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EAN : 9782913904668
190 pages
La Chambre d’échos (10/02/2018)
3.58/5   6 notes
Résumé :
«Quand j ai écrit ce livre, Ulysse, mon petit-fils à qui je m'adresse avait 2 ans. Aujourd'hui il en a 17. Si le monde a changé, le passé, celui de ma famille et celui de l'Europe Centrale, reste identique : douloureux, tragique. C'est ce passé-là que je voulais raconter dans ce livre, roman vrai oscillant entre dérision et émotion, désespoir optimiste et joie de vivre pleine de larmes, entre Est et Ouest, entre un monde disparu et un présent incertain. Mais Ulysse ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Adam BIRO remonte 7 générations plus tôt dans sa famille pour raconter à son petit-fils, Ulysse (mais également Isidore) qui ils sont, d'où ils viennent et l'impact de l'histoire sur la famille au fil des années. Il relate son enfance et les témoignages recueillis des siens.

Un témoignage intéressant, mais qui reste une histoire de famille. Difficile pour ceux qui ne font pas partie du clan d'y être sensible, bien que des malheurs aient frappés cette famille hongroise et juive.

Je remercie Babelio et les éditions « La chambre d'échos » pour l'envoi de ce livre qui est d'une grande qualité. J'ai également apprécié la très belle couverture.
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Merci à Babelio et aux éditions Chambre d'Échos pour ce livre obtenu dans le cadre d'une opération masse critique.
J'aime beaucoup les romans sur les histoires de famille et c'est pourquoi j'ai choisi ce livre. Adam Biro retrace, avec humour et émotions, l'histoire de ses ancêtres en partant de son arrière grand-père jusqu'à ses parents à travers différentes anecdotes et photos d'époque.
Si le ton du roman est plutôt triste (il faut dire que la famille de l'auteur n'a pas été épargnée par les horreurs des différentes guerres), on ressent tout l'amour que l'auteur porte à ses « ancêtres » aujourd'hui disparus.
Dans l'ensemble, j'ai bien aimé ce roman mais j'ai été un peu gênée dans ma lecture par le style d'écriture de l'auteur.
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Tout d'abord, Merci à "La Chambre d'échos" ainsi qu'à Babélio pour m'avoir permis de découvrir ce très joli livre.

Ce qui m'a particulièrement plu c'est le fond, l'idée. En effet, j'adore les histoires de vie et "les ancêtres d'Ulysse" est un magnifique cadeau de mémoire.
L'auteur y présente ses différents ancêtres et nous raconte diverses anecdotes qui expliquent, in fine, que Monsieur Biro ne vive plus en Hongrie mais bien en France.
J'ai aimé, aussi, le fait qu'il agrémente son livre d'anciennes photos de ses ancêtres et, ce qui m'a touché, c'est que je connaissais certains endroits évoqués puisque je suis allée plusieurs fois à Budapest. (en tant que touriste, ce qui change tout de même la perception que l'on a d'une ville).

Ce que je n'ai pas aimé dans ce livre, c'est la forme. l'objectif premier de l'auteur en écrivant ce livre était de raconter son histoire familiale à son fils : objectif atteint je pense mais, le souci, c'est qu'il utilise des traits d'humour ou des références que lui seul peut comprendre et là, j'avoue, que moi cela m'a un peu "perturbé". Il y a des "codes" des "pré-requis" que je ne possédais pas pour pouvoir apprécier ce livre à sa juste valeur.

Je voudrais encore ajouter que j'ai apprécié le choix de la couverture : c'est un détail mais je trouve que, parfois, c'est la couverture qui fait la différence. Dans ce cas, l'illustration est bien choisie.

En conclusion, c'est une histoire qui vaut la peine d'être lue pour qui apprécie les histoires familiales et les traditions juives.
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En vidant la maison de ses parents morts, Adam Biro retrouve un tas de documents, des photos, des papiers d'identité, des textes écrits par sa grand-mère... Il va s'appuyer sur ces documents et ses souvenirs pour raconter à son petit-fils, âgé de deux ans à l'époque, l'histoire de ses ancêtres. Et à travers ce récit, il nous raconte l'histoire des juifs en Hongrie durant le XX° siècle.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Cela fait soixante-dix ans qu'elle attend, cette auto, qu'elle attend que j'en parle, même si je n'ai pas soixante-dix ans ; le seul, l'unique, le dernier qui puisse encore en parler avant qu'elle ne rejoigne le néant faute de ... de quoi, de qui? de moi, moi seul...
Les voitures, les choses, n'importe quoi, c'est comme les hommes, tout comme eux; elles existent aussi longtemps que quelqu'un s'en souvient. On n'entrepose dans les cimetières que la matière. Aucun cimetière, ni pour humains, ni pour voitures, ne conserve les souvenirs ; seule la mémoire de quelqu'un, son verbe, quand il en parle..
Je suis un cimetière vivant, oui, vivant, moi, je vis, et mes morts
aussi, avec moi, aussi longtemps que moi. Vous, ici, vous n'êtes au
courant de rien. Regardez cette boîte de photos ! Vous y jetez un coup d'œil pour la première fois. Remarquez, je pense, sans vous le dire, que votre attitude est saine. Ne pas se complaire dans le passé mort vous aide à vivre. Quant à moi, c'est tout le contraire, et ceci ne m'aide en rien. Même pas à mourir, puisque j'ai peur de la mort.
Quand je mourrai, mourront avec moi la voiture de pompier rouge en plastique qui a fondu dans le four de la cuisinière où je l'ai mise pour qu'elle y éteigne le feu, le petit laboratoire de chimie reçu de ma mère, et le tricycle que j'ai laissé devant le portail de la maison [...]
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Comme quoi, même dans des systèmes comme celui-là, il y a des failles, des trous, ces systèmes sont faits par des hommes, des salauds, certes, mais des hommes, et ce sont d'autres hommes qui font les trous et ce sont encore des hommes qui s'y engouffrent.

*

- Tu veux te fondre dans le grand trou ? Disparaître ? Il faut vivre. Etre. Et pour être, il faut s'inscrire dans le monde. Briguer les honneurs, aussi, les titres…
- les médailles, les diplômes, les rubans, les cartes de membre, les membres à crédit, la plume dans le cul…
- la reconnaissance des autres, de ceux qui t'entourent.

*

Mes rapports avec la maçonnerie sont ambigus. Anarchiste que je me sens, fièrement nidieunimâitre-iste depuis longtemps mais surtout depuis que j'ai quitté leur pays d'organisations-groupements-cellules-associations-syndicats-sociétés-partis — quoi, partis ? Le Parti ! — le tout très soucis et très contrôlé, je ne m'inscris nulle part, je ne fais partie de rien. Même chanter en coeur m'est insupportable. Je suis rétif à toute obéissance et obédience.

*

C'est l'un des miracles de ce pays [France] : il peut vous faire croire que vous y êtes à la maison. Chez vous. J'aime ce pays — qui est mien, que je ressens comme mien — mais peut-on aimer un pays ? n'est-ce pas soi-même qu'on aime, toujours, à travers un endroit, une personne ? —, ce pays que je vois de l'extérieur comme un Hongrois. Un jour, j'ai roulé en voiture dans un vieux quartier de Paris avec un célèbre photographe français [Robert Doisneau]. Il pleuvait, et mon passager m'a indiqué les pavés luisants. Regardez monsieur Adam, m'a-t-il dit, je ne vois ces pavés que depuis que j'ai vu les photos de Brassaï. Et savez-vous pourquoi lui, il les a vus ? Parce qu'il n'était pas né ici. C'était le meilleur photographe de Paris, parce qu'il voyait Paris avec un regard d'étranger, neuf, de l'extérieur.
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Video de Adam Biro (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Adam Biro
André Comte Sponville interviewé au Casino de Morges pour son livre "Dictionnaire amoureux de Montaigne" aux éditions Plon avec le Club du Livre https://club-livre.ch/
Né le 12 mars 1952 à Paris, dans une famille déchirée, André Comte-Sponville s'est « découvert peu doué pour la vie, peu porté au bonheur, davantage doué pour l'angoisse, la mélancolie : raison pour laquelle j'ai besoin de philosopher. » Agrégé de philosophie en 1975, André Comte-Sponville enseigne à partir de 1976 la philosophie. Il a été membre du Comité consultatif national d'éthique de 2008 à 2016. Traduit en 24 langues et a vendu plus de à 300 000 exemplaires (hors poche) sur un seul de ses livres : Petit Traité des grandes vertus.
Distinctions
1996 : Prix La Bruyère de l'Académie française pour son livre Petit Traité des grandes vertus. 1996 : chevalier de la Légion d'honneur. Doctorat honoris causa de l'université de Mons-Hainaut, en Belgique.
Oeuvre
-Traités de sagesse -Traité du désespoir et de la béatitude Tome 1, le mythe d'Icare, 1984. Tome 2, Vivre, 1988. -Une éducation philosophique 1989. -L'Amour la solitude, Paroles d'Aube 1992. -Petit Traité des grandes vertus 1995. -L'Être-temps, 1999. -Le Gai Désespoir, Alice Éditions, Liège, 1999. -Chardin ou La matière heureuse, Adam Biro, 1999. -Le Bonheur, désespérément, Pleins Feux, 2000. -La Vie humaine, Hermann, 2005. -Le Sexe ni la mort. Trois essais sur l'amour et la sexualité, Albin Michel, 2012. -Du tragique au matérialisme (et retour), 2015.
Propos 
-Impromptus, 1996. -Douze articles écrits. -Le Goût de vivre et cent autres propos, Albin Michel, 2010. -L'Inconsolable et autres impromptus, 2018. -Contre la peur, et cent autres propos, Albin Michel -Recueil de chroniques publiées dans diverses revues.
Aphorismes
Du corps, 2009.
Études éthiques
-Valeur et vérité. Études cyniques,1994. -Le capitalisme est-il moral ?, Albin Michel, 2004. -L'Esprit de l'athéisme. Introduction à une spiritualité sans Dieu, Albin Michel, 2006.
Essais à partir de philosophes
-« Je ne suis pas philosophe » : Montaigne et la philosophie, Honoré Champion, 1993. -Camus, de l'absurde à l'amour (en collaboration), Paroles d'Aube, 1995. -Le Miel et l'Absinthe. Poésie et philosophie chez Lucrèce, Hermann, 2008. -Lucrèce, poète et philosophe, La Renaissance du Livre, 2001. -Dictionnaire amoureux de Montaigne, Plon, 2020.
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