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4,05

sur 12599 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cette dystopie nous montre la décadence de la société qui ne va chercher que du divertissement. La culture , ainsi que le temps que l'on pourrait consacrer à soi et à sa famille. Un triste constat est fait par Montag : il ne connaît pas sa femme. Ce triste parallèle se fait ressentir encore plus actuellement et après le premier confinement ou les couples, et familles ont dû réellement apprendre à vivre ensemble. Certains couples se sont soudés alors que d'autres se sont défaits. À la fois un message sur notre culture qui est fragile, mais c'est aussi un message sur l'importance de parler entre nous. Une dystopie à lire, à la fois pour son message principal, mais également pour ses nombreux sous texte.

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Lien : https://dyslectrice.fr/fahre..
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Superbe roman qui décrit un monde dans lequel les livres sont interdits, leur possession comme leur lecture.
On suit ici Guy, un pompier, dont le métier est alors de brûler ces livres. Lorsque piqué par la curiosité d'en lire, il en découvre la richesse, comprend la détresse, et la folie qu'ont les gens à braver l'interdit pour en posséder, il ne pense alors qu'à une chose, sortir de ce "monde" supposé être merveilleux et réveiller les consciences.

J'ai adoré l'évolution du personnage. Lui qui au départ prend du plaisir à brûler les livres mais qui finit par tout risquer pour les sauver.
Ce livre constitue également une critique de la société de l'époque mais qui correspond encore actuellement à la nôtre. le ton est juste et l'analyse est fine.

Triste monde que celui sans livres ... En espérant que cela n'arrive jamais, que deviendrions-nous ? Pas le monde décrit par Ray Bradbury j'espère ?
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Nous suivons, au travers du langage poétique de Ray Bradbury, l'itinéraire d'un pompier pyromane brulant des livres et les habitations qui les renferment au sein d'une société futuriste où le livre est vu comme un objet abrutissant, dangereux, à bannir.
Vous croyez lire un roman de science-fiction, d'anticipation d'une société redoutée par son contemporain, mais ce livre est beaucoup plus que cela. La poésie règne en maître, les métaphores stylistiques sont omniprésentes et rendent le récit totalement différent des autres romans du genre.
Nous assistons, nous vivons même, le moment précis du basculement psychologique du personnage principal, Montag, se réveillant de sa léthargie sociétale, de sa passivité familière, se demandant mais pourquoi fais je cela…
Récit court, intense, beau, dénonçant de multiples facettes de la société d'alors, qui ne nous est pas si étrangère de nos jours.
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Un livre terrifiant qui montre le pouvoir exorbitant des écrans et l'importance des livres pour la civilisation. Un roman glaçant qui oblige à réfléchir et à s'interroger sur les dérives de la société et la négligence des livres. Il a été adapté par François Truffaut.
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Si dans le futur en proie dans une guerre on interdisait de lire.
Guy Montag vit dans ce futur et fait parti de la brigade de pompier 451 qui n'aura plus le rôle de sauveur mais de destructeur.
Quiconque sera vu en possession d'un livre sera puni et tout ouvrage sera détruit dans les flammes, voici le rôle d'un pompier.

Guy mène sa petite vie avec sa femme Mildred sans se poser de questions.
Un beau jour il fera la rencontre de la jeune Clarisse, cette demoiselle à l'esprit ouvert lui fera découvrir de nouvelles choses et surtout de le faire douter dans sa mission et le système totalitaire qui subit.
Il franchira le point de non retour en volant un livre des flammes. Il veut comprendre les livres et pourquoi sont-ils aussi dangereux.

Suite à cette découverte, Montag part en croisade contre le système et essaie de trouver de l'aide pour le renverser.

Farenheit 451 est un monument de la science fiction qui n'a pas prit une ride.
J'ai pris un énorme plaisir à découvrir cette oeuvre même si j'avoue que le style d'écriture de Ray Bradbury m'a un peu dérouté au départ avec ces nombreuses métaphores qu'il utilise pour son roman.
J'ai trouvé l'intrigue vraiment intéressante sur le totalitarisme et la censure. Il manque pas de rythme et il a un côté dramatique.
Guy Montag est un personnage intéressant et son rôle de destructeur au départ puis de sauveur est vraiment intriguant.

Au final je ne peux que vous recommander ce grand classique de la littérature SF.
Ray Bradbury a su retranscrire dans son roman les dérives du monde contemporain et qu'un peuple sans culture est un peuple sans identité.
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451 degrés Fahrenheit représente la température à laquelle, selon l'auteur, le papier s'enflamme et se consume. Cela correspond environ à 232,8 degrés Celsius.

Le titre de l'ouvrage étant désormais clarifié, on découvre rapidement que ce livre est une dystopie d'une société future où la lecture, source de réflexion, est considérée comme un acte antisocial et la détention de livres est interdite pour le bien collectif.

Le personnage de Guy Montag fait partie d'un groupe spécial de pompiers chargé de traquer les derniers résistants et brûler tous les livres mais ce pyromane contraint et forcé va commencer à rêver d'un monde différent et progressivement remettre en question les ordres qu'on lui donne et ses propres agissements. Il deviendra dès lors une cible à mettre hors d'état de nuire …

J'ai trouvé la première partie du livre très complexe dans son écriture et difficile à appréhender pour pénétrer cet univers singulier. Les thèmes de la solitude moderne et du vide intérieur y sont peut-être un peu trop exacerbés, selon moi. Néanmoins, tout prend beaucoup plus de hauteur dès la deuxième (très bonne) partie de l'oeuvre, avant une troisième et dernière partie menée tambour battant, à en perdre haleine.

J'ai beaucoup aimé l'anti-héros qu'est Montag et globalement bien apprécié ma lecture de ce classique de science-fiction, étant personnellement très peu habitué à lire ce genre littéraire.
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~ 𝐓𝐡𝐞 𝐅𝐢𝐫𝐞𝐲 𝐎𝐧𝐞 ~
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Un problème ? le feu est là !
Et comme dans tout univers dystopique, la préoccupation est la paix ; une sensation de bonheur permanent pour tous. Qu'est-ce qui l'en empêcherait ? La culture, les idées... Les livres ! Alors, il faut tous les interdire, les brûler. du feu naît la paix sociale.
C'est ce que croit également Montag, pompier ou plutôt incendiaire de livres dans cet univers. C'est ce qu'il croit jusqu'à sa rencontre avec une jeune fille qui n'a pas peur des questions ; même des questions sans réponse. Elle interroge Montag, et Montag finit par s'interroger lui-même. Jusqu'à revenir sur tout ce en quoi il croit. Jusqu'à vouloir lire ! Et quelle belle bagaille de réfléchir dans un monde qui fait tout pour ne plus avoir à penser !
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C'est un livre riche en réflexions qui nous permet, nous aussi, de nous interroger, de réfléchir. Sans forcément chercher de réponse. La réflexion à elle seule fait grandir. Un livre intéressant et accessible qui exploite jusqu'au bout son filon. Il reste concentré sur cette question de la valeur de la culture et du prix de la paix sociale.
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J'avais lu juste avant celui-ci une autre dystopie ; le Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley qui aborde beaucoup plus de thèmes différents et, en ce sens, m'a parut plus riche. Fahrenheit 451 reste plus concentré sur une thématique ; thématique qui s'inscrit d'ailleurs dans l'Histoire. L'éradication de certains livres par le feu ne relève malheureusement pas que de la fiction. Cet aspect authentique du roman le rend d'autant plus alarmant.
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Jamais une distopie n'a autant été d'actualité ! Une société aseptisée où règne la dictature du divertissement, de la consommation et du confort, conditionnant les citoyens à ne pas se poser de questions existentielles, et faisant patrouiller des "pompiers pyromanes", incendiant volontairement et sur dénonciation tous les livres arrachés à leurs propriétaires déviants.
La prise de conscience du personnage de Montag de sa condition, interpellé une nuit où il croise Clarisse, petite fille espiègle et curieuse du monde qui l'entoure, permet d'exposer sans concession le lecteur à ce monde aberrant.
Un monde décrit plus tard de manière glaçante par Beatty, le supérieur de Montag, qui raconte de manière chronologique comment l'humanité en est arrivé, de peur de blesser, choquer les minorités de la société à d'abord réduire les temps d'antenne, censurer les propos choquants, et ne diffuser que des informations consensuelles et bien pensantes ...
Ensuite, on a doucement fait comprendre aux masses que se cultiver et vouloir comprendre n'étaient source que de malheur et d'angoisse et on les à installés dans le confort moderne, avec ces murs-écrans qui crachent à longueur de journée musiques et couleurs avec ses personnages fictifs, "la famille", programmés pour converser avec le téléspectateur, provoquant un abrutissement des masses, diverties certes mais n'ayant plus aucune notion du sens et de la raison de leur existence ... Pour certains, ils prennent leur voitures et foncent à 150 km/h sur les autoroutes pour chasser les mauvaises pensées, pour d'autres ce sera le suicide par médication (environ 1 personne sur 2), si bien qu'une brigade circule jour et nuit pour effectuer des vidages d'estomac et des renouvellement de sang à tous les domiciles ...
Un récit glaçant qui a inspiré de nombreux films, "Equilibrium" étant le premier à me venir en tête, où les ecclésiastes remplacent les pompiers ...
Un classique incontournable qui nous impose une réflexion sur notre société moderne et les dérives que la censure et la bien-pensance pourront engendrer ...
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Je ne connais que quelques classiques et dystopies actuelles, la science-fiction est un genre qui ne m'attire pas beaucoup. Mais ce livre m'a été prêté. Déjà, j'ai été séduite par la présentation originale de l'objet -livre, aux pages noircies comme s'il allait être consumé, belle mise en abyme d'un des aspects essentiels du livre.

J'ai lu de Ray Bradbury juste certains extraits des " Chroniques martiennes". Je ne reviendrai pas sur la signification du titre, amplement donnée par d'autre lecteurs avant moi. Je serai assez rapide aussi pour évoquer le fil narratif, ce livre ayant été critiquė de nombreuses fois . Voilà un pompier lambda d'un monde futur, chargé paradoxalement de brûler les livres et les maisons où ils se trouvent, car ils sont interdits dans cette société glaçante, déshumanisée, où penser est mal vu, puni, où l'image règne. Ce pompier, Montag, commence à s'interroger sur les autodafés auxquels il participe, se rend compte qu'il n'est pas heureux, et sauve des livres.

Un être seul contre tous, en danger. Un mentor qui l'encourage à transgresser le système . Une chasse à l'homme...Des éléments somme toute assez convenus.En plus de la disparition des livres, déjà exploitée.

Cependant, ce roman m'a plu, pour deux raisons essentielles: d'abord, quelle écriture particulière, au charme étrange ! Onirique, poétique, Jacques Chambon dans la préface avouant la difficulté de traduction qu'elle entraîne. D'autre part, ce livre écrit en 1953 ( en pleine période du maccarthysme ) pointe de façon troublante des dangers sociétaux bien actuels: le virtuel qui s'infiltre insidieusement dans nos vies, la menace de la pensée unique et du totalitarisme, la dévalorisation de la culture et de l'indépendance d'esprit.

La fin est à l'opposé de celle ( qui m'avait déçue) de " Ravage" de Barjavel!

Je suis finalement satisfaite d'avoir découvert ce livre, atypique dans son style, et dérangeant, certes pessimiste mais pertinent dans sa vision de l'avenir.
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Roman SF dystopique, en plein dans le thème! Futur effrayant dans lequel aucune fantaisie n'est permise. La pensée est réduite à commenter les programmes diffusés sur les murs et à parler de futilités, banalités. Les penseurs, intellectuels sont chassés, brûlés, comme leurs livres ... Roman vite lu, super pour un classique du genre.
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