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sur 2163 notes
Terminons la mémorable année 2020 en légèreté, avec ce roman épistolaire sympathique et addictif, parfait pour se changer les idées pendant les vacances. J'ai englouti cette correspondance entre un célèbre écrivain et une lectrice très particulière presque d'un trait, curieuse d'en savoir plus sur l'identité et les motivations de cette mystérieuse correspondante, sur le contenu de la fameuse enveloppe qu'elle a fait à son auteur fétiche et, bien sûr, de découvrir où cette joute littéraire pourrait bien les mener…

Je retiens surtout le plaisir de céder à cette curiosité et l'humanité des protagonistes. Les anecdotes et réflexions échangées (sur la vie, les doutes, la famille ou l'écriture) sont divertissantes, j'ai aimé leur autodérision. Je n'ai certes pas été jusqu'à me mettre à danser aussi, mais ce roman léger transmet de bonnes ondes… et donne sérieusement envie d'écrire des lettres !
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J'ai terminé ce livre il y a quelques semaines et je n'arrive pas à donner mon avis sur ma lecture depuis. J'ai choisi ce livre à la médiathèque de mon village pour de mauvaises raisons. Deux auteurs donc un de trop pour moi, un échange épistolaire, une lecture facile pour une fin d'année chargée et un cerveau surchargé. J'ai même poussé le vice à choisir le livre en gros caractères pour ne pas avoir à sortir les lunettes.


Je pouvais commencer à lire cette histoire que je pensais insipide. Mais si Pierre-Marie écrivain en panne d'inspiration est prévisible, Adeline, bourrée d'humour, entretient le suspense. Leur échange autour de ce paquet envoyé par Adeline va prendre un tour inattendu. de confidences en vérités, de séduction en vacheries, leur destin est lié, mais si vous voulez tout savoir, et bien, il vous faudra lire ce récit drôlissime et émouvant parfois. Je l'ai lu d'une traite, je l'ai aimé et j'y pense encore avec sourire.
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« Est-ce que nous sommes les personnages d'un conte électronique ? »

Très agréablement surprise par cette lecture. Un roman sous forme d'échange de mails, je m'attendais à une relation binaire. Et c'est là que j'ai été ravie car non seulement la personnalité des rédacteurs est bien développée (surtout Pierre-Marie, écrivain) mais des échanges se font également avec d'autres protagonistes, qui ont tous un petit quelque chose d'agréable, d'humain.

Le plus dans ce roman épistolaire : les états d'âme, les joies et petites contrariétés de l'écrivain, ses relations avec son éditeur... tout ce décor du monde littéraire en filigrane était intéressant. « La littérature n'est que mensonge, enfin invention, ce qui est la même chose, l'invention étant un mensonge avoué par avance, non ? »

Sur le métier d'écrivain : « Non, je n'écris pas pour moi. ... J'essaie juste d'avoir un peu de talent pour les régaler. » Alors voilà, je me suis régalée ! Un roman touchant. « L'art peut transcender, sublimer, nos malheurs devenant notre matière première. » « De ces trous de l'âme d'où s'écoulent nos souffrances. »

« Et n'oublie pas qu'il y a une vie en dehors des livres, hein ? Une vraie vie, pleine de vrais gens. »
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Ce roman épistolaire à quatre mains, nous fait partager les échanges de mails entre plusieurs personnages dont Pierre-Marie Sotto, 61 ans, écrivain reconnu, en panne d'inspiration et ses correspondants : Adeline, sa principale interlocutrice qui lui a adressé une mystérieuse enveloppe, Josy et Max un couple d'amis, Gloria la fille de sa dernière épouse disparue, Olivier son éditeur, et Lisbeth, la copine de Josy.
Avec ce livre, je suis vraiment sortie de ma zone de confort. Il ne raconte que des histoires d'amour « hors-sol ». Je ne m'attendais pas à cela de la part de l'auteur des "Larmes de l'assassin" et de celui de "La rivière à l'envers",pour leur passage à la littérature adulte. Chagrin d'amour, trahison, aventures d'un soir, badinage, jeu de séduction, amour pour les enfants, mariages heureux et mariages ratés, un vrai concentré de vie. Sur le sujet, il doit y avoir toute la gamme.
Pas le moindre problème historique, sociologique ou politique à l'horizon, rien que des sentiments sur 280 pages, je me suis sentie comme orpheline, s'il n'y avait ce dialogue assez intéressant sur la vie et l'écriture, la réalité et la fiction.
Comment rendre compte d'un objet pareil quand on est dérouté ? D'abord, ça se lit bien, l'écriture est fluide pleine de trouvailles et de bons mots, un vrai régal. Les auteurs sont des virtuoses. Par moment on peut déplorer des longueurs dans les épanchements, Mais on fait comme lorsqu'on écoute patiemment au téléphone une copine qui vous raconte ses chagrins d'amour. Et l'issue est totalement prévisible, comme pour une comédie romantique à diffuser en prime time.
Les écrivains sont de bien curieux personnages de roman, ils font feu de tout bois, ils s'inventent en permanence, on ne sait jamais trop la limite entre la vérité et le mensonge, s'ils sont dans la réalité de l'échange ou dans la création. Ainsi, l'anecdote sur le grand-père à Verdun est resservie à tous ses correspondants, jusqu'à ce que Pierre Marie avoue qu'il l'a empruntée d'un autre. Raison de plus d'imaginer que cette correspondance dont il évalue avec Adeline, le volume, en la comparant en nombre de pages à l'un de ses livres, ne soit en fait que la matière de son prochain livre. La fiction prend racine dans la vie. Les mots dévoilent et dissimulent avec autant d'énergie ce qu'on est. Et puis ce débat quasi philosophique, entre les adeptes des parenthèses, et ceux des points de suspension, au-delà de l'humour, la question du sens est posée.
C'est cette réflexion sur la langue et la vie qui m'a plu au-delà de cette histoire. Une bluette sentimentale et optimiste ça ne fait de mal à personne, par les temps qui courent, et je suis ravie de pouvoir grâce à Babelio et l'éditeur rencontrer les auteurs un mercredi de mars à Paris.


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"Et je danse aussi " s'est retrouvé dans mes livres à lire, sans doute car j'ai lu sur Babelio une critique tentante mais une fois en main j'ai hésité à le lire car la quatrième de couv ne me tentait pas et puis je redoutais de m'ennuyer ou encore de lire un roman feel good sans intérêt. Mais je me suis lancée tout de même et je n'ai aucun regret. J'ai passé un moment drôle et émouvant à lire cet échange épistolaire entre Adeline qu'on apprend à connaître au fur et à mesure des pages et Pierre-Marie écrivain ayant reçu le Goncourt .
On se demande pendant un temps les raisons de ces échanges, on ne l'apprend véritablement qu'au trois quarts du livre, sauf pour ceux qui ont un esprit à la Miss Marple (ce qui n'est pas mon cas).
Les échanges sont drôles et émouvants comme je l' écris plus haut et il y a aussi une petite note d'intrigue qui nous titille tout au long du livre.
Ce n'est pas un roman alambiqué mais un roman doux, idéal pour les vacances ou pour les fins de vacances afin de les terminer sur une note légère bon enfant avec un petit brin d'humour. Et puis, à travers ces échanges, différents thèmes sont abordés (que je ne dévoilerai pas ici) et rendent ce roman peut-être moins léger qu'il peut paraître dans une première impression.
Les personnages d'Adeline et Pierre-Marie sont bien évidemment attachants mais les autres, car on fera la connaissance avec leur famille, certains de leurs amis sont eux aussi émouvants. J'ai un petit faible pour Gloria que je trouve très attendrissante.
C'est un roman très agréable à lire et qui tout en faisant sourire vous donne envie d'avancer et peut-être danser aussi...
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Quelle lecture prenante ! Il ne m'aura pas fallu longtemps pour parcourir toutes les pages de ce roman. Déjà à la base, j'ai un faible pour les romans épistolaires, mais j'ai beaucoup aimé celui-ci.

Il traite de nombreux sujets, parfois légers, parfois douloureux, mais toujours en subtilité et en douceur. Impossible de ne pas s'attacher aux personnages, impossible de ne pas ressentir leurs émotions.

Pierre-Marie Sotto et Adeline Parmelan commence une véritable amitié par hasard, et grâce à un lourd secret qui pèse sur chacune de leurs vies respectives. Je n'en dirai pas davantage car ce serait gâcher l'histoire et ce serait vraiment dommage de ne pas se plonger dans cette lecture. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il s'agit d'un coup de coeur car je n'ai pas eu cette petite pointe de nostalgie en refermant ce roman, mais c'était une lecture sublime malgré tout. Beaucoup de sentiments, beaucoup de réflexions sur la vie.
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J'adore les livres –tisanes de fleurs bleues et un bouquet de bons sentiments.
Et j'ai été servi avec ce livre qu'on m'a prêté aussi…
Il s'agit d'une belle correspondance épistolaire que j'ai aimé.
Adeline et Pierre-Marie se confient l'un à l'autre sans artifice à travers des anecdotes quotidiennes auxquels ils rajoutent cette pointe d'humour et d'émerveillement qui fait du bien.
J'ai suffisamment aimé ce livre pour avoir raté plusieurs stations de métro plongé dans mon livre :-))))
Un livre addictif qu'on a du mal à lâcher !
Petit bémol pour le coup de théâtre ; qui pour moi est un peu tiré par les cheveux !
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Je connaissais déjà ces deux auteurs séparément, notamment pour des ouvrages classés "jeunesse", et voilà que pour notre plus grand bonheur ils s'associent pour cette duologie, formée de "Et je danse, aussi" suivi par "Oh happy day". Alors certes ce premier opus est paru il y a déjà cinq ans, j'eusse pu le lire bien avant. En plus il figurait en bonne place dans la plupart des Cdi de lycée où j'ai "oeuvré" (bien qu'à mon sens il ne s'adresse pas vraiment à des ados, ni même à des jeunes adultes). Pourquoi l'avoir ignoré si longtemps, me demanderez-vous ? C'est totalement irrationnel, mais je pense que j'avais peur d'être déçue. Je savais qu'il s'agissait d'un roman épistolaire, mais sous forme de mails, et je me disais vaguement que ce serait de l'écriture bâclée, de moindre qualité en quelque sorte. Ah, préjugés, que d'occasions ratées en votre nom ! Mais puisque me voilà à vous adresser "ces petits signes noirs", c'est que j'ai finalement su passer outre mes résistances, et bien m'en a pris. Déjà ces mails pourraient parfaitement être de "vraies" lettres pour la plupart, ni abréviations ni écriture façon sms, mais de belles phrases bien tournées, un vocabulaire riche et mélodieux (oui, j'ai vraiment trouvé ces messages très musicaux, tant par le rythme des mots que par certaines références), un crescendo dans l'intensité de la relation entre Pierre-Marie et Adeline, bref tout ce qu'on trouve dans un bel échange épistolaire "classique". Ma vision des deux personnages principaux a évolué tout au long de ma lecture, au début je voyais Pierre-Marie comme l'écrivain prétentieux à qui son prix Goncourt a fait enfler les chevilles, et qui, bien que n'écrivant plus depuis des années continue à se sentir bien supérieur à ses humbles lecteurs. Quant à Adeline, elle me faisait un peu pitié à s'accrocher, à insister pour qu'il daigne jeter un regard à ce qu'elle lui avait envoyé. Mais j'ai très vite sympathisé avec chacun d'eux, Pierre-Marie s'est humanisé, et Adeline m'a prouvé qu'elle avait quand même de la ressource, malgré sa fâcheuse tendance à s'auto-dénigrer ! Et quel humour ! Mes zygomatiques ont bien travaillé pendant ma lecture, et pourtant ils étaient plutôt en berne ces derniers temps !
Mais il ne faut pas s'y tromper, il n'y a pas que de la légèreté dans ces échanges, la vie de nos deux héros n'étant pas faite que d'aimables considérations sur leurs occupations et le paysage alentour. On y évoque également des pertes cruelles, des deuils, des séparations pas digérées et de grandes tristesses. D'ailleurs le point de départ de cette correspondance est justement lié à l'une de ces situations dramatiques, mais de demi-vérités en atermoiements, on n'en comprendra le fin mot que dans le dernier tiers du roman.
Les personnages secondaires, avec lesquels Pierre-Marie échange également quelques messages, contribuent à donner un contexte, une épaisseur à l'histoire, c'est grâce à eux que l'on découvre certains éléments du passé (je pense notamment à Gloria, belle-fille de Pierre-Marie), ou que l'on cerne mieux sa personnalité (les échanges avec Max et sa Josy, hilarants !) La seule qui ne m'a pas enthousiasmée, c'est Lisbeth, la saute-au-paf dont je n'ai pas compris l'utilité...
Par contre j'ai mieux compris au fur et à mesure que j'avançais dans le roman cette couverture qui me semblait plutôt étrange à première vue avec ce poussin, cette vieille radio, ce vélo et cette carte à jouer...tout fait sens après coup ! Et à peine tournée la dernière page, je me suis ruée sur "Oh Happy day", où j'espère retrouver l'atmosphère délicieusement complice des échanges entre Adeline et Pierre-Marie.
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Et je danse aussi ou comment je me suis laissée entraîner dans la ronde sans y prendre garde.
Tourbillons d émotions, rires souvent, tendresse, colère, désespoir, empathie... une palette d émotions que je ne pensais pas ressentir avec une histoire basée sur un échange de mails.
Tout commence bizarrement. Pierre Marie sotto écrivain talentueux recompense par un Goncourt reçoit une grosse enveloppe qu' il ne souhaite pas ouvrir. Encore une lectrice qui doit lui soumettre un manuscrit. Il décide de renvoyer la lettre à l expéditrice qui au dos de l enveloppe lui a laissé son adresse mail. Prise de contact. Adeline lui demande de ne pas ouvrir la fameuse lettre. Bizarrement un échange de mails se met en place , une sorte d' amitié se tisse, l' anonymat de l 'écran permet les confidences. On entre dans l' intimité des personnages. On apprend des choses graves sur chacun. Pierre Marie et adeline sont touchants et en même temps drôles.
Ce roman m a touché car je me suis vue il y a quelque temps échanger avec un membre de babelio. La discussion en privé est partie d une citation , j allais dire banale, mais pas tant que ça puisqu' elle a suscité un message privé d une personne qui a su lire au dela de ma citation. Échanges de messages privés. Et voilà que derrière mon clavier je me mets à lui parler de choses que je ne confie jamais, je déverse un gouffre de douleurs à cette main tendue au bord du ravin. Je pleure derrière mon écran. Mais moi aussi je me suis remise à danser. Merci ceache. Merci Pierre Marie et Adeline pour ce moment d humanité. Merci Gwen qui m a permis de découvrir cette belle histoire.
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Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates", "quand souffle le vent du Nord, " Inconnu à cette adresse " et j'en passe : les romans faits exlucisvement sous forme épistolaire réserve souvent de bien belles surprises et jusqu'à présent, à une ou deux exceptions près la littérature française s'y était pas engagée avec énormément de réussite.

Heureusement, deux auteurs, plutôt au départ spécialisés dans la littérature jeunesse s'y prêtent avec bonheur, avec un échange non pas de lettres mais de mails entre Pierre-Marie Sotto, écrivain prix Goncourt de 60 ans, en panne d'inspiration et désabusé et Adeline, une mystérieuse jeune femme qui lui a envoyé une mystérieuse enveloppe.

Suspense, rebondissements, situations cocasses, malentendus s'enchaînent au fil de cette correspondance addictive et jubilatoire, qui parvient à tenir en haleine le lecteur.

Les auteurs ont la bonne idée de relancer la machine roman épistolaire des temps modernes qui pourrait tourner à vide à mi parcours en intégrant d'autres correspondants, comme Josy et Max des amis de longue date de Pierre Marie Soto ou encore Olivier son éditeur, donnant plus de cocasserie e touche d'humour rafraîchissante. avant d'aller vers plus de profondeur, dans les dernières pages.

On aime l'écriture enjouée, aérienne, sautillante, qui donne la pêche et le sourire comme le bon feel good book que ce Et je danse aussi est incontestable, malgré un dénouement un poil attendu.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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