Sorte de journal intime qui parle (évidemment chez Chardonne) de tout et de rien. Beaucoup de choses reprises dans ce recueil viennent de précédents ouvrages. Il y a quelques passages touchants, dans le prolongement émotionnel des « Lettres à
Roger Nimier ». La tonalité générale cependant est un peu plus triste, parfois même presque désabusée. On sent même à la fin une forme de désenchantement, ce qui détone par rapport à l'ensemble de l'oeuvre, laquelle reste, comme le titre du recueil le suggère d'ailleurs, à dominante solaire.