AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782070780990
224 pages
Gallimard (31/08/2006)
3.08/5   77 notes
Résumé :

Camina est née avec ce caractère infâme. Issue d'une famille de grands déprimés. Tous pensionnés, incapables d'un travail régulier, toujours à pleurnicher, à se plaindre, à courir les médecins, à se bourrer de cachets. Incroyable. Le père s'est flingué. Il était contrôleur des trains. La mère continue de verser des larmes. Les frères et les sueurs ont leurs habitudes à l'asile. l'aîné palpe une pension d'invalidité, tant il se fabrique des idées sombres ... >Voir plus
Que lire après Chaos de familleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
3,08

sur 77 notes
5
6 avis
4
3 avis
3
3 avis
2
2 avis
1
1 avis
Plonque, être veule et frustré a des envies de meurtre...
sa grosse femme Carmina qui aboie, éructe, gueule comme un pitbull,
se refuse à lui depuis douze ans.
Scotchée à longueurs de journées aux programme TV, elle n'a de plaisir qu'a l'humilier en public, Eho par ci, Eho par là, passe moi ceci cela,
à le traiter plus bas que terre devant sa libidineuse voisine, une nympho qui a l'air d'aimer la chose...
Entre temps, La famille de Carmina, des dépressifs de naissance tombent bizarrement comme des mouches...Carmina se met dans tous ses états. Plonque en profite pour assouvir ses fantasmes...
Franz Bartelt n'a pas son pareil pour écrire un roman qui part en vrille avec une telle verve débridée.
Toute la famille assistée en prend pour son grade, pas un pour relever l'autre. Une famille affreuse, fainéante et méchante narré par Plonque le lubrique de service.
C'est truculent, excessif...chaotique !
Commenter  J’apprécie          434
J'ai tellement aimé 'Hotel du grand cerf' que j'ai voulu continuer sur cet auteur. Seulement là, mauvaise pioche. le début m'a amusée avec cet homme dont sa femme se refuse à lui depuis 12 ans et qui ne rêve que de ça. Une belle-famille de suicidaires. L'hécatombe commence... Des personnages sans foi ni loi, assassins et obsédés sexuels. J'ai souri parfois mais vraiment trop glauque et lassant.
Commenter  J’apprécie          350
Elle s'appelle donc Camina. Nom de jeune fille : Rachot. Nom de femme : Plonque. Mme Camina Plonque. Ma femme. Je devrais dire "épouse". Mme Camina Rachot, épouse Plonque. Elle remue au bout de la pièce, dans l'embrasure de la fenêtre.
le décor est planté, Franz Bratelt avec sa plume si particulière nous entraîne dans un monde qui n'appartient qu'à lui mais que, bizzarement, on a l'impression de connaître. C'est que prenant les travers de personnages ordinaires, il a l'art d'amplifier les défauts de chacun, tournant souvent la situation vers un comique subtile et une galerie de personnages aussi grotesques les uns que les autres. L'hilarité nous attend à chaque coin de phrase, laissant l'écrivain nous entraîner dans ses fins délires avec délice, savourant sa verte prose comme un bonbon acidulé.
Commenter  J’apprécie          250
Plonque est marié à Camina qui, depuis douze ans refuse qu'il la touche. Outre un caractère autoritaire et une laideur repoussante, Camina a aussi toute une famille composée exclusivement de dépressifs très à cheval sur le caractère sacré de la dépression (« Tu n'as aucune dignité, Bernard. Tu ne mérites pas d'être dépressif. »). Plonque non plus, d'ailleurs, n'a pas grand-chose pour plaire : « Dans les disputes, je suis de ceux qui ont toujours tort. Mon physique ne plaide pas en faveur de mon innocence. J'ai une sale gueule. » Alors Plonque fantasme sur la voisine d'en face, Madame Quillard, qu'une série d'accidents et d'enterrement dans sa belle-famille lui permette de voir un peu plus souvent, surtout depuis que, pour ne plus avoir à parler à Camina, il simule une « paralysie flasque » :
« Devenu paralytique, pratiquement certifié par la médecine, ou ce qu'il en restait dans un médecin comme le docteur Pételle, je me sentais radieux de pouvoir enfin me consacrer totalement à mes aptitudes d'obsédé sexuel, dans la chimère comme dans le tangible. »
Lorsque l'on a dit ça, en fait, on a déjà pratiquement tout dit de Chaos de famille. Long monologue d'un Plonque détesté par tout le monde et, il faut bien le dire, qui n'emporte pas non plus la sympathie du lecteur. Pas plus d'ailleurs qu'aucun des personnages, tous plus répugnants, égoïstes et fourbes les uns que les autres. Affreux, sales et méchants, ils s'enferrent dans leur bêtise crasse, se vautrent dans leur médiocrité et n'obéissent qu'à leurs plus bas instincts : obsession du sexe pour Plonque et Quillard, mais aussi pour un croque-mort avec une drôle de vision de l'amour, auto apitoiement et télévision pour la famille de Camina.
Jeu de massacre en règle, Chaos de famille, plus qu'une histoire d'un seul tenant est avant tout un enchaînement de situations que, selon le degré d'humour que l'on est capable de supporter, l'on trouvera soit tristes à pleurer devant tant de bêtise et de bassesse, soit à mourir de rire. On aura compris que, pour ma part il s'agit d'une lecture hautement jouissive. Non seulement parce que Bartelt s'y entend pour outrager sans aucun frein tous ses personnages, mais aussi parce que sa plume imagée, pince-sans-rire et acide réussit à rendre les moments les plus glauques totalement hilarants.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
Commenter  J’apprécie          140
Dans « Chaos de famille », vous rencontrerez le couple Plonque et Camina, ils sont mariés depuis quinze ans, Camina lui refuse tout rapport sexuel depuis douze ans, après trois ans de mariage elle lui reprochait d’être un obsédé alors Plonque fantasme sur les revues et sur la voisine d’en face, Mme Quillard. Autre particularité de ce couple, Camina est issue d’une famille de grands déprimés, dépressifs mais Camina a échappé à ce vice, bien que Plonque aurait préféré qu’elle soit portée sur l’autodestruction comme son père, mais comme il le dit si bien « la génétique ne tient pas toujours ses promesses, hélas ! ».
S’ensuit dans sa belle-famille une série d’accidents et d’enterrements ce qui va permette à Plonque de rencontrer Mme Quillard. Et maintenant je vous laisse découvrir par vous-même cette famille car tout le plaisir de la lecture vient de la plume de l’auteur, de son humour noire, acide, je vous l’accorde, mais pour ma part quel plaisir, c’est aussi avec l’enchainement des situations que la lecture devient jubilatoire, même dans les situations les plus glauques, et là je vous assure vous serez servis.
Vous l’aurez compris j’ai pris un réel plaisir à la lecture de ce roman, c’est toujours avec plaisir que je retrouve cet écrivain.
Commenter  J’apprécie          90

Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Les goinfres n'avaient pas laissé grand-chose à manger et à boire. Heureusement, j'avais mes cachettes : des litres de goutte. Pas de la vacherie. Pas du tout fruits. Pas de la banane du Périgord distillée en mélange avec des kiwis des Vosges. Même pas de la balosse. Non, du rare. Du fin. De la noberte, une prune en voie de dispartion, que des ivrognes un peu raffinés ont sauvée. Dont moi. Quatres arbres dans le jardin. Ma consommation. Pas question de déboucher un flacon devant les fenêtres ouvertes : le quartier embaumerait le plein été pendant trois jours. Le monde s'agglutinerait autour de la maison. Je serais obligé de partager ce produit de la victoire de l'intelligence humaine sur la bêtise de la technologie agricole. Ma seule consolation au reste. D'après le bouilleur de cru, on n'est pas trois en ville à avoir conservé au frais le goût de la norbette. C'est vrai que l'homme moderne se poivre plus volontier au whisky.
Commenter  J’apprécie          180
Dans ma jeunesse, avant de rencontrer Camina, je répondais à un prénom du calendrier, je ne me souviens pas lequel. Camina ne m'appelle jamais autrement que Eho !
"Eho ! J'nai plus d'café ! Eho ! Passe-moi le programme ! Eho ! Quelle heure qu'il est ?"
Je m'y suis habitué et je trouve que ça sonne bien, moderne sans être ridicule, concis sans être sommaire, et plutôt indémodable, avis personnel.
Commenter  J’apprécie          330
- Il est vraiment bon ? demanda Camilla.
- Il vous graisse le sujet comme si c'était le froyon en personne !
- Le froyon ?
- C'est un échauffement consécutif au frottement d'une cuisse sur l'autre, à l'intérieur, et assez haut, dans des parages délicats. Pour adoucir la brûlure, on la fourbit avec une tranche de lard gras. Il est recommandé de prolonger le mouvement curatif jusque dans les plis et dans la raie, où ça s'échauffe aussi, surtout l'été, vu la transpiration. Vous n'avez jamais eu le froyon ?
Commenter  J’apprécie          50
-Moi je ne tue pas les femmes : je leur fait l'amour, nuance.
-Ça revient au même.
-L'amour, c'est l'amour. Elles meurent suite à un de mes réflexes amoureux.
-Mais elles meurent. Des fois, elles ne sont pas d'accord. Vous me l'avez dit. Solange n'était pas d'accord.
-Dans ce cas, ça m'oblige à les aimer plus fort.
-C'est beau, quand même.
-L'amour, ç'a toujours été beau.
Commenter  J’apprécie          70
Nous, la maison est meublée en style belge. Du rustique massif faces et carcasses (côtés en lamifié), écrasant, aux formes vaguement romanes. Table de monastère, épaisse commune une main, sur des pattes taillées dans des poteaux de téléphone. Deux cents kilos de bois assemblés à l'aide de chevilles grosses comme du bâton de dynamique. Les chaises qu'on ne déplace qu'à deux mains, non sans s'épuiser.
Commenter  J’apprécie          50

Videos de Franz Bartelt (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Franz Bartelt
Une minute quarante de Franz Bartelt à consommer sans modération, extrait du livre "Le bon temps" paru à L'Arbre vengeur.
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (179) Voir plus



Quiz Voir plus

Les objets d'exception du brocanteur, héros du roman de franz Bartelt :

Attention vous n’êtes pas obligé d’avoir lu « Le fémur de Rimbaud » pour répondre à ces questions rigolotes.

Le fil à plomb d’un bâtisseur de cathédrale.
Le monocle triangulaire d’un franc-maçon écossais.
Une montre molle, 100% caoutchouc, ayant appartenue à S. Dali.

9 questions
18 lecteurs ont répondu
Thème : Le fémur de Rimbaud de Franz BarteltCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..