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EAN : 9782330117740
144 pages
Actes Sud (02/01/2019)
3.45/5   56 notes
Résumé :
Médée attend son mari dans un aéroport où ils sont en transit pour Sydney. Il s'est éloigné un instant, qui soudain s'éternise, et déjà elle comprend qu'il ne reviendra pas.Pour affronter la violence du choc, Médée se fige. Elle s'installe dans l'aéroport et se laisse submerger par l'abandon, puis se redresse, portée par son art. Car cette femme est sculpteur et c'est là, dans ce territoire qui n'appartient qu'à elle, que Médée retrouve la puissance et la force.
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Un immense coup de coeur ...Une pépite... qu'il faut surtout lire à un rythme ralenti...tant les phrases sont compactes, ciselées...et débordant de toutes part !

"Elle avait toujours refusé d'exposer ou de vendre cette sculpture, comme si ce qui s'y disait d'amour et de plénitude eût pu souffrir d'une telle mise à nu, souscrivant inconsciemment à cette idée que les grands bonheurs sont si fragiles qu'un regard malintentionné suffirait à les faire voler en éclats. (p. 22)"

Un choix déterminé par les sujets... et des lignes convaincantes de camarades babéliotes... m'ont fait choisir ce roman... En regardant de plus près, je me rends compte qu'il y a un certain moment, j'avais lu son premier texte (1999), "Cérémonie ", qui m'avait emportée...Des thèmes et
un style magnifique, avec des personnages féminins, très forts !!...

Dans cette nouvelle fiction, une femme,Médée, mère, sculptrice renommée en dépit d'une discrétion maladive... Son jardin secret,sa force, l'expression de son indépendance naturelle...vit heureuse depuis 30 ans... avec un mari, chirurgien...trois grands enfants... et un jour.... le cataclysme absolu... le départ brusque, inexpliqué, sans le moindre mot, ni signe avant-coureur... La fuite de l'homme adoré se déroule dans un aéroport... deux de ses enfants tentent de l'aider, dont son fils qui reste à proximité.... en ange protecteur.... Elle s'est installée dans une chambre d'hôtel à proximité de cet aéroport...comme prostrée, tétanisée, tentant de juguler la violence de cet abandon..;Son fils, Adam, lui dépose devant sa porte des petits blocs de
pâte à modeler... pour l'inciter à reprendre la sculpture... ce qui adviendra avec une rencontre "miraculeuse", Tanya, une réfugiée , [ayant perdu dans la guerre mari et fils...] elle a réussi à rejoindre la France, en voulant protéger ses deux autres enfants; Pour gagner sa vie, elle se voit embaucher comme "dame-pipi" dans cet aéroport où Médée s'est retrouvée "abandonnée" par son époux... La rencontre de ces deux femmes combatives , qui , chacune à leur manière ont touché le fond du désespoir...Cette rencontre merveilleuse va redonner l'Espoir à notre artiste, Médée...

La puissance de vie, la bienveillance envers les autres, L'Art..: des secours inestimables pour surmonter les fractures écrasantes qui peuvent détruire les êtres, au fil de leur existence !!

"Oui, répond Médée. Nous survivons. Je vois déjà en moi le début d'un après. (...) Nous sommes si promptes à organiser la vie sur les décombres de ce qui est perdu, n'est-ce pas là le comble de la folie ?
L'amour sans limite nous tient debout au milieu des cendres, alors que nous voudrions mourir là, mais il suffit que le chat de la maison ait survécu, nous voilà entêtées à lui porter du lait, l'éclat d'une prunelle d'enfant nous remet dans le devoir du jour. (...)
Pourquoi devenons-nous les héritières des guerres que nous n'avons pas menées, ni voulues ? " (p. 101)

Il est question de douleur, de perte... des femmes face au chagrin, de la destruction, des guerres menées par les Hommes ! Et l'Art, la création artistique féminine qui leur permet de transcender toutes ces blessures... notre héroïne, va renaître grâce à son art de sculptrice,de l'abandon brutal
de l'homme aimé, après 30 années de fusion amoureuse...


Un texte très dense, dont il faut savourer lentement chaque phrase, à la forme des plus ciselées !
"....toujours ce sont les mères, les épouses, les filles, qui demandent l'intercession des puissances sacrées pour alléger les peines, faire advenir les voeux, comme si seules elles étaient en charge de l'intimité des êtres, des espoirs, des douleurs, tous mouvements de la vie." (p. 40)

Un regret : aucun texte de cette auteure à ma médiathèque... Je voulais découvrir un autre roman antérieur, aux éditions Actes Sud " La mort est un enchantement"...Curiosité juste reportée !

Résilience, les pouvoirs curateurs de survie et de mémoire apportés par la création artistique..."

(...) ils se sont quittés trois jours plus tôt, après qu'elle l'a convaincu de partager ce projet d'une statuaire pour dire ce qui n'est plus mais qui continue d'être toujours tant qu sont vivants ceux qui gardent en mémoire ce qui a disparu dans la violence de la guerre, la désaffection de l'amour, l'oubli organisé par la nécessité de survivre, au sein d'un monde pressé d'effacer les traces des perdants, faisant précisément de la perte une sorte d'opprobre dont il convient d'éviter poliment l'évocation (...) "(p. 127)

Il y aurait beaucoup à dire ou à chercher sur les motivations de l'auteure quant au choix du prénom du personnage central féminin... Pouvoir de la magie, de la passion destructrice , l'âme humaine, ses lumières et ses ombres terribles , etc. J'avoue être perplexe quant à ce choix, car "notre" Médée, en dépit de la trahison insupportable qu'elle subit, qu'elle doit "encaisser"... elle reste hiératique et solaire...Un portrait de femme -mère-épouse-artiste saisissant de force et de détermination...
Ces deux adjectifs qui la qualifient sont soufflés par ce flux souterrain , constant, infini que représente la sculpture...qui l'habite de façon permanente. Son bouclier, sa force, et sa liberté , conjugués !...

Je vais cesser mes "bavardages"... car il y aurait encore "immensément" à dire sur ce texte merveilleux...Roman puissant charriant une multitude de sujets essentiels de l'Histoire des Humains, la place complexe du féminin, les pouvoirs gigantesques de la médecine, d'un côté, et de l'autre, la puissance de la Création artistique [avec des passages renversants, décrivant le travail, les gestes de la sculpture ].... et bien sûr , les affres , les lumières et les cauchemars (tour à tour) provoqués par l'AMOUR...constructeur ou dévastateur...

****intéressant lien à consulter : http://www.linflux.com/arts-vivants/personnage-mythique-medee/

© Soazic Boucard- Janvier 2019

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Médée est sculpteuse, mariée depuis 30 ans à Ismaël, chirurgien , et mère de trois grands enfants. Elle part accompagner son mari en Australie lorsqu'il l'abandonne à l'aéroport.

Court mais intense roman , servi par une écriture exigeante mais sensible , faisant cohabiter les sentiments, les minéraux, les images , la dureté de la vie. Une belle prouesse.
Le roman est celui de la tentative de reconstruction d'une femme après une lourde épreuve et sera l'occasion de montrer que l'on est tous des réfugiés : D'un homme ou d'une femme, d'un lieu, de l'enfance...
L'introspection de Médée est l'occasion de dévoiler les liens si particulier d'un mère à ses enfants , de se questionner sur les erreurs qui ont amenés l'homme à fuir, de retracer son cheminement professionnel. cette introspection éclaire différemment les actes passés.
C'est aussi le livre d'une rencontre entre deux échouées: Un du monde occidental et l'autre d'un pays en guerre. Confrontation des réalités , mise en parallèle des souffrances communes ...et relativisation obligée que le départ d'un mari ou d'un femme. La reconstruction reste possible. Pas, ou plus difficilement, pour les réfugiés de guerre.

Très beau roman , sublimement écrit.
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Yasmine Chami livre un roman introspectif, les révélations intimes d'une femme abandonnée par son mari, les meurtrissures de l'abandon. Naufrage et renaissance d'une femme blessée.

« Qui n'est pas réfugié de quelque part ? D'une enfance, d'un amour, de sa propre jeunesse enfuie, des liens cassés, d'un pays en guerre, d'une perte qui n'a pas de nom ? »

C'est dans l'aéroport de la ville lumière – en escale pour Sydney depuis le Maroc - que Médée est abandonnée par son mari Ismaël, la plongeant dans une sombre épreuve de douleurs et de peines.

Médée, mariée depuis plus de vingt-cinq ans, mère de trois enfants, est envahie par de fragiles pensées mouvantes, submergée de chagrin, encaissant la violence du choc.

Lâchement laissée là par Ismaël, elle appréhende de renouer avec le mouvement, craignant de quitter une situation léthargique, cet instant sur pause – une absence à soi-même - avant d'éprouver l'abandon brutal et soudain.

Rupture acérée et nette, car le chirurgien renommé qu'est Ismaël agit comme il sait faire, trancher vif dans la chair comme au scalpel, mesurant « avec une précision maniaque la portée de son geste pour défaire les liens inextricables… »

Il y a ce rêve incessant qui revient et s'impose à elle…, prémonitoire, le vide, la tempête, la chute…
C'est la violence de l'abandon contenue dans la solitude d'une chambre d'hôtel, et Médée l'assimile dans son coeur aimant et incisé. Belle femme assaillie par le chagrin, elle ressent sa grâce envolée, Ismaël a fui, et Médée qui est portée par « l'intuition de la beauté, pas son évidence » sent sa beauté se perdre, prête à s'enfuir.

Un abandon subi et l'expression d'une exploration chirurgicale du ressenti de Médée, qui tient à éprouver au fond d'elle-même la douleur « je cherche le silence et la nuit pour pleurer ».

C'est à l'image de la pierre, du marbre, de la terre, du bois, qu'elle travaille et façonne avec ses outils, ses fils de chanvre, d'acier, de laine, car Médée est sculptrice, elle donne vie, de ses mains, à ses créations artistiques ; Ismaël, neurochirurgien, répare et sauve de ses mains des vies.
Médée oscille sur un fil, funambule …

Le départ d'Ismaël plonge Médée dans des abysses affligeants de souffrances. Elle semble comme ses « créatures de pierre gisant couchées » de son atelier.
Et telle une devineresse des temps antiques, Médée voit clair en la décision d'Ismaël et ce qu'il adviendra de lui…
« Ismaël réorganise la chair vivante depuis trente ans, il intervient au coeur des cellules endommagées, il coupe, il tranche, et là, tout le vertige de Médée gît dans cette certitude : il s'est trompé, il a coupé ce qui permet la vie, les liens ramifiés, souterrains, subtils, profonds qui les unissent mais aussi organisent ce qu'ils sont, non seulement l'un pour l'autre mais aussi l'un sans l'autre, chacun investissant dans l'espace où s'exerce sa propre maîtrise l'énergie fluide, chaude, générée par cet amour déployé depuis si longtemps ».

Dans les réminiscences du passé, sanctuaire intérieur d'errance de la mémoire, fuite incontrôlable et tourmentée, Médée entame sa traversée – enjeu de sa survie – des nuits et des jours à accueillir cette désolation imposée, vide sidéral, fracas vertigineux, meurtrissure. « (…) fracassée, allongée béante sur ce lit anonyme (…)».

C'est une trahison incompréhensible et dévastatrice qu'elle analyse, disséquant ses pensées, affrontant pleinement sa colère, intégrant son chagrin, pour sortir de l'abîme grâce à l'art qui lui insuffle puissance et résilience.
Puis il est des rencontres dans la vie, qui réveillent, qui révèlent en nous ce que nous sommes. L'ultime sursaut.

Médée saura-t-elle percevoir la lumière qui surgit, l'élan de vie instinctif, sentir le souffle vital, extirper de ses mains en sculptant le chagrin, les pertes, sublimant une métamorphose en espoir, vie, amour universel.
La force créatrice libératrice capable de « faire surgir la beauté au coeur du désastre ».
*
Une écriture subtile et sensorielle, sophistiquée et intime, qui décrypte toute la complexité du sentiment amoureux dans la force du lien. Très esthétique, de toute beauté.

J'avais pu découvrir l'auteure grâce à Babelio avec « Dans sa chair » l'histoire de cet abandon du point de vue d'Ismaël.
J'ai beaucoup aimé « Médée chérie » - le point de vue de Médée – un premier volet qui a ma nette préférence.
*
La main est l'instrument des instruments (Aristote).

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Nous essayons de lire de bons livres et parfois on tombe sur une pépite, et je pense que c'est le cas avec ce troisième opus de Y.Chami, arrivée au mitan de sa vie.
Ses romans sont toujours axés sur le pays de ses racines, le Maroc, sur la famille, les souvenirs.
Cette fois, la chaleur , le soleil, la famille, les enfants surtout , sont toujours présents mais comme des souvenirs douloureux. Et on ne se prénomme pas Médée par hasard.
Médée est sculpteur, son talent est reconnu, et des expositions de ses oeuvres se retrouvent dans les grandes capitales, mais Médée, superbe femme, est avant tout une épouse, une amante, une mére attentionnée, et elle veut que chacune de ces fonctions soit exercée à plein temps…
Son mari, chirurgien neurologue requiert tout son amour depuis trente années lorsqu'un jour en transit à Paris tous les deuxà Roissy (elle l'accompagne à un séminaire) il s'absente pour quelques instants mais ne revient pas la chercher. Abandonnée, et malgré l'affection de ses enfants accourus auprès d'elle, Médée s'isole avec son malheur dans un chambre d'hotel de l'aéroport.Elle est dévastée, , elle en sort au bout de quelques jours ,trouve de l ‘argile laissée par son fils sur le pas de la porte,il pressent comment la sauver, elle est aidée par une dame-pipi exilée aussi, de là elle essaiera de renaître de par son Art, qui était passé à la seconde place dans sa vie,et à ses dépens.
L'amour, l'art, sont la trame de ce texte magnifiquement écrit et que je relirai c'est certain.
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Une femme d'un certain âge abandonnée à l'aéroport par son mari... Ca pourrait être une comédie, mais c'est au contraire une introspection dans les années d'existence de Médée qui s'isole dans une petite chambre d'hôtel de l'aéroport pour plusieurs semaines.
Comment, jeune et libre, elle a fini par tomber dans les bras d'Ismaël, jeune et beau chirurgien, comment elle est devenue, petit-à-petit, son ombre fidèle, sa compagne effacée, la mère de leurs trois enfants, mais aussi sculptrice dans son petit atelier isolé. Médée regarde son corps, son visage, ne se reconnait plus depuis qu'elle a été quittée. Mais ne se transformera en furie contre son mari et celle qui l'a séduite, car elle a trois enfants à préserver.
L'écriture est riche, belle, délicate, tout ça un peu trop pour moi, c'est un style qui m'ennuie et j'ai peu apprécié cette lecture dont l'intrigue, une fois dépouillée, m'a paru un peu trop simpliste même si le sujet en lui-même m'a touché.
Je comprends qu'on puisse aimer cette écriture, mais ce n'est pas mon style.
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critiques presse (2)
LeDevoir
04 mars 2019
Avec finesse, Yasmine Chami fait l’éloge de ces femmes, premières matrices du monde qui, dans le fatras des décombres, gardent leur aplomb, comme si la vie était un devoir.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
LaLibreBelgique
08 janvier 2019
L’histoire du couple qui se brise est en soi banale, même si elle est toujours unique pour celui ou celle qui la vit. L’écrivaine Yasmine Chami l’évoque dans Médée chérie avec une intensité particulière et une lucidité pointue vis-à-vis d’une femme qu’elle semble connaître de l’intérieur, la sondant dans ses pensées et son corps soudain récalcitrant.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
"Tu fuis la beauté, tu t'en défends, moi je la traque, je l'exhume, elle apparaît souvent où on ne l'attend pas, au coeur de ce qui est informe, détruit ou abîmé, hors d'usage...Ce qu'on ne voit même pas...qui demeure invisible pour l'oeil seul (...) L'intuition de la beauté , pas son évidence. " (p. 47)
Commenter  J’apprécie          200
(...) ils se sont quittés trois jours plus tôt, après qu'elle l'a convaincu de partager ce projet d'une statuaire pour dire ce qui n'est plus mais qui continue d'être toujours tant qu sont vivants ceux qui gardent en mémoire ce qui a disparu dans la violence de la guerre, la désaffection de l'amour, l'oubli organisé par la nécessité de survivre, au sein d'un monde pressé d'effacer les traces des perdants, faisant précisément de la perte une sorte d'opprobre dont il convient d'éviter poliment l'évocation (...) (p. 127)
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Elle est immobile,
ses mains sont posées l’une sur l’autre, rapprochées
de son buste comme pour parer le coup, elle
est appliquée à les garder ainsi, sa respiration est
lente, elle ne sait ce qu’ils attendent d’elle, la dévisageant
anxieusement, le frère et la soeur en face
d’elle dans ce café où deux heures plus tôt Ismaïl
a refusé de s’arrêter, dédaignant l’espace légèrement
graisseux envahi par les vrombissements de
la machine à café, les voyageurs fourbus ; le soleil
éclabousse d’un scintillement tiède le bar chromé,
fait luire les particules enserrées dans le plateau
de la table en formica où gisent les tasses pleines
du café amer déposées quelques instants plus tôt
par Adam.
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Les traces trop apparentes du malheur sont pour ceux qui les portent une source d'isolement supplémentaire, et les condamnent à une telle relégation que souvent la folie assumée devient pour eux une manière de dire leur rejet de ceux qui les excluent. (p. 116)
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Souvent Samia cherchait le regard d'Ismaïl, et ils souriaient, unis dans une même incrédulité, une même impatience peut-être, évaluant la silhouette menue de Médée, son visage lumineux, où puisait-elle cette énergie qui traversait la matière créant des liens improbables entre la dureté du marbre et la transparence de la résine, la mollesse de la cire et la violence de l'acier... Et toujours cet acharnement à suturer l'espace, luttant farouchement contre la distance, l'éloignement, la séparation des créatures déroutantes qui voyaient le jour sous le labeur de ses paumes calleuses, de ses doigts pleins de coupures, de cicatrices, traces de son obstination à s'inscrire en dehors d'elle et d 'eux. [ ses travaux de sculptures](p. 22)
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Vidéo de Yasmine Chami-Kettani
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0:00:15 Introduction 0:01:02 Clément Camar-Mercier 0:11:47 Yasmine Chami 0:22:56 Sylvain Coher 0:33:49 Lyonel Trouillot 0:44:09 Clara Arnaud 0:55:03 Loïc Merle 1:06:13 Mathias Enard
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Plus d'informations sur notre rentrée française : https://rentree.actes-sud.fr/ #rentréelittéraire #litteratureetrangere
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