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Commissaire Salvo Montalbano tome 1 sur 13

Serge Quadruppani (Traducteur)
EAN : 9782266142953
256 pages
Pocket (05/01/2007)
3.69/5   322 notes
Résumé :
Un employé de voirie découvre un matin au Bercail – lieu de plaisirs nocturnes de la ville – un pendentif en or et, à proximité, un cadavre dans une voiture de luxe. Il s'agit de l'ingénieur Silvio Luparello, récemment nommé responsable du parti politique Démocratie chrétienne. Son ami et avocat Pietro Rizzo est prévenu, ainsi que le commissaire Montalbano. Selon la rumeur, Luparello était impliqué dans une affaire de pots de vin et Rizzo lui servait d'intermédiaire... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
3,69

sur 322 notes
En bon écrivain, Camilleri sait l'importance de la forme.
En bon flic, Montalbano sait qu'il faut se méfier de la forme.

Une mort accidentelle, c'est comme l'eau qui épouse la forme qui la contient. Autant de recipients, autant de formes.. On peut tout lui faire dire, même ce qu'elle n'est pas.

Alors,  quand deux géomètres au chômage devenus par nécessité  éboueurs du Bercail, un site industriel abandonné devenu point de rencontre de la pègre et de la prostitution, quand ces deux géomètres déclassés  découvrent le cadavre de l'ingénieur Luparello, homme d'influence et de pouvoir, en bien honteuse posture, Montalbano, malgré les experts qui concluent à une mort naturelle, malgré les pressions politiques, religieuses et hiérarchiques qui le pressent de fermer ce dossier scandaleux, traîne les pieds et "rousine" dans son coin.

À cause de la forme de l'eau.

 Et quand, fermant enfin  le dossier, au grand soulagement de tous, il  trouve une explication, comme Hercule Poirot, il l'expose à sa hiérarchie.  La voilà rassurée.

L'eau est rentrée au bocal sans faire de vagues.

C'est mal la connaître et surtout mal connaître Montalbano. 
Montalbano n'est pas- fort heureusement- Hercule Poirot.

Communiste, il est, Montalbano,-voilà que je me mets à parler comme ceux de Vigàta - la forme de l'eau sicilienne m'aurait-elle captée à son tour?-  lui qui préfère aller aider les chômeurs qui paralysent la gare plutôt que d'aller prêter main forte aux carabiniers.

Et pour habiller l'eau, il sait y faire, Montalbano.  Pour ça, il faut parfois jouer à Dieu le père  et forcer la main au destin.Un dieu de quatrième zone, mais un dieu quand même.

C'est  ce que lui fait remarquer la douce Livia, sa maîtresse quand Salvo - le beau prénom du commissaire-  lui livre, enfin, sur l'oreiller, le secret des formes de l'eau.
.
Le premier Montalbano de Camilleri.

Tout y est déjà : Montalbano, humain, ironique , indépendant et observateur;  l'indic' précieux, le fidèle acolyte du milieu-  l'inénarrable  Gegè- ,  les personnages du commissariat, les femmes de Montalbano, Livia, Anna et Ingrid. Une eau vive, jaillissante, celle du premier cercle .

Plus loin, l'eau est glauque, et a tout du marigot:  magouilles politico mafieuses, jeux de sexe, jeux d'argent, jeux de  pouvoir. Jeux de mort.

Et puis il y a l'eau mythique, la mer qui entoure Trinacra, le triangle  -  cette Sicile brûlée, volcanique, pleine de chaleur et de passions.

Et , prise dans ce triangle, il y a Vigàta,  petite ville parcourue de tensions, agitée de pulsions, frémissante de cancans- entourée de silence.

Et d'eau.
 
Encore elle,  trompeuse et polymorphe.
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Je remercie Realita18 pour cette pioche (Février). Je pensais qu'il s'agirait d'une relecture car j'ai plusieurs Andrea Camilleri dans ma bibliothèque mais en définitive, celui-ci fait parti des quelques rares que je n'ai encore pas lu. J'avais découvert cet auteur avec un ami qui jetait une partie de sa bibliothèque pour cause de déménagement et pas la possibilité de l'amener ni de la donner avec les bouquins qu'elle contenait.

J'avais oublié le style très particulier de cet auteur avec ses phrases à rallonge et ses noms typiquement siciliens. J'apprécie beaucoup la série tv diffusée sur FR3 l'été. du coup, pour les dialogues, je les ai lu en y rajoutant l'accent sicilien. L'auteur a sa façon bien à lui de nous faire baigner dans l'atmosphère d'un petit village sicilien avec ses traditions pas toujours communes aux autres pays. Un vrai régal pour ma part !! Ce roman nous dévoile une enquête qui n'en est pas une pour ce cher commissaire qui voulait juste découvrir le fin mot de toute cette histoire qui avait éveillé sa curiosité, et la mienne. Tout commence pourtant par la banale mort naturelle d'un politique local dans un endroit insolite et qui ne correspond pas du tout à l'image que se donnait ce personnage. Une enquête toute simple en apparence et qui va se révéler plus compliquée que prévu après recherche d'indices et dénouement à la mode Hercule Poirot en version sicilienne.

Comme vous l'aurez compris, cette pioche a été une excellente lecture qui m'a permis de renouer avec ce cher commissaire Montalbano. Je trouve d'ailleurs dommage que cet auteur ne soit pas plus connu car il vaut le détour avec son atmosphère typiquement sicilienne et sa façon de résoudre les enquêtes. Si vous êtes amateurs de polars, je vous conseille très fortement de découvrir Andrea Camilleri et son commissaire Montalbano. Pour ma part, il me semble qu'il m'en reste encore quelques uns à lire ou à relire dans ma PAL.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Cela faisait un bon moment que j'avais envie de découvrir les aventures du commissaire Montalbano et surtout la plume réputée d'Andrea Camilleri.
Et voilà, j'ai tourné la dernière page ce matin et j'avoue que j'ai été surtout sous le charme du style de l'auteur.
Je ne rentrerais pas plus en détail sur la qualité de la traduction de Serge Quadruppani, d'autres babelionautes l'ont déjà très bien fait.Il est vrai que cela donne une dimension à l'histoire fort singulière et nous permet de nous transporter sans problème en Sicile.
J'ai donc découvert avec ce premier épisode de la série qui compte près de trente épisodes, un nouveau policier. Il est vrai qu'il mérite le détour, ce commissaire Salvo Montalbano, qui sous ses airs de ne pas y toucher, est à l'affut des moindres détails permettant à l'enquête de progresser…
Je reste avec un petit sentiment de n'avoir pas su complétement apprécier ma lecture. Je me demande si à force de lire des polars majoritairement anglo-saxons, je n'ai pas inconsciemment été déroutée par l'environnement très différent de la Sicile qui sert de décor à Montalbano ?
Une chose est sure, je réessayerais dans quelques temps de lire une autre aventure de ce commissaire dont les valeurs humaines sont indéniables. Et retrouver la plume de cet auteur sera de toute façon un plaisir.


Challenge Mauvais Genres 2022
Challenge Multi-Défis 2022
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La forme de l'eau, premier roman d'Andrea Camilleri mettant en scène le Commissaire Salvo Montalbano a été publié en Italie en 1994.
L'action se déroule à Vigàtà, dans les années 1990. Vigata, ville imaginaire de Sicile, est en fait Porto Empedocle, ville natale de Camilleri.
Sans emploi, deux jeunes géomètres au chômage, Pino Catalano et Saro Montaperto exercent le métier de « ramasse-poubelles » à Vigatà. En nettoyant le Bercail, terrain vague malfamé, qui sert de lieu de rencontres aux traffics en tous genres de Vigatà, Saro découvre un collier d'une grande valeur. Son fils est malade, et il ne peut faire face aux soins médicaux, il ne dit rien et empoche le collier. Quelques mètres plus loin, Pino et Saro découvrent à l'intérieur d'une automobile de luxe le cadavre de l'Ingénieur Luparello, personnalité politique en vue de la ville ; ils préviennent Maître Rizzo, avocat de renom, ami de Luparello qui ne paraît pas étonné, et leur demande de faire leur devoir – ce qui, pour eux, signifie contacter le Commissaire Montalbano.
Appelé sur les lieux,le Docteur Pasquano, médecin légiste est formel, il s'agit d'une mort naturelle, une crise cardiaque a emporté l'Ingénieur Luparello, alors qu'il se trouvait, en galante compagnie, dans le terrain vague… Montalbano a besoin d'informations plus précises…. Et l'informateur en question n'est autre que son ami d'enfance, Gegè, qui exerce entre autres activités celle de souteneur au Bercail. Gegè rapporte le témoignage de deux de ses protégées, qui ont vu la voiture de l'Ingénieur Luparello arriver, se garer, et en sortir une jeune femme qui s'est rapidement éloignée … il explique également à Montalbano qu'un collier d'une grande valeur semble avoir été perdu au Bercail… les prêteurs sur gages sont en alerte….
Montalbano rencontre la Signora Luparello, qui pense que son mari a été attiré dans un guet-apens et qu'il est mort d'une crise cardiaque. Elle est persuadée que tout n'est qu'une mise en scène réalisée par les ennemis politiques de son mari, destinée à le discréditer. Il ne faut pas s'arrêter à la forme qu'ils ont fait prendre à l'eau », ajoute-t-elle, expliquant à Montalbano que l'eau, par définition, n'a pas de forme …. L'Ingénieur Luparello disposait d'une maison discrète pour ses rendez-vous, pourquoi se serait-il rendu au Bercail, au risque de se faire reconnaître ?
Et l'enquête progresse, on apprend que le collier est celui d' Ingrid Sjostrom, belle-fille du Docteur Angelo Cardamone, opposant politique à l'ingenieur Luparello… tout désigne la jeune suédoise comme la coupable idéale… mais pourquoi ? là encore, Montalbano se méfie de la forme de l'eau….
L'enquête s'accélère…. Et trouve son dénouement tragique, alors que Montalbano est parti à Gênes retrouver Livia sa fiancée.

Mais Montalbano a toujours été à la manoeuvre, jouant, comme le dit Livia sa fiancée, "le rôle d'un dieu de quatrième ordre, mais d'un dieu qui tombe juste" plaçant l'arme du crime au bon endroit, cachant les preuves voulant incriminer Ingrid, permettant au géomètre de faire soigner son fils en négociant avec le propriétaire du collier....

La forme de l'eau… premier roman dans lequel nous faisons connaissance avec le Commissaire Montalbano. Comme le dit Pino "le commissaire, au contraire, était de Catagne, il s'appelait Salvo Montalbano, et quand il voulait comprendre quelque chose, il comprenait".
Ce roman peut paraître un peu déroutant au premier abord ; les personnages, le langage, tout semble peut être un peu trop "exotique", et à la fois trop simple, un roman policier comme les autres, sans grande épaisseur ?

Ce serait, selon moi, mal connaître Camilleri… dans La forme de l'eau, on trouve déjà, ébauchés, des aspects chers à l'auteur qui vont prendre tout leur sens au fur et à mesure de la parution des autres romans.

Le personnage de Montalbano est esquissé, mais on ressent déjà son humour, son sens de la dérision, son humanité, son aspect proprement "sicilien". Les personnages féminins, Livia et Ingrid sont déjà présents. du commissariat, on rencontre Mimi et Fazio, bien campés dans leur rôle.
Vigàta, ou Porto Empedocle, la Sicile, la sècheresse de ses paysages, sa beauté, ses paradoxes, ses magouilles politiques, constitue tout un ensemble mis en valeur par le langage propre à Camilleri ; toutes les nuances sont respectées grâce à la traduction de Serge Quadruppani.
Il s'agit d'une toute première plongée dans l'univers de Camilleri.... une rencontre avec un Commissaire hors du commun, incarné à l'écran par l'acteur Luca Zingaretti…










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Avant de s'occuper de l'intrigue sicilienne, il faut présenter Andrea Camilleri qui fut d'abord poète, puis metteur en scène pour le théâtre puis se fit connaitre avec ce premier roman policier qui devait entrainer la renommée de son commissaire Salvo Montalbano !
A Vigàta ( Porto Empedocle : lieu de naissance de l'auteur ) , le commissaire Montalbano est appelé pour le décès de l'ingénieur Laporello dans sa BMW et, d'après le légiste Jacomuzzi : il s'agirait d'un simple arrêt cardiaque provoqué suite à un rapport sexuel !
Mais, cette voiture est dans un terrain vague : le Bercaïl qui accueille tous les déchets physiques et humains + la drogue + la prostitution de la ville, avec à sa tête : Gegé qui contrôle ce territoire en prélevant un pourcentage sur ces activités florissantes ! ! !
Le commissaire Montalbano qui pense que le vérité est comme la forme de l'eau puisque cette dernière n'en a pas !!! il va tenter en 48 heures de trouver qui est l'assassin et, qui a dérobé le collier en or serti de brillants qui a disparu. Comment un grosse auto a pu arriver par le lit du Canneto ? Qu'ont vu les 2 " ramasse-poubelles " qui étaient sur les lieux ? Pourquoi ont ils appelé en priorité maître Rizzo qui est en même temps l'avocat de l'ingénieur Laporello et celui de son successeur dans leurs magouilles politico-mafieuses ? Qui est cette femme qui " baisait "dans l'auto et pourquoi elle est partie aussi rapidement ?
Le commissaire connait bien les habitants de Vigàta, leurs défauts, leurs faiblesses y compris Gegé son camarade de classe, le journaliste Nicolô Zito...et, les affidés de la mafia.
C'est un flic humain, rêveur, bon vivant qui enquête de façon anarchiste en observant les moindres détails, d'autant qu'entretemps le fameux avocat Rizzo a été tué !
Un roman policier truculent, malin et féroce dans une langue italo-sicilienne aussi savoureuse que la cuisine locale !
L.C thématique de septembre 2022 : un polar avec un héros récurrent.
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Au collège, il avait eu un vieux prêtre enseignant de religion.
- La vérité est lumière, avait-il dit un jour.
Montalbano, élève du genre feignasse et casse-pieds, était toujours au dernier rang.
- Alors ça veut dire que dans une famille où ils disent tous la vérité, ils font des économies d’électricité.
Tel avait été son commentaire à haute voix, et il avait été mis à la porte de la classe. (p. 214)
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- Montre-moi ton permis de séjour.
Comme sous l'effet de la frayeur, la femme laissa tomber la serviette, levant les mains pour se couvrir les yeux. Longues jambes, taille étroite, ventre plat, seins hauts et fermes, une vraie femme comme celles qui se voyaient dans les publicités à la télévision. Au bout d'un instant, devant l'attente immobile de Fatma, Montalbano se rendit compte qu'il ne s'agissait pas de peur, mais d'une tentative pour trouver le plus évident et le plus pratique des arrangements entre un homme et une femme.
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- Et cela ne signifie qu'une chose;
- Laquelle ? lança le commissaire, impressionné par ce lucide et impitoyable examen, mené sans verser une larme, comme si le mort fût une vague connaissance.
- .. Je vous le répète, c'est un acte criminel contre l'image de mon mari, à demi réussi. Ils voulaient en faire un porc à donner en pâture aux porcs à un moment quelconque. S'il n'était pas mort, c'était mieux, avec ce qu'ils avaient sur lui, il aurait fait ce qu'ils voulaient. Mais le plan a en partie réussi : tous les hommes de mon mari ont été exclus du nouveau directoire. Seul Rizzo s'en est tiré, il a même progressé.
- Comment est-ce possible ?
- Cela, c'est à vous de le découvrir, si vous en avez envie. A moins que vous ne vous arrêtiez à la forme qu'ils ont fait prendre à l'eau.
- Je ne comprends pas, excusez-moi.....
- J'avais un ami, fils de paysan, plus jeune que moi. Moi, j'avais une dizaine d'années. Un jour, je vis que mon ami avait mis sur le bord d'un puits une écuelle, une tasse, une théière, une boîte à lait carrée, toutes pleines d'eau à ras bord, et qu'il les observait attentivement. "Qu'est-ce-que tu fais", je lui demandai. Et lui, à son tour, me posa une question : "Quelle est la forme de l'eau ? Mais l'eau n'a pas de forme ! dis-je en riant. Elle prend la forme qu'on lui donne".
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Ils se mirent en route dans la direction du village, et du commissariat. Aller chez les carabiniers, ça ne leur était même pas passé par l'antichambre du cerveau, ils étaient commandés par un lieutenant milanais. Le commissaire, au contraire, était de Catagne, il s'appelait Salvo Montalbano, et quand il voulait comprendre quelque chose, il comprenait.
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- Dis-moi la vérité, Fazio : on lui avait crevé les pneus ?
- Oui.
- Et Gallo a pas reluqué avant, comme je vous ai recommandé mille fois de le faire ? Vous voulez le comprendre, oui ou non, que nous crever les pneus, c'est le sport national de ce putain de pays ?
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Vidéo de Andrea Camilleri
Certains personnages ont la vie dure, traversant les années comme si auteurs et lecteurs ne pouvaient pas les quitter. Harry bosch, le fameux détective de L.A., est de ceux-là, créé en 1992 par Michael Connelly. Deux ans plus tard, Andrea Camilleri donnait naissance à son fameux commissaire sicilien Montalbano. Que deviennent-ils ? Leurs nouvelles aventures, qui viennent de paraître, valent-elles encore le coup ? Quant à Don Winslow, l'auteur de la fameuse trilogie La griffe du chien, il publie un recueil de six novellas dont deux remettent en scène les héros de ses plus anciens romans. Alors ? On a lu, on vous dit tout.
Incendie nocturne de Michael Connelly, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Robert Pépin, éd. Calmann-Lévy. Le manège des erreurs d'Andrea Camilleri, traduit de l'italien (Sicile) par Serge Quadruppani, éd. Fleuve noir. Le prix de la vengeance de Don Winslow, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Isabelle Maillet, éd. Harper Collins. Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤36Abonnez-vous20¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1
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Andrea Camilleri est né en Sicile en 1925. Il s'est mis au polar sur le tard, avec un très grand succès. C'était en :

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