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Thierry Piélat (Traducteur)
EAN : 9782266075183
388 pages
Pocket (12/09/1999)
3.83/5   95 notes
Résumé :
Savannah, Géorgie, une ville orgueilleusement repliée sur elle-même depuis des siècles, dernier vestige du vieux Sud.
John Berendt, un journaliste new-yorkais, y débarque un jour par hasard. Littéralement envoûté par l'élégance mystérieuse de la cité, il décide de partir à sa découverte, au gré de sa seule curiosité et du hasard des rencontres. Pendant huit ans, il y vit par intermittence, analysant, décortiquant la société savannahienne avec une minutie dign... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre est un exemple typique d'un best-seller américain, considéré comme un véritable chef d'oeuvre outre-atlantique et pourtant quasiment inconnu en France. Les amateurs de cinéma connaissent le film de Clint Eastwood, mais là encore, si ce film est très réussi, il n'est pas son plus connu et surtout il ne rend compte que d'une partie de ce foisonnant roman.
Enfin, roman, c'est vite dit. En vérité cette oeuvre est un exemple rare de mélange entre un vrai roman et une chronique journalistique. Il faut dire que John Berendt est journaliste, ça aide.
Toute la première partie est une plongée langoureuse dans le vieux sud américain. Savannah, la belle endormie nous est décrite à travers une galerie de personnages hauts en couleurs, pittoresques, drôles, émouvants, surprenants. La plupart ont réellement existé, l'auteur ayant pendant huit années vécu par intermittence dans cette ville fascinante. On y croise un travesti qui ne pourra pas vous laisser indifférent, un chien invisible promené en laisse, un escroc attachant, une prêtresse vaudou, etc. C'est lent, moite, intéressant dans sa sociologie, teinté d'un humour bienvenue, mais, il n'y a pas d'intrigues et celui qui pensait lire un roman noir peut donc être déboussolé. C'est en revanche très bien écrit, mais cela se lit plutôt comme une chronique, par étapes, comme on siroterait une vieux rhum. C'est excellent à petite dose, mais trop d'un coup, bon ou pas bon, ça saoule.
La deuxième partie (celle qui a été privilégiée par Clint Eastwood dans son film) change de ton. Même s'il raconte un fait divers authentique, la mort d'un gigolo dans une des maisons les plus cossues de la ville, chez un antiquaire excentrique, il comprend une vrai intrigue et un vrai (quoi que léger) suspense. L'antiquaire en question a-t-il tué celui qui pourrait avoir été son amant ? L'enquête, les 4 procès, montre la mécanique américaine en matière de justice et sa collusion avec la politique (les procureurs étant élus et souvent près à aller plus haut). C'est toujours écrit comme une chronique, mais il y a alors une intrigue et le rythme s'accélère. On lit plus longtemps, on s'immerge réellement dans l'histoire, on a envie de connaître la suite.
Un roman américain original et qui permet donc de s'imprégner de l'ambiance de ce vieux sud dans les années 1980.
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Ce chef d'oeuvre de la littérature américaine a été largement inspiré de faits réels et bien que les personnages n'aient pas tous effectivement existé, il n'en reste pas moins que les plus étonnants et pittoresques, tel Lady Chablis (Brenda Dale Knox, de son vrai nom), la Drag-Queen, sont bien réels (Elle a même joué son propre rôle dans l'adaptation cinématographique de 1997).

Ce livre, publié en 1994 par John Berendt (qui n'a écrit que deux romans avec « la cité des anges déchus » qui se passe à Venise) a figuré au box-office du New-York Times pendant quatre ans et demi, a une histoire pour moi. En fait à la base, j'ai visionné le film réalisé par Clint Eastwood et je n'avais pas aimé du tout l'interprétation qu'il en avait faite. Mais comme je suis têtue et curieuse, je voulais savoir pourquoi je n'avais pas apprécié le film : j'ai donc acheté le bouquin. Et là, révélation : ça m'a beaucoup plu ! Alors quoi ?? Bon, je ne vais pas égrener les différences entre le film et le livre, il suffira juste de dire que la fin est différente et que les coups de projecteurs donnés dans le film sur tel ou tel détails sont différents du bouquin.

Pour ce qui est du livre, l'histoire se passe donc à Savannah, dans un petit état du sud-est des États-Unis, en Géorgie dans les années 80. La vie s'y écoule tranquillement parmi les 22 squares typiques que compte la ville et le long de ses belles avenues bordées de maisons à colonnades cossues du vieux Sud et plus particulièrement à Mercer House, riche villa d'un antiquaire de la ville, Jim Williams où doit se dérouler une somptueuse réception pour la fête de Noel, comme tous les ans et où toute la ville se bat pour figurer sur la liste des invités. le journaliste John Kelso est envoyé par sa rédaction pour y couvrir l'évènement.

Le livre, à travers le regard de ce jeune journaliste new-yorkais, tient aussi bien du roman que de la chronique et la galerie de portraits que nous décrit Berendt est impressionnante, riche, fournie et haute en couleur. Elle nous plonge dans l'atmosphère et la touffeur de la ville, au coeur de la haute bourgeoisie de Savannah, monde centré sur lui-même, codifié à l'extrême et rigide où la façon de paraitre est plus importante que la vérité et qui va être ébranlée par l'assassinat de Danny Hansford à la suite d'une violente altercation avec Jim Williams. En effet, ce dernier est arrêté et accusé du meurtre de Danny, jeune gigolo frondeur et indiscipliné avec lequel il aurait eu une liaison. Jim qui représente la vieille élite polie, distinguée et sulfureuse plaide la légitime défense et soutient que Danny n'était qu'un employé à mi-temps. Quatre procès s'en suivront et une bataille juridique s'engagera alors entre John, l'avocat de Williams et l'accusation.

Alors, on peut se demander si le sujet central du livre qui est ce fait divers ayant défrayé la chronique de l'époque n'est réellement que cela ? Pas vraiment et je dirais qu'il s'agit plutôt d'un prétexte car c'est l'occasion pour l'auteur à travers les descriptions des différents personnages rencontrés au fils de l'histoire de nous parler du Sud, de l'aristocratie qui y siège empêtrée dans le carcan de ses traditions ancestrales et de toute une galerie de personnages interlopes aussi fascinants qu'énigmatiques ; tel Lady Chablis, donc, vedette de cabaret, Joe Odom, un riche oisif, Minerva, la prêtresse vaudou qui explique que Minuit, l'heure des morts, est l'heure qui sépare la magie blanche (une demi-heure avant minuit et la discussion positive avec les morts) de la magie noire (une demi-heure après minuit où les morts se vengent des vivants), M. Glover qui promène un chien imaginaire, Luther Driggers qui se balade avec une fiole empoisonnée dans la poche en menaçant la ville entière et bien d'autres. C'est drôle, tendre, touchant, mystérieux, romantique envoutant, surprenant mais aussi cruel et sans pitié ; ça foisonne de mille et un détails sur la vie dans le Sud et cela transcrit surtout une « atmosphère » imprégnée de mystère traduite par la lumière filtrant à travers les arbres, les squares entourés de vieilles demeures Géorgienne style rococo Second Empire, Colonial ou encore Régence ou Victorienne et l'on y surprend l'accent trainant et lent du Sud ainsi que la musique de jazz présente partout. Une atmosphère où les morts ne semblent pas vraiment morts, où les cimetières inspirent plutôt la flânerie et où l'étrange « fille aux oiseaux » est devenue désormais l'icône de Savannah.
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Ce roman se déroule à Savannah, petite ville paisible de Géorgie, dans les années 80.
Plus qu'une histoire complète ce sont ici des tranches de vie que nous raconte l'auteur, qui a découvert cette ville par hasard et a choisi d'y passer du temps : un week-end par ci, une semaine par là, un mois entier...et ce, durant huit années.
Il a rencontré de nombreuses personnalités atypiques et dresse le portrait d'une ville assoupie, très loin de la course à la modernité qui agite tout le pays.
Parmi ses rencontres, on trouve un travesti capricieux, une vieille femme qui pratique le vaudou, un antiquaire charismatique accusé d'avoir assassiné son jeune amant, un homme qui promène un chien invisible, un autre qui menace d'empoisonner toute la ville….
Ce roman a la senteur des vieilles dentelles, la langueur des chauds après-midi dans le Sud, la douceur d'un cocktail sucré, la lenteur d'un promeneur qui sort marcher dans un square à la tombée de la nuit.
Une jolie lecture, qui nous renvoie en un lieu et à une époque où il était de rigueur de paraître distingué, cultivé et chic en toute circonstance.
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Je ne m'attendais pas du tout à un tel livre en le commençant... mais ce n'est néanmoins pas une déception... tout en étant pas tout de même une bonne surprise.

Je savais que le livre avait été adapté par Clint Eastwood, mais n'avais jamais vu le film. Je m'attendais donc à une intrigue facilement adaptable à l'écran, pour qu'un tel réalisateur ait l'envie de le transposer. Il n'en est rien, l'intrigue ici n'est pas le sujet principal mais bien la description d'une ville du Sud américain dans les années 80, de son évolution historique comme sociologique, des rapports entre Blancs et noirs dans un monde post esclavage. Il y a bien un fil conducteur principal mais assez décevant quant aux rebondissements.

Le portrait de cette société américaine est en revanche exceptionnellement réussi, surtout que les romanciers américains parlent beaucoup de la période esclavagiste ou de la sécession mais pas forcément de l'après et de comment une société s'adapte au bouleversement des places (même si on le voit, les Noirs continuent à être relégués au second plan). La plume est journalistique mais agréable. J'ai appris beaucoup en lisant, mais me suis moins diverti que je ne le pensais.
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Midnight in the Garden of Good & Evil
Traduction : Thierry Piélat

Bien que j'aie apprécié cette oeuvre hybride, qui tient à la fois de la chronique et du roman, je m'étonne qu'elle ait pu se maintenir deux-cent-seize semaines d'affilée dans la liste des best-sellers du "New-York Times." Il est vrai que, si le Nord a vaincu le Sud, celui-ci n'en a pas fini de fasciner ses vainqueurs et ce phénomène est à mon avis pour beaucoup dans l'engouement des Américains envers ce livre.

L'auteur, un Yankee qui a vécu huit ans à Savannah, dans l'Etat de Géorgie, est littéralement tombé amoureux de cette ville qui déjà, du temps de Scarlett O'Hara, était considérée comme une ancêtre distinguée par des cités comme Atlanta. Avant tout, c'est cette caractéristique qui semble avoir fasciné John Berendt. Cela et puis la foule de personnages qu'il y a rencontrés et qui, à de très rares exceptions près, appartiennent tous au gratin social de Savannah. L'affaire du meurtre de Danny Hansford par l'antiquaire Jim Williams est noyée dans la masse - à la différence de ce qu'il se passe dans l'excellent film éponyme de Clint Eastwood.

Comme beaucoup de villes et de villages, Savannah prit vie sur les berges d'un fleuve qui lui donna son nom. J'ignore à quel rythme coulent et chantonnent les eaux de la Savannah mais je le suppose, peut-être à tort, paresseux et indifférent au reste du monde. Un rythme similaire à celui de "Minuit ...", livre attachant, instructif et même passionnant pour les amateurs d'Histoire et d'anecdotes, qui a tout d'une flânerie littéraire parmi des personnages plus excentriques les uns que les autres mais aussi un livre qui laisse le lecteur sur sa faim, allez savoir pourquoi.

C'est un monde à part, avec ses codes et ses manies, que s'attache à dépeindre John Berendt. Un monde de privilégiés pour lesquels Appomatox, c'était hier, au pire avant-hier, et qui préfèrent oublier cet "incident", un peu comme les anciens émigrés français, obligés par la marche de l'Histoire, à cohabiter avec les rustres bonapartistes, avaient choisi de faire l'impasse sur la disparition de leur ancien mode de vie.

Dans la Savannah de John Berendt, on peut se demander s'il existe des quartiers pauvres et populeux. Les Noirs qu'on y aperçoit ont fait fortune et parrainent chaque année, eux aussi, un "bal des débutantes." Evidemment, Chablis la Travestie vient y mettre les pieds dans le plat lorsque l'occasion se présente mais Chablis est si originale, si excentrique, qu'elle ne saurait être représentative du lumpenprolétariat noir de Géorgie.

Le lecteur lit un peu comme dans un rêve. A certains moments, il peut même se demander ce qu'il fait là. Bien sûr, certains personnages sont vraiment drôles ou émouvants - parfois les deux. Mais le rythme est trop lent ; la première partie du livre, consacrée au portrait de la société savannahienne, est trop longue par rapport à la seconde - ce qui est un comble car c'est cette seconde partie qui comporte le plus de chapitres ; l'ambiguïté foncière de Jim Williams, si elle est montrée sous tous les angles, n'est pas analysée en suffisance ; quant à la fin, elle est trop neutre, pas assez osée, avançant d'un pas pour reculer de trois.

Bref, un livre bâti de bric et de broc, où la lenteur de la chronique fait de l'ombre à l'action romanesque - mais un livre racheté par quelques uns de ses "héros" et, en particulier, Joe Odom, lady Chablis et Minerva. A lire un jour que vous serez d'humeur paresseuse et assoiffée de ragots sur les riches (et moins riches) familles sudistes. ;o)
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
[...] ... "Il y a exactement vingt-et-un squares", m'apprit une vieille dame plus tard dans l'après-midi. Elle s'appelait Mary Harty. (...) Nous devisions dans sa cuisine tandis qu'elle préparait des martinis dans un shaker en argent. Quand elle eut fini, elle rangea le shaker dans un panier en osier. Elle voulait m'emmener faire une excursion, disait-elle. La journée était trop belle et mon séjour à Savannah trop court pour gaspiller notre temps à l'intérieur.

Pour Miss Harty, les squares étaient les joyaux de Savannah. Aucune ville au monde n'en possédait de pareils. Il y en avait cinq sur Bull Street, cinq sur Barnard, quatre sur Abercorn et ainsi de suite. James Oglethorpe, le fondateur de la Géorgie, en était à l'origine, affirmait-elle. Il avait décidé que Savannah serait bâtie autour de squares et que son plan s'inspirerait d'un camp militaire romain, et ce avant même d'avoir quitté l'Angleterre - avant même qu'il sût précisément à quel endroit exact de la carte il allait construire Savannah. Lorsqu'il arriva en Amérique en février 1733, il choisit d'installer la ville au sommet d'un promontoire d'une douzaine de mètres de haut, sur la rive sud du fleuve Savannah, à trente kilomètres de l'Atlantique. Il avait déjà ébauché les plans. Les rues devaient être tracées suivant un quadrillage et se croiser à angles droits, entrecoupées de squares à intervalles réguliers. Et en effet, la ville allait devenir une sorte de parterre géant. Oglethorpe fit lui-même aménager les quatre premiers squares. "J'apprécie surtout ces parcs," commenta Miss Harty, "parce que les voitures ne peuvent y circuler. Elles doivent les contourner, ce qui les oblige à rouler très lentement. Les squares sont nos oasis de tranquillité.

Tandis qu'elle parlait, je reconnaissais l'accent des gens de la côte, décrit dans "Autant en emporte le vent" - "doux et coulé, les voyelles mouillées et les consonnes amorties." ... [...]
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[...] ... Chablis s'appuya sur un coude et scruta la foule du regard, passant en revue la salle d'un bout à l'autre.

- "Tu as devant les yeux la "bonne société noire", dit-elle. "Et maintenant, tu en connais le grand secret : plus tu as la peau claire, plus tu as de chances pour en gravir les échelons.

- Toutes les débutantes n'ont pourtant pas la peau claire," remarquai-je. "La palette me paraît assez étendue.

- Ils peuvent bien choisir des débutantes de toutes les couleurs, cela ne fait aucune différence. Les filles à la peau claire sont celles qu'épousent les Noirs qui réussissent. Ca améliore leur image de marque. Les Noires peuvent être très belles mais au cas où tu ne le saurais pas, le blanc reste la couleur préférable quand il s'agit de faire son chemin. Je n'ai rien contre les Noirs de la haute. Ce n'est pas leur faute s'ils sont de couleur mais ils ont tendance à faire clan. Faut les voir à l'église épiscopale Saint-Matthew, sur West Broad Street. C'est celle où vont les Noirs huppés de Savannah. On dit qu'il y a un peigne au-dessus de la porte et que vous ne pouvez pas entrer si vous n'arrivez pas à passer vos cheveux dans le peigne sans le casser. A l'intérieur, ceux qui ont la peau la plus claire s'installent sur les bancs de devant, et les plus noirs sur les bancs de derrière. C'est la vérité, baby. Exactement comme ça se passait dans les autobus. Tu vois, en matière de préjugés, les Noirs ne sont pas en reste sur les Blancs. Crois-moi. Il n'y a pas de quoi en faire un plat, mais quand je vois des Noirs commencer à prendre les manières des Blancs, ça fait sortir la négresse qui est en moi. ... [...]
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J'avais tenté de partager mon temps entre deux villes, mais j'en arrivais à séjourner plus souvent à Savannah qu'à New York. Le climat à lui seul justifiait cette préférence. A la fin d'avril, New York luttait encore pour se libérer de l'étreinte de l'hiver, tandis qu'à Savannah un printemps chaud et clément déroulait déjà ses fastes depuis longtemps. Camélias, jonquilles et primeroses avaient fleuri en décembre et janvier, suivis par la glycine et les gainiers rouges. Puis à la mi-mars, les azalées s'étaient épanouies en gigantesques coussins blancs, rouges et vermeils. Le parfum du chèvrefeuille, du jasmin et des premiers magnolias commençait déjà à embaumer. Pourquoi retourner dans les frimas new-yorkais ?
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"Seigneur! Vous autres Yankees, vous n êtes vraiment pas fabriques comme nous, me disait Joe Odom. Nous faisons ce que nous pouvons pour vous mettre sur la bonne voie, et voyez ce qui arrive. D abord, vous vous liez d amitié avec un gars comme Luther Driggers, qui est connu avant tout parce qu'il est prêt à empoisonner toute la ville. Ensuite vous vous balladez dans une voiture dans laquelle un cochon refuserait de monter, et maintenant vous venez nous raconter que vous vous promenez avec un travelo, nègre de surcroit! Vraiment!
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"Très bien, dit il, nous voilà maintenant avec un meurtre commis dans un hôtel particulier! Bon, faisons le point. Nous avons un drôle d oiseau, spécialiste des insectes, qui rôde à travers la ville avec un flacon mortel. Nous avons un travelo nègre, un vieux qui promène un chien imaginaire, et maintenant une tante assassinée. Mon ami, vous vous apprêtez à nous faire jouer, Mandy et moi, dans un film du tonnerre!"
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