Un ensemble inégal mais c'est passionnant. Un travail d'écriture remarquable, qui vous donnera parfois mal à la tête (cf. le texte sur le blanc qui regarde le noir comme un blanc par exemple). le travail sur les mots dérivés du mot poésie est une vraie trouvaille.
L'avantage suprême : ce livre peut se poser et se reprendre au gré des envies du lecteur.
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Les femmes ne sont pas meilleures que les hommes, parce qu'elles ne veulent pas endommager les notions d'égalité dont elles se réclament, mais il suffit de travailler avec elles pour reconnaître leur supériorité dans tous les domaines, excepté ceux de l'apéritif et de la blague à deux balles.
La page se fait selon une force qui lui appartient en propre et qui ne dépend que très moyennement de l'auteur qui se mêle de la rédiger pensant naïvement qu'il y serait pour quelque chose alors qu'en lui c'est la nature qui s'exprime, comme elle s'exprime dans la croissance de l'arbre, dans l'évaporation de l'eau ou dans le métabolisme des êtres vivants.
Les hommes écrivent des poèmes, les femmes sont la poésie.
le père Noël apporte de beaux jouets aux enfants riches et des vieilleries pourries aux enfants pauvres.
jeter un livre, ce serait jeter un petit morceau de l'humanité. Ou, pis encore (...) ce serait comme jeter un billet de banque.
Une minute quarante de Franz Bartelt à consommer sans modération, extrait du livre "Le bon temps" paru à L'Arbre vengeur.