AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,05

sur 12535 notes
Dans un monde futuriste, les livres sont interdits et systématiquement brûlés par une corporation de pompiers embauchée par le gouvernement.
Un soir, Guy Montag, un des pompiers, rencontre Clarisse, une jeune fille qui va lui ouvrir les yeux et lui faire prendre conscience de l'ampleur de ses actes que lui impose son métier.
Montag réalise soudain que dans le monde où il vit, la technologie a pris un réel pouvoir sur les êtres humains, elle les fige à une même pensée.
Le gouvernement met tout en oeuvre pour éviter que les Hommes réfléchissent. Tous les foyers sont équipés de plusieurs écrans recouvrant les murs qui diffusent des programmes intellectuellement limités, aux divertissements absurdes et qui empêchent toute réflexion. La population adopte un comportement conformiste et se contente d'un « bonheur facile ».
La société est devenue uniformisée.
Le gouvernement bannit la lecture qu'il considère comme dangereuse car elle pousse à réfléchir, penser, s'épanouir, ouvrir l'esprit et ainsi donner des idées.
Démangé par l'envie de savoir ce que les livres racontent, conscient que la connaissance livresque est un support indispensable pour l'humanité, Montag se rebelle et défie le gouvernement, il décide alors de sauver les livres...

J'ai regretté le passage éclair de Clarisse, un personnage intéressant et essentiel dans le déroulement de l'histoire et la vie du pompier, en revanche j'ai apprécié le personnage de Montag face à ses prises de conscience et sa volonté à sauver les livres en bravant les dangers.

Bradbury dépeint dans « Fahrenheit 451 » une dictature à pensée unique, une société hypnotisée par des programmes TV qui donnent l'illusion d'être heureux mais au final empêchent les gens de communiquer, d'échanger, de se regarder voire de s'aimer...
Après cette lecture qu'il est agréable de se dire que rien n'est plus primordial que la liberté de penser !
Un livre nécessaire qui démontre la dangerosité de l'opulence des programmes TV. Les médias ont parfois un pouvoir néfaste pour la société. Il est bon de faire sa propre analyse sur ce qu'on nous diffuse et se dire que les médias ne détiennent pas toujours la vérité.


Commenter  J’apprécie          470
Horreur !
Un monde où les livres sont interdits, où les intellectuels sont condamnés à errer dans la forêt et apprendre par coeur les livres qu'ils ont pu sauver des flammes.
Un monde où le vacarme remplit les oreilles seconde après seconde, que ce soit les hurlements des écrans géants recouvrant les murs ou bien les avions violant le ciel.
Un monde où les membres d'une même famille ne se connaissent plus, car murés dans leur isolement phonique, avec toujours des petits engins dans les oreilles qui leur susurrent, ou plutôt leur hurlent mille choses vaines et prosaïques.
Un monde où la rapidité a gagné : plus de deuil, plus de recueillement, plus de méditation devant les beautés de la nature.

Fous sont ceux qui osent encore regarder l'autre, le prendre en considération !
Fous sont ceux qui osent réfléchir par eux-mêmes !

L'armée des pompiers, dont fait partie notre héros, Guy Montag, viendra tout rafler, tout brûler, faisant table rase de l'éducation et de l'intelligence.
Mais Montag sent sourdre en lui une révolte, aidé en cela par sa jeune voisine, une originale qui ose penser et dire tout haut ce qu'elle pense, qui regarde le monde et les autres, qui vit pleinement !

Et la révolte du pompier sera terrible…

Ce roman d'anticipation m'a fait penser à notre monde, à bien des égards : le culte du loisir, de la vitesse, du jeu, le repli sur soi, le viol de l'intimité…Bradbury a eu une vision flamboyante de son avenir, notre présent, et il la décrit de manière brute et très poétique !
Si des passages m'ont semblé quelque peu artificiels, comme les dialogues sur les livres, où les citations fleurissent, j'ai aimé être entrainée malgré moi dans ce monde horrifique où les livres sont brûlés à 451 degrés Fahrenheit.

Aaah, que vais-je pouvoir lire maintenant que cet ouvrage est refermé ? Quel bonheur de penser à la prochaine histoire ! Au moins, notre réalité n'a pas (encore) rejoint le monde de Bradbury ! Vive les livres !
Commenter  J’apprécie          4612
J'avoue avoir lu fort peu de science-fiction jusqu'à présent ; Fahrenheit 451 est seulement le second roman de science-fiction que je découvre. Et, décidément, c'est bien, la SF ! Quel plaisir !... Quel plaisir de lire Fahrenheit ! Fahrenheit, c'est le livre d'une société froide et sans vie, où l'injonction du plaisir est devenue si puissante qu'il faut surtout, surtout éliminer tout ce qui peut attrister les esprits, à commencer par les livres. Cette société est froide, sans vie, cruelle, insupportable.
Mais l'oeuvre de Bradbury n'est pas seulement le portrait d'une société, c'est aussi une grande oeuvre d'art. Il y a des phrases admirables dans Fahrenheit, des phrases de toute beauté, de magnifiques paragraphes.
Et puis, l'auteur raconte ici une histoire, celle du personnage principal, Montag, une histoire faite de douleur, de révolte et d'espoir. Une belle histoire, vraiment superbe, qui fait réfléchir autant sur l'avenir que sur le présent. Plus que jamais actuel.
Commenter  J’apprécie          463
Nous sommes aux Etats-Unis, dans un futur proche qui est peut-être ce début de XXI ème siècle : la parution initiale de « Fahreneit 451 » date de 1953…

Ray Bradbury nous entraîne dans un monde dominé par l'ultra consumérisme, l'égocentrisme et l'ignorance crasse de tout ce qui touche au culturel ; un monde ou malgré tout, la population vit heureuse abreuvée qu'elle est par les séries télé. et les rencontres sportives…
Tout ça, évidemment, dans une haine entretenue de la culture et son vecteur principal : les livres. Aussi une brigade spécialisée passe de maison en maison pour les détruire par le feu.

A l'époque qui est la nôtre - et qui pourrait bien être celle de «Fahreneit 451 » - époque où le livre papier semble de plus en plus menacé par des programmes télé. Insipides (voire favorisant gravement la régression intellectuelle) et des jeux en ligne infantilisants, on est en droit de se demander si un vaste programme d'autodafés d'un genre nouveau, n'est pas sournoisement en train de mettre en place…

Une dystopie très réussie et magnifiquement adaptée au cinéma par François Truffaut en 1966.
Commenter  J’apprécie          454
Je ne connais que quelques classiques et dystopies actuelles, la science-fiction est un genre qui ne m'attire pas beaucoup. Mais ce livre m'a été prêté. Déjà, j'ai été séduite par la présentation originale de l'objet -livre, aux pages noircies comme s'il allait être consumé, belle mise en abyme d'un des aspects essentiels du livre.

J'ai lu de Ray Bradbury juste certains extraits des " Chroniques martiennes". Je ne reviendrai pas sur la signification du titre, amplement donnée par d'autre lecteurs avant moi. Je serai assez rapide aussi pour évoquer le fil narratif, ce livre ayant été critiquė de nombreuses fois . Voilà un pompier lambda d'un monde futur, chargé paradoxalement de brûler les livres et les maisons où ils se trouvent, car ils sont interdits dans cette société glaçante, déshumanisée, où penser est mal vu, puni, où l'image règne. Ce pompier, Montag, commence à s'interroger sur les autodafés auxquels il participe, se rend compte qu'il n'est pas heureux, et sauve des livres.

Un être seul contre tous, en danger. Un mentor qui l'encourage à transgresser le système . Une chasse à l'homme...Des éléments somme toute assez convenus.En plus de la disparition des livres, déjà exploitée.

Cependant, ce roman m'a plu, pour deux raisons essentielles: d'abord, quelle écriture particulière, au charme étrange ! Onirique, poétique, Jacques Chambon dans la préface avouant la difficulté de traduction qu'elle entraîne. D'autre part, ce livre écrit en 1953 ( en pleine période du maccarthysme ) pointe de façon troublante des dangers sociétaux bien actuels: le virtuel qui s'infiltre insidieusement dans nos vies, la menace de la pensée unique et du totalitarisme, la dévalorisation de la culture et de l'indépendance d'esprit.

La fin est à l'opposé de celle ( qui m'avait déçue) de " Ravage" de Barjavel!

Je suis finalement satisfaite d'avoir découvert ce livre, atypique dans son style, et dérangeant, certes pessimiste mais pertinent dans sa vision de l'avenir.
Commenter  J’apprécie          4413
« Et moi de résumer mon point de vue avec une rare sérénité en vous renvoyant à Paul Valéry : ‘La sottise qui consiste à prendre une métaphore pour une preuve, un torrent verbeux pour une source de vérités capitales, et soi-même pour un oracle, est innée en chacun de nous'. »

Mon extrait préféré ! Révélateur. Je n'ai pas été charmée par la plume de Bradbury. En revanche, le fond est très intéressant. Mais, pour être tout à fait honnête, j'ai essentiellement apprécié les deux premiers tiers du roman -le ping-pong littéraire entre Montag et le capitaine Beatty, un régal- jusqu'au moment où débute la dernière partie. Sans doute parce que j'étais plus dans des schémas et des références connus : « bourrez les gens de données incombustibles, gorgez-les de 'faits', qu'ils se sentent gavés, mais absolument 'brillants' côté information. Ils auront l'impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement tout en faisant du sur-place. ». Je pouvais suivre plus facilement la crise de conscience de Guy Montag. En revanche, la fin avec l'idée de renaissance dans le feu du Phénix a été plus compliquée pour moi. Je me suis demandée si Montag n'était pas en train de rêver d'un nouveau départ -un rêve aux allures de cauchemars-. A cause de sa blessure ne divaguait-il pas, ne sombrait-il pas dans les limbes. Est-ce que réellement tout partait en fumée ? Est-ce que tout peut recommencer avec la mémoire de quelques uns ? Est-ce juste une illusion pour Montag ? Beaucoup de questions me sont venues. Et finalement, n'était-ce pas justement le but de Bradbury... se poser des questions ?

Alors que certains s'évertuent à embraser des esprits avec des leurres pour des cieux meilleurs ; alors que d'autres se contentent d'une information digérée, édulcorée, choisie pour eux ; alors que moi-même je doute de mon objectivité et de mon courage pour réfléchir par moi-même, j'avoue que ce livre fait du bien. Il pousse à l'approfondissement.

«Je ne pense pas par moi-même. Je fais simplement ce qu'on me dicte, comme toujours. » 

Guy Montag, Guy ‘le jour de la lune'. Drôle à y réfléchir d'avoir nommé ainsi ce pompier : Montag comprenant que de toute manière le soleil brûle tout et illumine par la même occasion la lune -qu'on ne pourrait voir sans les flammes- Bradbury donne à son personnage la lumière du soleil pour être vu ...et pour voir. Enfin saisir le monde dans lequel il vit, respire et flambe. Un livre pas comme les autres, un pompier pas comme les autres.
Commenter  J’apprécie          432
Que dire de plus sur ce livre qui n'a pas déjà été dit !!

Juste peut être une constatation. Ce livre a été écrit en 1953, et je trouve que l'auteur a été terriblement perspicace.. car effectivement la mémoire se perd de nos jours. Certaines personnes s'enferment de plus en plus devant des émission TV débilitantes, les réseaux sociaux sont virtuels. On ne prend plus assez le temps pour aimer et respecter la nature et tout simplement être ébloui par sa beauté
Commenter  J’apprécie          438
Il n'y a pas de plaisir plus intense pour Guy Montag que de voir un livre au bout de son lance-flammes. Pompier d'élite, il a pour tâche de brûler les livres, devenus illégaux car possiblement subversifs. Montag jouit donc du plaisir d'incendier sans se poser de questions, sûr de son bon droit et adhérant totalement aux lois d'une société qui a banni l'écrit et la réflexion au profit du divertissement pur. C'est une voisine fraîchement installée dans son quartier qui va troubler sa sérénité. La jeune fille d'à peine 17 ans lui pose un simple question : "C'est vrai qu'autrefois les pompiers éteignaient le feu au lieu de l'allumer ?". Montag commence par rire de cette aberration, mais la graine du doute s'est plantée dans sa conscience. le soir quand il rentre chez lui, Clarisse semble l'attendre pour lui faire la conversation, évoquant les joies simples d'une promenade, la contemplation de la lune, parlant des livres qu'il brûle avec de moins en moins de conviction. Il lui semble qu'il communique plus et mieux avec cette inconnue qu'avec l'épouse qu'il retrouve chez lui plantée devant ses écrans géants. Quand elle disparaît soudainement, Montag perd pied et passe dans l'illégalité en cachant des livres.


D'une écriture presque froide, Ray BRADBURY raconte une société futuriste où la lecture est interdite. Synonymes d'un savoir devenu inutile, les livres sont brûlés et leur détention formellement interdite. Ils ne sont pas nombreux ceux qui s'élèvent contre cette loi liberticide. D'autres divertissements bien plus grisants sont venus remplacés l'acte de lire. Dans chaque foyer, les écrans géants déversent des fictions interactives réduites à leur plus simple expression. Partie prenante dans ces scénarios minimaliste, l'individu se grise de bruit et de fureur, croit trouver là une famille. A l'extérieur non plus on ne flâne pas. Se promener est tout aussi répréhensible que lire, on préfère rouler sans limitation de vitesse, parcourir à toute allure des centaines de kilomètres pour se vider la tête. Aucun répit, jamais. Même la nuit, on peut rester connecté grâce à une prothèse auditive. Sans cesse sollicité, l'homme n'a plus le temps pour la réflexion, donc la critique.
Montag, pompier comme son père, aime incendier les bibliothèques. Pourtant, sans qu'il en soit lui-même conscient, il abrite un terreau contestataire. N'a-t-il pas caché un livre dans un conduit d'aération de sa maison ? Début de rébellion ou simple curiosité envers cet objet controversé dont il ignore tout ? Une rencontre va changer le cours de son existence, sa première rencontre avec un être humain doué de raison. En de brèves rencontres, la jeune Clarisse va lui faire entrevoir un autre monde possible, un monde où l'on prendrait le temps de discuter, d'apprendre, de s'émerveiller. Pour Montag, c'est une révélation. Désormais, il veut savoir, connaitre, trouver des réponses et surtout sauver les livres. Hors-la-loi, il fuit sa vie, sa femme, ses collègues et rejoint les hommes-livres, hommes-libres, qui apprennent par coeur le contenu des ouvrages les plus précieux pour en garder une trace malgré les autodafés.
Bien qu'écrit en 1953, Fahrenheit 451 n'a rien perdu de son côté visionnaire. Soixante ans après, les livres sont toujours en danger. C'est par la culture que les sociétés totalitaires asservissent les peuples. En brûlant des livres, en les censurant, les interdisant pour ne montrer que ce qui sert et justifie l'autorité. Les écrans ont bien envahi les foyers : les portables, ordinateurs, tablettes qui remplacent les vraies conversations, les programmes télévisés indigents qui ne nécessitent pas de réfléchir, les informations mises en scène comme des productions hollywoodiennes. La famille évoquée par BRADBURY est étrangement proche des amis que l'on se fait sur les réseaux sociaux : des liens sans profondeur, interchangeables à l'infini.
Une lecture nécessaire, ode à la liberté de penser et bien sûr à la littérature qui en est l'un des vecteurs.
Commenter  J’apprécie          431
Fahrenheit 451 est un de ces romans lus il y a de très nombreuses années que j'avais trouvé particulièrement surcoté, notamment parce que j'avais trouvé l'intrigue prétexte, et les personnages assez fades – ce qui s'explique sûrement parce qu'à l'époque en fac de lettres, j'avais des lectures obligatoires plus ardues et l'analyse textuelle plus mécanique et virulente -. C'est il y a peu que j'ai décidé de le relire, comme cela m'arrive lorsqu'une rencontre avec un classique est ratée, et j'ai profité de la réédition au format « livre brûlé » pour ce faire – édition d'ailleurs vraiment réussie -.

Bien m'en a pris finalement car, l'âge et les lectures avançant, j'ai pu découvrir ce grand classique de la dystopie d'un autre oeil, et me laisser plus volontiers entraîner avec lui, surtout avec Guy Montag, pompier d'un nouveau genre dans un monde aux contours qui ressemblent fortement au nôtre, même si gardés volontairement les plus flous possibles. Ce monde futuriste est en proie à la guerre, et des murs d'écrans, qui valent une fortune et qui lobotomisent totalement la populace, ont remplacé tout autre divertissement. le livre est même devenu un objet interdit, brûlé dès qu'il est trouvé par la brigade de pompiers qui est désormais dévolue à cette mission : traquer grâce à des robots ceux qui en possèdent, et les annihiler.

Nous entrons de plein fouet dans ce monde dès les premières pages, à la suite de Montag, justement en pleine mission, par la description de la perturbation de ses sens face à l'incendie qu'il a causé, et nous comprenons très vite qu'il n'est pas un pompier comme les autres, car tourmenté par des réflexions qui n'ont plus lieu d'être au sujet du monde qui l'entoure. C'est alors ce à quoi le roman nous mènera ensuite : découvrir ce qu'il va faire face à ses perturbations de plus en plus violentes et régulières, face à la prise de conscience de l'absurdité de son monde.

Ode à l'importance du livre pour permettre à chacun de se cultiver, de s'offrir des mondes qu'il ne peut découvrir autrement bien sûr – particulièrement pertinent venant d'un des plus grands auteurs de SF du XXème siècle -, d'avoir un esprit critique et un regard ouvert sur ce qui l'entoure, Fahrenheit 451 est aussi une ode à la liberté, au libre-arbitre, à la nécessité de se battre pour les conserver ou pour les regagner. Il est enfin une mise en garde, en plein maccarthysme, contre la censure, les interdits culturels, ou encore les chasses aux sorcières que prône n'importe quel totalitarisme, qu'il soit officiel ou officieux, pour mieux soumettre les populations à ses diktats arbitraires. Il est, de fait, un grand roman : il est dommage que je ne m'en rende compte qu'à la deuxième lecture, même si mieux vaut tard que jamais !
Lien : http://lartetletreblog.com/2..
Commenter  J’apprécie          411
Enfin lu ce livre et quelle lecture, une vraie petite bombe ce roman, en sachant qui date un peu, j'imagine l'effet à cette époque. Bien des réflexions sont toujours d'actualité, le bourrage de crâne pour lessiver les cerveaux, on y est et en plein dedans. Détourner l'attention par des images superflues, je pense que là encore, c'est bingo. Nous faire croire à un avenir meilleur ah ah la bonne blague. Soyons des moutons, bébébé avançons aveugles droit dans le mur. tout cela et plus encore, l'auteur l'a décrit et ça reste intemporel.
Voilà la claque qu'on se prend en lisant un livre datent de 1953, en se disant, mais bon sens qu'il a raison, visionnaire ou réaliste le bonhomme ! Il serait grand temps de se réveiller et d'ouvrir les yeux.

J'ai adoré la plume et je compte bien découvrir d'autres titres.

Un livre qui deviendra une référence et qui devrait être étudié à l'école, pour faire prendre conscience aux jeunes que d'une : les livres sont une richesse inestimable et de deux : apprendre à penser, réfléchir, agir par soi même et d'arrêter de se faire manipuler comme des marionnettes.

Bravo l'artiste, je lui tire mon chapeau.

si vous n'avez pas ce bouquin, une superbe et chouette réédition d'août 2020 est sortie chez FolioSF qui est magnifique : voir la photo de couverture mais qui ne rend pas l'effet réel. Les bords sont calcinés, la couverture brûlée, on rentre dans l'ambiance dès le livre en main.

Commenter  J’apprécie          410




Lecteurs (36898) Voir plus



Quiz Voir plus

Fahrenheit 451

Qui en est l'auteur?

George Orwell
Aldous Huxley
Ray Bradbury

10 questions
840 lecteurs ont répondu
Thème : Fahrenheit 451 de Ray BradburyCréer un quiz sur ce livre

{* *}