John Burroughs/5
3 notes
Résumé :
Disciple et héritier de Henry David Thoreau, chantre d'un retour à la vie simple et d'une écoute de la nature, John Burroughs est passé maître dans l'art de voir les choses. II propose un Evangile de la nature qui se veut une réflexion sur la place de l'homme dans l'Univers, la fragilité et la pérennité de la vie, l'immuabilité et l'évolution de ses cycles, l'inscription de l'infiniment petit dans l'infiniment grand. Il y développe une façon d'être au monde dépouill... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Belle et inopinée rencontre dans les Catskill Mountain de l'état de New York pour retrouver John Burroughs et m'imprégner du Gospel de la nature.
Un homme surprenant, fils d'agriculteurs, engagé professionnellement dans la filière bancaire, John Burroughs (1837-1921) est encouragé très tôt par Walt Whitman (1819-1892) à persévérer dans la voie littéraire.
Observer la nature pour découvrir le subtil équilibre des lois qui la régissent.
Etre en éveil en utilisant tout ses sens.
Absorber l'énergie, la lumière, reconnaître la puissance qui anime toutes formes de vie.
John Burroughs, le confie lui-même, il est plus un amoureux de la nature qu'un simple naturaliste scientifique. Dans L'Evangile de la Nature, il nous entrouve les voies de la compréhension du Monde dans sa globalité, de l'infiniment petit à l'infiniment grand.
Il réveille notre lucidité primitive pour capter l'essentiel, le miracle de la vie et son éternel recommencement, son cortège de cycles renouvelés.
Il nous communique la joie, le plaisir, l' émerveillement suscités par les liens qu'il a tissé avec la Terre et L Univers. Après des années d'observations engrangées sur le terrain il en a récolté les fruits, des enseignements qu'il nous relate ici dans une écriture simple et pure, sincère et poétique.
John Burroughs nous offre une partition personnelle pour écouter la musique de la vie, le chant du monde. Disciple de Henry David Thoreau, ami de John Muir, il prône le retour à une vie saine et simple, en harmonie avec la nature. de part son contenu et la clarté de son message, la précocité de sa conscience environnementale, L'Evangile de la Nature, atteint l'universel et, reste en effet très actuel, en soulignant déjà l'urgence de la recherche d'un mode de vie durable.
Un essai visionnaire dont les vues et réflexions, les couleurs et les odeurs préfigurent celles de l'un de ses héritiers, Aldo Leopold, dans l' Almanach d'un Comté des sables publié en 1949, un autre texte fondateur de l'écologie.
John Burroughs ou l'art de voir les choses... Un grand coup de coeur
Très beau texte, à lire et à relire et à méditer.
Ce texte de quelques pages, titre original The Gospel of Nature, est paru initialement dans le Time and Change en 1912.
Je remercie les Editions La Part Commune qui m'ont permis de découvrir ce texte et John Burroughs.
Un homme surprenant, fils d'agriculteurs, engagé professionnellement dans la filière bancaire, John Burroughs (1837-1921) est encouragé très tôt par Walt Whitman (1819-1892) à persévérer dans la voie littéraire.
Observer la nature pour découvrir le subtil équilibre des lois qui la régissent.
Etre en éveil en utilisant tout ses sens.
Absorber l'énergie, la lumière, reconnaître la puissance qui anime toutes formes de vie.
John Burroughs, le confie lui-même, il est plus un amoureux de la nature qu'un simple naturaliste scientifique. Dans L'Evangile de la Nature, il nous entrouve les voies de la compréhension du Monde dans sa globalité, de l'infiniment petit à l'infiniment grand.
Il réveille notre lucidité primitive pour capter l'essentiel, le miracle de la vie et son éternel recommencement, son cortège de cycles renouvelés.
Il nous communique la joie, le plaisir, l' émerveillement suscités par les liens qu'il a tissé avec la Terre et L Univers. Après des années d'observations engrangées sur le terrain il en a récolté les fruits, des enseignements qu'il nous relate ici dans une écriture simple et pure, sincère et poétique.
John Burroughs nous offre une partition personnelle pour écouter la musique de la vie, le chant du monde. Disciple de Henry David Thoreau, ami de John Muir, il prône le retour à une vie saine et simple, en harmonie avec la nature. de part son contenu et la clarté de son message, la précocité de sa conscience environnementale, L'Evangile de la Nature, atteint l'universel et, reste en effet très actuel, en soulignant déjà l'urgence de la recherche d'un mode de vie durable.
Un essai visionnaire dont les vues et réflexions, les couleurs et les odeurs préfigurent celles de l'un de ses héritiers, Aldo Leopold, dans l' Almanach d'un Comté des sables publié en 1949, un autre texte fondateur de l'écologie.
John Burroughs ou l'art de voir les choses... Un grand coup de coeur
Très beau texte, à lire et à relire et à méditer.
Ce texte de quelques pages, titre original The Gospel of Nature, est paru initialement dans le Time and Change en 1912.
Je remercie les Editions La Part Commune qui m'ont permis de découvrir ce texte et John Burroughs.
Citations et extraits (2)
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Nos liens avec la Nature la vulgarisent et lui ôtent son caractère divin .
Quand nous finissons par comprendre
que le céleste et le terrestre ne font qu'un ,
que le temps et l'éternité ne font qu'un ,
que l'esprit et la matière ne font qu'un ,
que la mort et la vie ne font qu'un ,
qu'il n'y a rien qui ne soit et ne puisse être inhérent à la Nature ,
nous ne recherchons plus ni n'attendons un Dieu lointain et inconnu .
P. 15 et 16
Nos liens avec la Nature la vulgarisent et lui ôtent son caractère divin .
Quand nous finissons par comprendre
que le céleste et le terrestre ne font qu'un ,
que le temps et l'éternité ne font qu'un ,
que l'esprit et la matière ne font qu'un ,
que la mort et la vie ne font qu'un ,
qu'il n'y a rien qui ne soit et ne puisse être inhérent à la Nature ,
nous ne recherchons plus ni n'attendons un Dieu lointain et inconnu .
P. 15 et 16
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La contemplation de la Nature dans son ensemble nous dépouille tellement de notre suffisance !
p.49
La contemplation de la Nature dans son ensemble nous dépouille tellement de notre suffisance !
p.49
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