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Joël Cornuault (Traducteur)
EAN : 9782857921769
134 pages
Fédérop (15/10/2007)
3.58/5   6 notes
Résumé :

Né en 1837, John Burroughs, chaînon manquant de nos lectures américaines du XIXe siècle, était à sa mort en 1921, l'écrivain - naturaliste le plus célèbre des Etats-Unis. L'égal de John Muir, il avait des lecteurs plus nombreux que Henry David Thoreau, deux hommes dont il se rapproche par son amour de la nature, de la marche et de la vie simple. Négligée pendant un certain nombre d'années, o... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Voilà bien une lecture par ricochet, ayant lu récemment La maison en chantier, j'ai été intrigué par les passages faisant référence à un écrivain américain « à la Thoreau », écrivain dont je n'avais jamais entendu le nom.
Lorsque ces choses là me titillent je suis mon idée jusqu'au bout, après avoir tapoter sur le clavier, fais le tour de ce que je pouvais trouver en bibliothèque, je me suis résolue à commander ce livre.
Quel plaisir ! la couverture d'abord, superbe et empruntée à Audubon, c'est une petite anthologie de textes, choisis par le traducteur, précédés d'une présentation du traducteur très éclairante et suivie d'une biographie en fin de volume.
John Burroughs est décrit comme un " écrivain très populaire, personnage bonhomme et pittoresque" dont les livres se sont vendus à des millions d'exemplaires et qui était célèbre à l'égal de H d'Thoreau et de John Muir.

Amoureux de la nature et de l'observation de celle-ci, il possède un oeil à mi chemin entre " l'oeil du savant et l'oeil du poète "
Il aime la vie simple " car c'est celle que j'ai vécu et je l'ai trouvé bonne. " dit-il. C'est un naturaliste précis et riche dans ses observations des oiseaux, des plantes, mais qui se passionne aussi pour la pêche à la truite ou le chant de la colompbe Il nous invite à être un observateur attentif qui " déchiffre les signes subtils du temps, les étoiles lui prédisent le lendemain, les nuages du soir et du matin sont des présages."
C'est un redoutable marcheur comme Thoreau, il nous convie à " en rabattre un peu avec notre fierté de citadin des grandes villes" et à prendre notre bâton de marche. Il a parcouru les Adirondacks, les forêts du Maine avant de poser sa maison dans les Catskill.

A vous " les pommes sur le bord de la route, et les baies, et la source et l'abri accueillant" N'hésitez plus, mettez vos pas dans les pas de John Burroughs.
Vous avez compris que j'ai beaucoup aimé ce livre, j'ai parfois pensé à Jean Henri Fabre en le lisant, il va trouver place dans ma bibliothèque à côté de Walden et des Souvenirs entomologiques.

Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Une sélection de pages, ou même de chapitres, glanés par le traducteur Joël Cornuault au fil de ces lectures de ce John Burroughs plus ou moins inconnu par chez nous, mais qui fut, paraît-il plus célèbre de Muir et Thoreau à sa mort en 1921. Et c'est une vraie découverte que la rencontre avec cet écrivain de la vie simple, qui chante les beautés de la vie, de la nature et des oiseaux. Ce n'est pas de la haute érudition (quoi que ?) ni de la haute science, mais c'est bien agréable, de se balader ainsi avec « Jean des Oiseaux ». Un américain de l'est, comme un ancêtre d'Annie Dillard ( ?), plus amoureux des petites merveilles que des grands paysages, plus amoureux du travail de la terre que de sa contemplation. En tout cas, cela donne envie de découvrir lire un peu plus cet auteur sympathique.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Si je devais désigner les trois ressources de la vie les plus précieuses, je citerais les livres, les amis et la nature ; et des trois, la plus précieuse, celle du moins qui est la plus constante et la plus disponible, est la nature. La nature nous accompagne en permanence, elle est un inépuisable réservoir de ce qui touche le cœur, plait à l’esprit et enflamme l’imagination – santé du corps, stimulant de l’esprit, joie de l’âme. Pour le savant, la Nature est un réservoir de faits, de lois, de processus ; pour l’artiste, un réservoir d’images ; pour le poète un réservoir d’images, d’imaginations, une source d’inspiration ; pour le moraliste, elle est un réservoir de préceptes et de paraboles ; à tous elle peut apporter joie et connaissance.
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Partir à pied sur la grand-route c’est prendre enfin un bon départ dans la vie » alors n’hésitez pas à le suivre car « le piéton se réjouit toujours, allant revigoré, renouvelé, le coeur dans la main et la main disponible
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Je me dois de louer la vie simple, car c'est celle que j'ai vécue et que j'ai trouvée bonne. [...] Voir le feu qui vous réchauffe, ou mieux encore, couper le bois qui nourrit le feu qui vous réchauffe ; voir l'eau qui étanche votre soif jaillir de la source, et y plonger votre seau ; voir les poutres qui stabilisent vos quatre murs et la charpente qui maintient le toit qui vous abrite ; être au contact direct et personnel avec les bases de votre vie matérielle ; n'accumuler ni provisions ni protections ; être capable d'éprouver la suffisance des éléments universels ; se griser d'air et d'eau ; se rafraîchir d'une promenade matinale ou d'une balade nocturne ; trouver plus satisfaisante une cueillette de baies sauvages que des fruits des tropiques offerts en cadeau ; s'émouvoir à la vue des étoiles ; exulter devant un nid d'oiseau ou une fleur sauvage printanière - ce sont quelques-unes des récompenses que procure une vie simple.
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Quel pouvoir d'évocation recèlent les mots ! Lorsque nous appelons celui de "Dieu", il se dégage une odeur de croyances et de systèmes, de superstition, d'intolérance et de persécution. Tandis que le mot "Nature", s'élève un parfum de printemps et d'été, de prés verts et de buissons fleuris, d'oiseaux, de fleurs, de soleil et d'étoiles. J'admets qu'il répand aussi une odeur d'ouragans et de tremblements de terre, de jungles et d'étendues sauvages, de maladie et de mort, mais ce sont autant de choses qui ajoutent à la réalité.
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