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Les Chroniques d'Alvin le Faiseur tome 5 sur 6

Patrick Couton (Traducteur)
EAN : 9782841720996
391 pages
L’Atalante (23/04/1999)
3.97/5   173 notes
Résumé :
1822. Philadelphie. En compagnie d’Arthur Stuart, d’En-vérité Cooper et de Mike Fink, avec aussi le peintre Jean-Jacques Audubon, Alvin s’apprête à faire route vers la Nouvelle-Angleterre. Un territoire dangereux car les talents y sont tenus pour sorcellerie passible du bûcher...

Camelot, capitale des colonies de la Couronne où réside le roi Arthur en exil. C’est là que se rend Peggy la torche – Margaret Smith aujourd’hui – dans sa croisade abolitionn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Alvin et ses compagnons essayent de continuer leur quête tant bien que mal mais ils ne savent pas vraiment comment s'y prendre pour construire la cité de Cristal. Au grés de leurs pérégrinations, ils vont se retrouver entrainer dans un nouveau procès, pour sorcellerie cette fois.
De son coté, Peggy poursuit son combat contre l'esclavage et part pour Camelot afin d'avoir une audience avec le roi.

Comme toujours Orson Scott Card prend le temps de lancer l'intrigue. On accompagne avec plaisir la petite bande. Chaque personnage a sa place et son rôle à jouer. J'apprécie énormément la complicité qui se dégage de cette petite compagnie. Les interactions entre les personnages sont nombreuses et extrêmement drôle. J'ai eu beaucoup de mal à ne pas rire en découvrant les dialogues, notamment ceux concernant Calvin et Honoré de Balzac qui sont tout simplement hilarant.
Dans cet opus, nous rencontrons également des personnages important tel que Honoré de Balzac précédemment cité mais aussi Jean-Jacques Audubon. du beau monde donc qui apporte beaucoup de crédit au récit.

L'intrigue n'est certes pas incroyable, pas de gros coup de théâtre, de suspense haletant mais est si bien portée par ses personnages que la lecture se fait avec un plaisir indéniable. Encore une fois, on se laisse emporter par l'histoire et par la manière fabuleuse comme seul Orson Scott Card sait la raconter et c'est magique.

Le bond de géant attendu dans ce tome concernant la cité de cristal n'est jamais venu. Alvin est encore stoppé dans sa course, surement un mauvais coup du défaiseur. J'imagine que le tome suivant s'intitulant La cité de cristal devrait exaucer mon souhait de la voir enfin construite !
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En ce mois de juin, je continue ma lecture des Chroniques d'Alvin le Faiseur d'Orson Scott Card avec la sortie du tome 5 aux éditions L'Atalante. Et je peux d'ores et déjà vous dire que le plaisir de me plonger dans ce grand classique du genre demeure intact.

Dans Flammes de vie, Alvin est reparti sur les routes en compagnie d'Arthur Stuart, d'En-Vérité Cooper et de Mike Fink. Il espère trouver le moyen de fonder sa cité de Cristal. Chemin faisant, ils rencontrent une orpheline prénommée Purity dont En-Vérité s'éprend immédiatement. Mais lorsqu'elle apprend la vérité sur leur mission et les pouvoirs d'Alvin, elle prend peur et les dénonce aux autorités locales. Alors qu'ils pourraient aisément disparaître, En-Vérité s'entête à vouloir sauver la demoiselle et par la même occasion, faire un coup d'éclat judiciaire pour que cessent enfin les procès pour sorcellerie. de son côté, Peggy, elle, poursuit son combat pour mettre fin à l'esclavage. Elle a dans l'idée de plaider la cause auprès du roi à Camelot, mais c'est sans compter la présence inopinée de son beau-frère qui ne va pas manquer de lui faire quelques difficultés. Chacun prit dans une succession d'événements souvent incontrôlables, arriveront-ils à s'en sortir pour mieux se retrouver ?

Avec Flammes de vie, Orson Scott Card marque une rupture de narration dans son cycle. En effet, si dans les tomes précédents, il était plutôt question de quête d'identité pour Alvin, dans ce présent roman, on suit un héros indéniablement adulte qui sait qui il est et où il va. Il a pris pleinement conscience du destin qui s'offre à lui et n'a plus qu'à mettre tout en oeuvre pour l'accomplir. Maintenant qu'il sait quoi faire, à savoir construire sa cité de Cristal, il ne lui reste plus qu'à comprendre comment y parvenir. Voilà pourquoi nous le retrouvons sur les routes en quête d'inspiration.

Flammes de vie est un roman charnière qui apparaît comme un tournant dans ce cycle car il nous fait bien ressentir que la dernière ligne droite est engagée. Ce nouvel objectif donne un nouveau souffle au récit et maintient par la même occasion l'attention des lecteurs.

Pour continuer à répondre aux exigences de son uchronie de fantasy, l'auteur conserve toujours ce même cadre historique qui opposa les esclavagistes aux abolitionnistes, tout en continuant d'explorer le merveilleux qui s'exprime très naturellement sur cette terre de mixité culturelle et cultuelle.

Aussi, dans Flammes de vie, on ne s'étonne donc pas d'assister à un procès pour sorcellerie. Au vu du lourd passé américain avec les tristement célèbres procès de Salem, les superstitions ont la dent dure et invoquer Satan à tour de bras pour, par exemple, se débarrasser d'un voisin par pure jalousie demeure monnaie courante. En outre, Orson Scott Card s'est allègrement inspiré ici du folklore africain en insérant des pratiques vaudou. On les remarque notamment à travers la fabrication de poupées ensorcelées ou d'objets réalisés à partir de morceaux de corde censés contenir l'âme des esclaves nouvellement débarqués en Amérique. Seul moyen pour ces derniers de réussir à supporter leur terrible condition.

Dans ce tome 5, les croyances amérindiennes ont laissé la place aux africaines pour continuer de baigner le lecteur dans cette ambiance ésotérique inhérente à ce cycle. Sans excès, on apprécie ce trait de magie qui accompagne les personnages de cette histoire. C'est d'ailleurs l'un des éléments qui font le charme de cette saga, au même titre que certains de ses protagonistes.

Ainsi, l'auteur a misé sur une communauté de héros pour rendre son texte encore plus captivant. Ce n'est donc pas seulement Alvin que l'on apprécie de suivre car on est tout autant attaché à sa femme, qu'au jeune Arthur Stuart et même à Calvin. Ce dernier a beau être le méchant de l'histoire, il apporte à celle-ci tout son suspense, surtout à cause de cette imprévisibilité qui le caractérise.

Finalement, peu importe le temps écoulé entre chacun des tomes des Chroniques d'Alvin le Faiseur, ce cycle est écrit avec une telle fluidité que l'on s'immerge sans difficulté dans la suite et le plaisir demeure toujours au rendez-vous.

Fantasy à la Carte
Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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Salut les Babelionautes
Avant de publier un avis sur ce tome cinq des " Chroniques d'Alvin le Faiseur " je n'ai pas pu m'empêcher d'ouvrir le tome six.
Celui ci ma happé au point que je n'ai pas pus le refermer avant le mot fin, donc je reviens en arrière pour vous parler de " Flammes de vie " d'Orson Scott Card.
Dans le Récit nous allons rencontrer des Gens Célèbres, Jean-Jacques Audubon, Honoré de Balzac, mais assaisonnés a la mode Fantasy.
Alvin ne c'est toujours pas comment et ou construire la Cité de Cristal qu'il a vu dans " le Prophète Rouge ".
Quand a Peggy elle cherche, par tous les moyens a sa dispositions, à empêcher la Guerre Fratricide entre les états qui sont pour ou contre l'Esclavage.
Calvin est toujours égal a lui même, et bien sur quand il se met dans des situations ou il risque de mourir, c'est Alvin qui vient a sa recousse.
Orson Scott Card avec cette Saga, si bien traduite par Patrick Couton que je remercie, a écrit une oeuvre qui, bien que cela face trente Ans que le premier tome a été publier, n'a pas pris une ride
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Cinquième tome des chroniques d'Alvin le Faiseur où des nouveaux personnages viennent enrichir l'histoire, le peintre naturaliste français jean-jacques Audubon, une jeune femme prénommée Purity, le juge John Adams ainsi que le sorceleur Quill, Danemark Vesey, Gullah Joe...
D'un côté Alvin et ses compagnons se rendent en Nouvelle Angleterre où les sorciers et sorcières sont traqués et voués au bûcher. Alvin va faire l'objet d'un procès pour sorcellerie.
De l'autre Peggy"la torche"( Margaret Smith) se dirige vers Camelot, capitale des comtés esclavagistes du Sud avec l'espoir de rencontrer le roi Arthur.
Parce que ce qu'elle voit c'est l'affrontement, le conflit , seul espoir de mettre fin à l'esclavage.
Même si ce tome se termine sur des rumeurs de guerre, il est remplit de dialogues savoureux, de situations drôles voir caustiques.
La cité de cristal est cependant mise de côté, je suis curieuse de connaître la suite des aventures.
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En 1822, à Philadelphie, Alvin s'apprête à partir vers la Nouvelle Angleterre en compagnie du jeune Arthur Stuart, d'En-Vérité Cooper, son avocat anglais, de Mike Fink, un voyou repenti et également de Jean-Jacques Audubon, le célèbre peintre animalier d'origine française. de son côté, Peggy la torche, alias Margaret Smith, mariée et enceinte d'Alvin s'est lancée dans une croisade abolitionniste sans rencontrer de grand succès. Mais quand Alvin et ses compagnons rencontrent Purity Orphelan, une orpheline dont les parents ont été pendus en raison d'une accusation infondée de sorcellerie, c'est au tour d'Alvin de risquer la mort pour de semblables raisons. Les agissements de Calvin, accompagné par Honoré de Balzac tournent également à la catastrophe. Comment nos héros parviendront-ils à surmonter tous ces périls ?
Dans ce cinquième tome, de nouveaux personnages apparaissent (Audubon, Purity, Balzac) et relancent une action qui tourne autour de thèmes déjà abordés : l'esclavage des noirs dans les états du sud et surtout la chasse aux sorcières dont Orson Scott Card dénonce la sottise, l'indignité et l'ineptie absolue. Les chapitres consacrés au procès intenté à Alvin qui tourne en procès du procès sont de petits bijoux d'intelligence et d'humour et justifient à eux seuls la lecture du livre. le lecteur prend peu à peu conscience que la guerre de Sécession se profile à l'horizon aussi sûrement que la quête d'Alvin arrive à son terme. Alvin va partir à Crystal City. La cité de cristal est en vue.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Il n’osa pas appeler le petit métis : sa voix déclencherait seulement l’alerte et le gamin se ferait prendre à coup sûr dans la boutique. Pour ce qu’en savait Alvin, le taxidermiste logeait au-dessus ou à l’étage d’un des bâtiments voisins.
Il introduisit donc sa bestiole dans la serrure afin d’en comprendre le mécanisme. Une vieille serrure, un peu grippée. Alvin ponça les parties inégales, les décapa de la corrosion et de la saleté. En modifier la forme était plus aisé que la faire jouer ; deux surfaces métalliques s’appuyaient à plat l’une sur l’autre, empêchant la clenche de s’ouvrir, aussi les changea-t-il en biseaux, imposant de nouvelles formes au métal jusqu’à ce que les deux surfaces coulissent facilement. Il put alors tourner le bouton, et la clenche se dégagea en douceur.
Il n’ouvrit pourtant pas le battant, car il s’intéressait désormais aux gonds. Ils étaient plus grippés et encrassés que la serrure. Est-ce que l’homme se servait même de cette porte ? Alvin les polit et les nettoya aussi, et cette fois, lorsqu’il actionna le bouton et poussa le battant, on n’entendit d’autre bruit que le chuchotement du vent pénétrant dans le local.
Arthur Stuart, assis à la table de travail du taxidermiste, tenait un geai bleu dans les mains et lui caressait les plumes. Il leva la tête vers Alvin. « L’est même pas mort », dit-il.
Alvin toucha l’oiseau. Oui, il lui restait un peu de chaleur et le cœur battait. Le plomb qui l’avait étourdi était toujours logé dans son crâne. Le cerveau était abîmé et l’animal ne tarderait pas à en mourir, même si aucun des autres plombs qui l’avaient atteint n’était fatal.
« T’as trouvé ce que tu cherchais ? demanda Alvin. L’adresse du peintre ?
— Non », répondit Arthur d’un air désolé.
Alvin se mit au travail sur l’oiseau, aussi vite qu’il put. C’était plus délicat que dans du métal de déplacer sa bestiole parmi les dédales internes d’une créature vivante et d’y effectuer des altérations minimes ici et là. Tenir l’animal, le toucher pendant qu’il œuvrait lui facilitait cependant la tâche. Le sang du cerveau s’écoula bientôt dans les veines, et les artères endommagées se refermèrent. Les chairs guérirent rapidement sous les tout petits morceaux de plomb et les expulsèrent du corps. Même celui logé dans le crâne se contracta, prit du jeu, tomba par terre.
Le geai s’ébouriffa les plumes, se débattit dans l’étreinte d’Alvin. Qui le relâcha.
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Je joue avec tout le monde, dit Honoré (de Balzac).C'est ma vocation.Dieu m'a mis sur terre pour traiter mes semblables comme les chats traitent les souris.Pour jouer avec eux, leur ôter d'un coup de dent la dernière étincelle de vie, puis les prendre dans ma gueule et les déposer sur le seuil des maisons.La littérature, c'est ça.
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C'est seulement quand un chef rassemble des partisans consentants partageant des objectifs semblables que ses réalisations survivent à sa disparition.Alexandre en a donné la preuve lorsque son empire s'est écroulé après sa mort; Charlemagne n'a guère fait mieux, et Attila pire - son empire à lui s'est évaporé dès sa mort.L'Empire romain, en revanche, bâti collectivement, a duré deux mille ans ; celui de Mahomet n'a cessé de grandir après lui pour devenir une civilisation.La France de Napoléon n'était pas Rome, ni Napoléon Mahomet.
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Mais moi, j'ai de grandes aptitudes au vin.C'est quand je suis soûl que je me sens le mieux.C'est le talent national des Français.
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Qu'il s'agisse du pouvoir des Blancs, des Rouges ou des Noirs, on en revient toujours au même : il faut se connecter au monde environnant en Faisant.
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La Stratégie Ender (Ender's Game) est un film de guerre de science-fiction américain écrit et réalisé par Gavin Hood sorti en 2013. Il s'agit d'une adaptation de La Stratégie Ender d'Orson Scott Card. Bande Annonce VF.
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