il lui semblait qu’on lui injectait du réconfort directement dans les veines, qu’un remède vivifiant se diffusait dans tout son organisme. Après s’être abandonnée avec reconnaissance à cette sensation pendant de longues minutes, elle se décida enfin à rouvrir les yeux et observa son environnement, qu’elle voyait mieux désormais.
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