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EAN : 9781514349021
544 pages
CreateSpace Independent Publishing Platform (30/08/2016)
3.5/5   2 notes
Résumé :
En décembre 1946 s’éteignait Louis Charbonneau-Lassay, érudit loudunois né en 1871 et spécialiste en archéologie et symbolique chrétienne. Auteur renommé du Bestiaire du Christ, publié en 1940, dont la grande majorité des exemplaires furent accidentellement détruits durant la 2e Guerre Mondiale, il laissa à sa mort en 1946 un manuscrit inédit, au milieu de très nombreuses archives et collections archéologiques, sur lequel il avait travaillé jusqu’à ses derniers inst... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce livre est un pur chef d'oeuvre.

Louis Charbonneau-Lassay, auteur du bestiaire du Christ, a consacré sa vie à la symbolique, l'iconographique et l'emblématique christique.

Cet ouvrage, le Vulnéraire du Christ, consacré à l'iconographie relative à la Passion, avait disparu pendant des décennies avant d'être reconstitué grâce aux archives personnelles de l'auteur.

Avec de très nombreuses illustrations.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
C'est à propos de cette pierre rouge de l'Estoile Internelle que je reviens à ce que Wolfram von Eschenbach a dit du Graal dans Parzival, car, pour lui, le graal est une pierre qu'il appelle Lapsit exillis, expression proprement intraduisible que certains ont interprété par lapis e coelis, "la pierre tombée du ciel", ce qui évoque l'émeraude tombée du front de Lucifer : d'autres font dériver lapsit exillis de exilium et traduisent par "pierre exilée" -exilée du ciel- ce qui revient au même. Sur cette pierre, W. d'Eschenbach nous dit que chaque Vendredi-Saint une colombe descendait du ciel en planant et venait y déposer une petite et blanche hostie, et c'est celle-ci qui donnait à la pierre la vertu que toutes les autres versions de la légende du Graal attribuent au "saint Vessel", d'être source intarissable de tous biens, de toutes choses délicieuses et confortantes, et d'être aussi ferment de toute pureté, de toute chasteté.
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Il est à propos d'ouvrir ici une large parenthèse, et de rappeler qu'il existait, dans les parties de la Grande-Bretagne qu'habitaient des tribus d'origine celtiques - précisément celles chez qui l'on constate les plus anciennes manifestations de la légende du Graal - qu'il existait, dis-je, de vieilles traditions bien antérieures à l'ère chrétienne qui tournaient autour d'une lance magique et d'un bassin ou chaudron sacré.
La grande divinité topique des Celtes de ces contrées était la déesse Don ou Dona, et au nombre de ses enfants figurait le dieu Lug, dont le culte fut cher aux Celtes insulaires comme aux Armoricains de la Bretagne française, aux Pictes d'Angleterre comme aux Pictons du Poitou.
Dona possédait un grand vase ou bassin magique d'airain qui contenait tous les germes de vie des hommes, des animaux et des plantes, et ceux, si l'on peut dire, de tous les bien et de tous les bonheurs, si bien que tous les autres dieux voulaient s'en emparer ; d'autre part, Lug, fils de Dona, avait en sa possession une lance divine et talismanique qui, d'elle-même, assurait la défense et la conservation de celui qui la portait.
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C'est qu'elle est une allusion au thème poétique qui, dans la Chrétienté occidentale et durant tout le Moyen-âge, a joui de la plus grande faveur dans tous les milieux : Le Conte ou La Légende du Saint Graal.
Ce mot graal avait alors un sens très clair pour tous, un graal était un vase. Aujourd'hui encore, les campagnards des bassins de la haute Garonne et de ses affluents disent "un grazal", et ceux de la Provence un gral, un gralon ou grallon. Il s'agit donc, en fait, dans les compositions médiévales, d'un vase sacré dont on contait partout "l'histoire" sur toutes autres merveilleuse, puisqu'elle commence au pied même du trône de l'Eternel.
Quand donc Lucifer, révolté contre Dieu dans les hauteurs des cieux fut vaincu par Mikaël, le Tout-Puissant, avant de la précipiter dans l'Abîme, fit tomber à ses pieds l'émeraude incomparable qui paraît et protégeait son front, comme un éblouissant diadème. Puis quand Dieu créa dans l'Eden le premier couple humain, il y mit, entre autres merveilles, une coupe sans pareille taillée dans l'émeraude de Lucifer par les joailliers du ciel ...
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Ce mélange de mythologie celtique, de traditions héroïques et fabuleuses, de poésie chrétienne naïve et magnifique, passa la Manche, et les écrivains qui forgèrent chez nous les premiers anneaux de la chaine poétique de notre littérature nationale s'es inspirèrent en embellissant encore dans ses détails le thème premier.
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