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Vasco tome 9 sur 30
EAN : 9782803608409
48 pages
Le Lombard (07/06/1996)
3.77/5   11 notes
Résumé :
L'oncle Tolomeï était fou de rage ! Oser déranger son neveu alors que tout Sienne préparait la course du palio ! les Byzantins n'avaient aucun savoir-vivre ! Vasco, lui, ne pensait qu'à remporter la victoire. C'est sans compter sur le destin ! A des milliers de lieues, en perse, à Ispahan, un vizir sans scrupules gouvernant par la terreur détenait un otage précieux. en principe, rien ne liait ces deux événements, et pourtant.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je le redirai à chaque tome, pour apprécier la série "Vasco" à sa juste valeur il faut accepter les us et coutumes de la BD franco-belge à l'ancienne ici version Hergé (et/ou être passionné d'Histoire, franchement ça aide beaucoup), donc pas la peine de râler sur tel ou tel truc qui appartiennent à une autre époque de la bande dessinée où les auteurs n'avaient guère leur mot à dire face aux préjugés d'une autre époque encore plus ancienne à laquelle appartenaient leurs éditeurs… Voilà pour la mise au point !


Gilles Chaillet a enfin compris et/ou a enfin convaincu ses éditeurs qu'une mise en place de 15/20 pages pour 1 album de 48 pages c'est castrateur pour n'importe quel récit, et que si on étendait le récit sur 2 tomes donc presque 100 pages et bien cela marchait nettement mieux !
Après le diptyque composé par "Le Diable et le Cathare" (1988) et par "Le Chemin de Montségur" (1989) qui dénonçait les fanatiques christianistes, l'auteur réalise un autre diptyque composé de "Poussière d'Ispahan" (1990) et "Les Chiens de Bâhrâm Ghör" (1991) dénonçant les fanatiques islamistes qui va amener les personnages d'Europe en Asie, d'Italie en Perse, de Sienne à Ispahan… (Dans le cas des deux diptyques j'ai plus aimé à deuxième qu'à première lecture, comme quoi avec les bonnes clés on peut ouvrir les bonnes portes !)

Dans ce tome 9 Tintin a ramené le Capitaine Haddock à Moulinsart, euh pardon Vasco a ramené le Varon van Loo à Sienne (la manière dont il se sont liés est quand même forcée, et force est de constater que c'était mieux fait chez Hergé). Gilles Chaillet se régale à mettre en scène le célèbre Pallio, la course de chevaux opposant les différentes quartiers de la ville. La mise en place du récit est donc assez longue, et c'est donc une suite de péripéties qui nous amène à l'élément déclencheur qui intervient au bout de 20 pages durant lesquelles Léandros (voir tome 3) s'échine à amener notre héros et son side-kick à Jérusalem.

Gilles Chaillet nous dit qu'il veut rendre hommage à "La Tiare d'Oribal" et à "La Tour de Babel" de son maître à penser Jacques Martin : et bien cela promet pour la suite !


PS : le fait que sur Babelio Sachenka soit le seul en plus d'être canadien à avoir chroniqué cette série historique à tous les sens du terme de la BD franco-belge est à la limite du scandale !
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Avec ce tome s'achève la troisième intégrale de Vasco. Et comme j'en ai pris l'habitude, je me suis plus intéressé au voyage et aux décors historiques qu'aux péripéties elles-mêmes.

Vasco se fait toujours balader au sens propre. Il n'a guère de libre arbitre dans cette histoire où il va devoir sauver sa petite princesse byzantine, encore !
Son oncle Tolomei est peut-être le personnage le plus intéressant, parce qu'il est assez gris du fait que son appétit pour l'argent outrepasse souvent son amour de la famille. le frérot de Vasco, Lorenzo, refait son apparition. Lui aussi est assez insaisissable. van Loo, le truculent nouvel ami de Vasco, est malheureusement en retrait dans cet épisode.

Mais au-delà de cela, le récit nous permet de visiter Sienne au moment de la course de chevaux opposant les quartiers – le palio, qui existe toujours aujourd'hui. Décors et tradition au rendez-vous. Puis c'est le long voyage vers Ispahan en partant de Jérusalem, à travers un désert qui plairait à Lawrence d'Arabie. Les décors et costumes sont superbes.

Dans Vasco, c'est plus les décors de l'Histoire que je viens chercher, même si Gilles Chaillet essaie d'enrichir en plaçant dans les attitudes de son héros quelques-unes de ses prises de position (la détestation de l'extrémisme religieux par exemple).
Cette histoire a le goût d'être en deux tomes, ce qui va m'obliger à me procurer la quatrième intégrale. Moi aussi, comme Vasco, j'ai les mains liées lol.
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En plein préparatifs d'une course de chevaux à Sienne, le désormais célèbre banquier Vasco Baglioni est enlevé par des anciens acolytes. Ils se rendent à Jérusalem mais leur vraie destination est Ispahan, en Perse. C'est que la princesse byzantine Sophie y est retenue prisonnière et on espère le concours du jeune homme pour la délivrer. Pour y parvenir, il peut compter sur son nouvel allié, le baron français van Loo. C'est un genre de capitaine Haddock, un peu cupide (on se rappelle que, dans le dernier tome, il n'avait suivi Vasco que dans l'espoir de mettre la main sur le trésor de la secte des Cathares), plus prompt à se servir de ses muscles que de sa tête. Mais il est sympathique. Et son apparence lui sied, avec ce sourire rapace et ce début de calvitie à l'arrière, des menus détails qui personnalisent l'individu et démontrent le talent et l'imagination du dessinateur.

Ce neuvième tome de la série de bande dessinée Vasco nous entraîne sur les routes de l'Orient, sur des chemins remplis d'obstacles. Un monde où Arabes, Perses, Turcs et Mongols s'entre-déchire pour contrôler la région, un monde un peu moins familier au jeune homme qui illone l'Europe depuis quelques années. En cours de route, Vasco retrouvera son frère Lorenzo et devra compter sur son assistance. Ce dernier me laisse toujours perplexe, il est prêt à trahir sa patrie, son honneur et parfois même sa famille (qu'est-ce que certains ne feraient pas pour de l'or ?) alors je ne sais jamais si sa présence est une bonne ou une mauvaise chose pour le jeune banquier.

C'est seulement la deuxième fois que les lecteurs peuvent apprécier les splendeurs de Sienne, la ville d'origine de Vasco. On peut y admirer la cathédrale, sa grande place, ses tours et ses palais. L'attention aux détails de l'auteur-dessinateur Gilles Chaillet se manifeste à bien des endroits, mais mon préféré est l'intérieur du palais de Messer Marzocchio, rempli de fresques colorées. Un autre dessinateur aurait pu n'afficher qu'un mur quelconque, terne et plat.

Pareillement pour Jérusalem (l'intérieur du Saint-Sépulcre est bien réussi, on y retrouve Jean VI Cantacuzène déchu et inquiet) et, surtout, Ispahan, avec ses murailles, le palais du Grand Vizir, les jardins du palais des Mille Parfums. L'esthétique musulmane a été reconstituée avec merveille. Et que dire des tenues avec turbans, des tapis et le luxe de l'Orient ! Il faut donc saluer la participation de Chantal Defachelle aux couleurs et Julien Grycan aux décors.
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Vasco qui se faisait une joie de concourir à la grande course du Palio devra finalement partir en voyage, car on l'appelle à Jerusalem pour une mission.

Vasco va donc se rendre en Perse pour un voyage pas de tout repos car le pays n'est pas connu pour sa stabilité. Il fera néanmoins preuve une fois de plus de courage et de pugnacité pour retrouver la princesse Sophie.
De mésaventures en rebondissement, de vieilles connaissances en nouvelles rencontres, Gilles Chaillet nous conte une nouvelle aventure de Vasco qui se poursuivra dans le prochain tome...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- La lumière, en ces lieux, semble exhaler une essence mystique. Ici [à Jérusalem] les siècles n'ont aucune prise. Titus dut avoir sensiblement la même vision, quand il approcha, à la tête de ses légions, pour assiéger la ville.
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-Vous allez vraiment réveiller votre gouvernement pour une affaire de cheval volé?
-A Sienne, c'est une faute plus grave que de trucider sa belle-mère!
-Cela s'entend, une belle-mère ma foi...
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