Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec
Que ta volonté soit faite?
"J'ai reçu ce livre grâce à la Masse Critique Babelio mais vous commencez à savoir que je lis de toutes façons tout ce que
Maxime Chattam écrit sans même consulter la quatrième de couverture!"
Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Carson Mill, petite ville du Midwest, abrite en son sein
le Mal en personne, Jon Petersen. de sa naissance à sa mort, le narrateur nous raconte tout ce qu'il sait de sa vie et du mal qu'il a fait autour de lui."
Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"Je n'ai pas lu ce livre, je l'ai enduré. J'ai mis plus de dix jours à le terminer, sûrement un record pour un
Chattam, j'ai même lu autre chose entre temps pour m'aérer l'esprit. Ce livre est pesant. Et bizarrement, je pense que c'est exactement ce que l'auteur a voulu. Donc évidement, je ne dirais pas que c'est raté mais que ce n'est pas pour moi. Ce que j'aimais dans les premiers livres
Chattam que j'ai dévorés, c'était à la fois l'enquête minutieuse et intelligente, la noirceur des âmes sans avoir besoin de faire dans le gore, et les retournements finaux incroyables. Ici, il n'y a pas d'enquête, une bonne dose de violence gratuite dans laquelle on a l'impression de se vautrer, et un final décevant, mais je vous en reparle plus loin. J'ai lu beaucoup d'avis positifs alors je suis sûrement passée à côté de quelque chose mais je crois que j'ai atteins mes limites, on n'est plus dans le divertissement pour moi. Là encore, je pense que l'auteur voulait pousser le lecteur à cette réflexion profonde mais comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire avant, j'ai un cerveau qui fonctionne non stop. Certains trouveront ça prétentieux mais je n'ai pas besoin d'un livre pour me faire réfléchir, je cogite assez comme ça, j'ai besoin des livres pour m'évader. Et là, j'étais juste contente de revenir à mon petit monde normal."
Et comment cela s'est-il fini?
"Je n'ai pas aimé la fin non plus, désolée. Tout d'abord, ce n'est pas la première que je me trouve fasse à ce type de procédé, dont je ne vous dirai bien sûr rien pour ne pas gâcher le suspense. Je l'ai donc déjà rencontré dans un livre de
Patrick Bauwen, un ami auteur de
Maxime Chattam si je ne m'abuse, de façon bien plus finement amenée, au point de m'en donner la chair de poule. Ici, on a juste l'impression que c'est une excuse de l'auteur pour se dédouaner de ce qu'il nous a fait subir. En bref, et je vous assure que ça m'attriste terriblement, je n'ai rien aimé de cette lecture."
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