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EAN : 9782360841011
300 pages
Inculte éditions (24/03/2021)
3.35/5   10 notes
Résumé :
Sur les terres agricoles qui se trouvaient au sud de Rennes est née dans les années 60 une « ville nouvelle » : le quartier du Blosne. D’abord promesse de confort ou d’ascension sociale, l’ensemble a vieilli au fil des décennies, et les espérances se sont érodées. Au tournant des années 2010, un grand projet de rénovation est initié. Mais contrairement à ce qui se fait ailleurs, celui-ci va donner lieu à une vaste consultation appelant les habitants à associer leurs... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'ai habité ce quartier une quinzaine d'années dans les années 60-70. J'espérais trouver dans ce livre une monographie historique et sociale du quartier, de ses évolutions, de sa population. Or il n'y a même pas un portrait complet de la zone du Blosne lors de l'écriture du livre. Seulement des touches pointillistes guère éclairantes et aucune peinture d'ensemble. Sur l'évolution du quartier, quelques observations très generales, qu'on peut faire mutatis mutandis pour tous ceux qui ont été édifiés à la même époque. Mais aucun effort de les contextualiser dans le cadre de ce quartier précis sur lequel nous n'appartenons rien. Rien ? Enfin si : le projet de l'auteur a été retoqué et il est vexé. Il n'ose pas traiter les habitants d'imbéciles mais le coeur y est.
Ce qui est dommage, c'est que l'auteur juge aussi inutile de nous présenter son projet. Peut-être ne serions nous pas capables de les apprécier à leur juste valeur. Parce que quand même les conceptions architecturales de l'auteur sont un peu inquiétantes. Il loue Le Corbusier à longueur de pages, allant jusqu'à défendre son fameux projet de rénovation de Paris au début des années 50 : démolition totale de la ville et construction de quelques dizaines de gratte-ciels à la place.
On se dit que finalement les habitants du Blosne ont peut-être eu quelques bonnes raisons de chahuter l'architecte.
Mais l'auteur a trouvé la solution pour retomber sur ses pieds : ce n'est pas son projet qui est mauvais ce sont les habitants du quartier qui ne sont pas les bons. Parce qu'il y a, nous dit-on, deux catégories d'habitants au Blosne : les mauvais, des Blancs petits-bourgeois ; ce sont eux qui ont participé à l'enquête et qui n'ont pas aimé le projet. Par stupidité et égoïsme. Et les bons habitants, les immigrés. Eux, ils auraient peut-être aimé le projet, sait-on jamais ? Mais ils ne sont pas venus donner leur avis. Parce qu'ils n'ont pas osé. A cause des Blancs. Sûrement. En tout cas, si le peuple vote mal, il faut changer de peuple. Après quoi l'architecte part en mission auprès des habitants (les bons, bien sûr) afin de recueillir leur parole. Ça n'a plus rien à voir avec l'urbanisme ni avec la structure et le fonctionnement du quartier. Parce qu'en réalité, cela transparait dans les interviews, ils se foutent complètement des projets de réaménagement.
Donc, finalement, c'est vrai, ils ne sont pas contre. Mais le réaménagement, on en parle à peine. A la place, l'auteur expose ses vues sur la société. Et on a déjà lu ça mille fois. C'est toujours le même tissu d'apitoiements et d'indignations convenus, la même stigmatisation de l'égoïsme de notre société. Bref, pour moi, ça devient très emmerdant. Alors j'ai arrêté ma lecture. Mon lecteur le plus distrait a sans doute déjà compris que l'architecte ne m'est guère sympathique. C'est vrai. Outre ce que je lui ai déjà reproché, il fait preuve d'une belle hypocrisie : l'intraitable disciple de le Corbusier nous révèle que son cabinet se situe dans un immeuble mi-modern style mi-art déco du centre- ville. Selon lui, cet immeuble est immonde, mais si on voulait le démolir, la coalition des conservateurs de tout poil monterait sur les barricades. Mais au fait...qui donc contraint ce malheureux à garder ses bureaux à un endroit qui le fait tant souffrir dans sa pureté architecturale?
Ce sera mon mot de la fin.
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Ce livre est venu à ma rencontre par hasard sur l'étagère de ma librairie... La couverture m'avait attirée ainsi que l'éditeur que j'apprécie beaucoup... Et lorsque j'ai lu la quatrième de couverture, je n'avais plus le choix, il fallait que je le lise !
Ce livre est issu d'une résidence de 3 auteurs pendant 4 années dans le quartier du Blosne en ZUP sud de Rennes où j'ai grandi. J'y ai retrouvé les noms de rue, la description du quartier, de ses tours, de ses espaces verts, des regroupements de jeunes, du Triangle qui était ma bouffée d'oxygène avec sa bibliothèque, des relations de voisinage parfois tendues, du multiculturalisme... Quartier que j'ai fuit adulte notamment pour sa misère et sa violence, avant qu'il ne se métamorphose...

En dehors de cette donnée géographique qui m'a nécessairement captivée, ce que j'ai apprécié ce sont les portraits d'habitants, les anecdotes pour essayer de les comprendre au-delà des apparences et des préjugés... Ces morceaux de vie sont contés avec pudeur et bienveillance.
Et pour finir, ce qui m' a le plus interpellé est la réflexion sur la démocratie participative : comment impliquer pleinement les citoyens dans un projet ? Comment constituer un échantillon représentatif de la population ? Comment réussir à donner la parole et faire s'exprimer des personnes dans l'ombre de la société, bâillonnées par la non maîtrise du français et de nos codes culturels ?
Le portrait de l'urbaniste, expert dans son domaine après des années d'études était saisissante : accepter de remettre son travail en cause et son savoir, faire preuve d'écoute et co-construire le projet était vécu par le personnage comme une deconstruction de sa vie et de ses principes.
Une belle lecture qui me suivra longtemps personnellement et professionnellement.
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Le formidable roman choral, très intime et très politique, d'une rénovation urbaine contemporaine, et de ce que peut encore, peut-être, le volontarisme intelligent et pragmatique du vivre-ensemble.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2021/07/13/note-de-lecture-boulevard-de-yougoslavie-arno-bertina-mathieu-larnaudie-oliver-rohe/

Années 2010 : le Blosne, quartier périphérique de Rennes, la capitale administrative bretonne, issu des années 1960, doit (enfin) être rénové en profondeur, après plusieurs décennies de mesurettes d'accompagnement, tolérables car le design initial et la qualité de la construction d'époque s'étaient révélés solides, à la différence de beaucoup de réalisations urbaines de ces années dites « glorieuses ».

Aux commandes du processus de rénovation en préparation, la mairie de Rennes bien entendu, et le jeune cabinet d'urbanisme et d'architecture local de Youcef Bouras et de son associée : c'est sur eux que s'abat au premier chef la révolte apparente des habitants du quartier lors de la présentation de l'audit qui vient d'être réalisé. En un rétablissement lumineux, l'adjointe chargée du logement propose alors un processus inédit de démocratie participative, en demandant aux administrés de prendre en charge eux-mêmes la conception de la rénovation, avec le soutien technique de l'université de Rennes, soutien payé naturellement par la Mairie.

Pour la lectrice et le lecteur, aux côtés de Youcef Bouras lui-même, spectateur sceptique de ce processus né d'un désaveu qu'il digère particulièrement mal, qui sera pourtant notre principal guide au coeur de ces mois fébriles de réorientation inhabituelle d'un programme « descendant », on trouvera Saïd Layachi, lycéen passionné de cinéma qui arpente volontiers en bicross les moindres recoins qu quartier, Nicole Pierre, dame âgée et membre du club informel des « tricoteuses », aussi discret que souterrainement influent, Nadine Gaulthier, travailleuse sociale, Luis Horacio Rios, psychologue praticien, Leslie Ferrand, jeune universitaire détachée sur le « nouveau » projet, et enfin Ayham Azzam, réfugié syrien fraîchement débarqué sur les bords de la Vilaine et de l'Ille, pour organiser sous nos yeux une fascinante appréhension à facettes de la ville comme quotidien et comme politique.

À partir d'un véritable projet de rénovation urbaine, de l'un de ces exemples d'une politique de la ville trop souvent aléatoire, projet qui n'a rien de fictionnel, en mettant à profit une résidence littéraire au long cours (à l'opposé de la pratique répandue des séjours de un, deux ou trois mois qui prévalent en la matière) et en organisant entre eux trois une sorte de course de relais efficace, Arno Bertina, Mathieu Larnaudie et Oliver Rohe nous offrent, avec ce « Boulevard de Yougoslavie » (du nom de l'une des principales artères quadrillant le quartier du Blosne) publié chez Inculte Dernière Marge en mars 2021, un roman passionnant, une mise en fiction entraînante qui pousse vraiment à la réflexion de fond, à propos de l'urbanisme contemporain dans ce qu'il a de plus vivement politique, et, naturellement, à propos de bien d'autres choses qui en procèdent directement ou indirectement. Mêlant, croisant et fusionnant avec une extraordinaire habileté des thèmes souterrains plus spécifiquement travaillés auparavant par chacun des trois auteurs, déracinement (Oliver Rohe : « Défaut d'origine » en 2003 ou « Terrain vague » en 2005), heurs et malheurs de l'improvisation autogestionnaire (Arno Bertina : « Des châteaux qui brûlent » en 2017) ou détours performatifs de la parole politique (Mathieu Larnaudie : « Acharnement » en 2012 ou « Les jeunes gens » en 2018), notamment, « Boulevard de Yougoslavie » nous force avec une surprenante bienveillance, mais sans jamais relâcher sa pression littéraire et politique, à regarder dans les yeux les conséquences intimes de nos prises de décision passées et présentes, de nos actions et de nos inactions, dès lors qu'il s'agit bien de vies communes et de société opérante, capable de se projeter vers un avenir autre que celui de l'effondrement à déchirures terminales promis par l'aveuglement capitaliste persistant. Et c'est ainsi sans doute, avec une aussi belle médiation par la littérature, que, en paraphrasant la phrase précieuse d'Yves Lacoste, la géographie – dans ses acceptions les plus larges – peut bien servir d'abord à autre chose qu'à faire la guerre.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Trois écrivains non-rennais délivrent le fruit de leur travail après une résidence de quatre ans dans un quartier du sud de Rennes. Pas mal du tout ! Bien fichu, bien écrit. Un travail entre l'écrivain et le journaliste.
Un livre qui intéressera les curieux, les Rennais et les personnes intéressées par la rénovation urbaine et les limites de la démocratie participative.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
M’attendais-je à une telle bronca ? Non, même en découvrant la salle, je ne me suis douté de rien. J’ai noté que sans être pleine cela faisait beaucoup de monde tout de même, peut-être pas loin de mille personnes. Peut-être ai-je même félicité la mairie, intérieurement, d’avoir si bien fait le job… Trop souvent, il n’y a que trois pelés dans ces présentations publiques… Sans doute me suis-je dit, aussi, que c’était un signe positif, cette curiosité des habitants pour les annonces que nous allions faire ; un signe de civisme, de qualité du vivre-ensemble. Et je me souviens maintenant avoir noté qu’il me faudrait demander quelques photos de la salle au service com’ de la mairie, pour la plaquette de l’agence. Mais je ne me suis douté de rien, non. À moins que le fait de penser à quatre choses en même temps soit un signe de fébrilité, de ma part, trahissant une inquiétude animale, auquel cas j’étais la bête traquée, et la grande salle du Liberté la meute de chiens lancée à ma poursuite.
Quand un technicien a fait signe au maire de s’avancer, il a quitté la coulisse pour le centre de la scène, où une grande table avait été dressée – micros et bouteilles d’eau minérale -, et j’ai emboîté le pas de ses adjoints. Je venais de passer deux minutes à fixer les visages de chacun, sans y chercher quoi que ce soit, et n’y trouvant pas la moindre trace d’inquiétude je me suis avancé à mon tour sans deviner qu’une tension parcourait les gradins. Je n’ai pas senti qu’il y avait de l’électricité dans l’air, je n’ai pas entendu que les gens se parlaient, échangeant sur telle ou telle rumeur. Qu’ils étaient venus armés jusqu’aux dents en quelque sorte. Qu’ils allaient trépigner en attendant que soit abordé LE point pour lequel ils se sentaient des âmes de rempart ultime, des âmes de ligne Maginot.
Le maire de Rennes a pris la parole en premier, naturellement. La salle murmurait, un peu, mais c’était inaudible depuis la scène. Il a fait l’historique du Blosne, racontant brièvement qu’il avait été nécessaire, au tournant des années 1960, de commencer à réfléchir à la construction d’un grand ensemble qui accueillerait aussi bien l’immigration intérieure (la Bretagne des campagnes) que les rapatriés d’Algérie. Beaucoup d’immeubles du centre-ville étaient devenus des taudis que l’on s’arrachait tout de même, du fait du manque de logements. Pour les habitants des campagnes, pour les mal-logés du centre-ville, les premiers immeubles de l’ex-ZUP Sud furent accueillis comme des miracles de confort et de modernité, à la fin des années 1960. Le maire rappelle cela, les normes définies à l’époque dans le plan d’occupation des sols, la distance incompressible entre les constructions et la verdure (les arbres) participait d’un hygiénisme devenu la marque de la modernité. Si vous quittiez le village et les sols en terre battue ce n’était pas pour habiter à nouveau les uns sur les autres, mais ailleurs.
Ici il y a eu une salve d’applaudissements qui, parce qu’ils étaient trop appuyés et tellement soudains, nous ont tous fait relever la tête, et sourire, en direction du public, quelque chose était étrange mais on ne pouvait sans doute ni comprendre ni deviner la colère qui devait plus tard dégringoler des mêmes gradins vers nous, grande vague s’effondrant et nous roulant, incapables de nous débattre. Alors nous avons souri comme des idiots, je crois.
Le maire s’est alors interrompu et a demandé à l’une de ses adjointes de raconter la suite de l’histoire qu’il venait de commencer : comment la qualité du bâti avait permis à chacun de s’endormir sur ses lauriers ; comment rien ne fut fait, par conséquent, dans les années 1970, 1980 et 1990, pour entretenir les bâtiments de l’ex-ZUP Sud, qui allait vite compter près de vingt mille habitants de toutes les nationalités – ce n’est pas faute, pour Rennes, d’avoir eu quelques grands maires dans ces années-là ; comment nous nous trouvions désormais devant la nécessité d’agir si nous ne voulions pas aller au-devant d’un problème social colossal, et de problèmes d’hygiène et de salubrité qui allaient devenir impossibles à résoudre. Il en allait du confort des habitants, de leur sécurité. C’était aussi une question de patrimoine, les copropriétaires ne pouvant laisser les biens perdre de leur valeur sans lever le petit doigt.
N’ayant pas encore la parole, j’étais inactif et, de ce fait, pieds et poings liés à cette tension qui montait. Les minutes s’étiraient, la rumeur enflait. Les gens se faisaient moins discrets. L’oratrice se cherchait une contenance, elle a pris la feuille A4 sur laquelle se trouvaient résumées les grandes lignes de notre étude, elle l’a brandie entre l’auditoire et elle, mais parce qu’elle tremblait un peu ou parce que les spots étaient bien trop puissants, la feuille semblait être rongée par ce surcroît de lumière blanche, les bruissements, les messes basses, la toux des uns et des autres, tout cela rongeait la feuille, oui, comme autant de chenilles la dévorant, et les ressorts des sièges qui disent, à la place de l’occupant lui-même, qu’il y a malaise, une mauvaise position, un inconfort, les mandibules des chenilles, les premiers « Pfffffff » plus sonores que les autres, un agacement qui me préparait à concéder que cette étude était amendable, discutable ?
Et quand j’ai enfin pris conscience de la tension, il était trop tard, elle allait exploser. Bien évidemment je n’aurais pas pu empêcher qu’elle explose car elle puisait son énergie à une source très profonde, qui avait à voir avec la nature même de cette étude, mais j’aurais pu, à tout le moins, me composer un visage, anticiper. Les parents qui savent leur enfant mal formé sont préparés, ceux qui découvrent leur enfant mal formé au jour de sa naissance dégringolent d’un sommet d’émotions qui compte parmi les plus élevés du monde. Inévitablement, à la façon que j’ai eue de me crisper j’ai compris que je prenais les sifflets pour une agression raciste. Ils sifflaient l’Arabe de service, voire peut-être l’Arabe qui a réussi, c’est-à-dire le traître. C’est mon corps, et la mémoire du corps, des peurs enregistrées. Instantanément, les anticorps se sont répandus, ce n’était pas des sifflets racistes, je me suis dit, ils auraient sifflé un urbaniste blanc, chrétien, n’importe qui, si celui-ci avait signé – pour son agence – le même audit du Blosne.
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"En quelque sorte je suis sorti de cette demi-heure sans rien savoir de cet homme, en tout cas rien de ce qu'il pense du Blosne.
- Il ne suffit pas de passer la parole, il faut aussi revenir sur des décennies de confinement dans le silence. Ça ne suffit pas de dire à quelqu'un : tiens, c'est bon, cette année tu as le droit de t'inscrire au marathon pour que la personne soit capable de le courir...
- En effet...
- Et il ne suffit pas d'apprendre à parler à ceux qui se taisent, il faut encore apprendre à passer la parole."
Pan ! dans ta gueule.
Et elle est retournée à son silence.
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Les yeux de deux personnes que je ne connais pas (mairie ? préfecture ?) se transforment en sabres laser comme ceux de l’adjointe. Pour eux, faire cette place aux habitants du quartier ne reviendrait pas à laisser sa bite au vestiaire. Il semblerait même que ça puisse être une façon inédite de rester fidèle à l’idée d’un pouvoir, ou d’un coup d’éclat qui en impose.
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Urbanistes, nous devons faire le contraire de ce que font les cyniques. Je parle d’intérêt général, oui. Si les gens ont dans la rue des lieux pour se parler, si on réussit l’aménagement d’un petit parc, s’ils font corps, nous soignons l’intérêt général mieux qu’en faisant repeindre une cage d’escalier.
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Vidéo de Arno Bertina
Dès 19 heures ce lundi 13 mars, retrouvez notre émission spéciale sur le mouvement contre la réforme des retraites, face à l'intransigeance du pouvoir. Plus d'une trentaine de personnalités s'exprimeront sur les causes et les risques de cette attitude, à l'orée d'une semaine décisive.
Des mobilisations historiques contre la réforme des retraites se succèdent depuis maintenant plusieurs semaines, et il ne se passe rien. Ou plutôt : Emmanuel Macron et son gouvernement ne consentent ni dialogue, ni compromis à la hauteur de cette contestation massive, qui traverse les sensibilités politiques, les générations et les catégories sociales. Illustration 1
Comment comprendre ce déni démocratique ? Comment le vivent celles et ceux qui partagent le refus de cette réforme, l'expriment dans la rue, et le portent en tant que responsables politiques et syndicaux ? Quelle issue à cette impasse qui heurte et interroge ?
Voilà les questions que la rédaction de Mediapart posera aux travailleuses et travailleurs, et aux nombreuses personnalités du monde syndical, politique, intellectuel et artistique qui interviendront lors d'une soirée spéciale en direct et au coeur de notre rédaction, ce lundi 13 mars, à partir de 19 heures.
Cette émission aura lieu au seuil d'une semaine décisive, avec une nouvelle journée de mobilisations et le vote final de la loi par l'Assemblée nationale et le Sénat... à moins que le pouvoir n'aille encore plus loin dans sa stratégie du passage en force, en usant du 49-3.
Se succèderont sur notre plateau près de quarante invité·es : Philippe Martinez, François Hommeril, Yvan Ricordeau, Annick Coupé, Caroline de Haas, Michèle Riot-Sarcey, Jérôme Guedj, Aurélie Trouvé, Michaël Zemmour, Valérie Damidot, Sylvie Kimissa, Mouloud Sahraoui, Yann le Lann, Vincent Jarousseau, Arno Bertina, Lucie Pinson, Yanis Khames, Geneviève Fraisse, Manès Nadel, Rachel Keke, Youlie Yamamoto, Anne-Cécile Mailfert, Isabelle Pettier, Yanis Khames, Adrien Cornet, Simon Duteil, Pascale Coton, Karel Yon, Éléonore Schmitt, Sylvain Chevalier, Benoît Teste, Sophie Binet, Cyrielle Chatelain, Aurore Lalucq, Jean-Michel Remande, Mimosa Effe, Agnès Aoudai, Djamel Benotmane.
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