AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,82

sur 1938 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La plume de Chattam est magnifique. Entre roman noir et thriller, ce récit ne manque pas d'originalité, le narrateur entreprenant une étroite relation avec le lecteur. C'est un point que j'ai beaucoup apprécié. Quant à l'histoire, je l'ai adoré. Elle est sombre et cruelle, tout comme son protagoniste que l'on déteste au plus haut point, malmenant son entourage, tel un sadique exutoire.
Commenter  J’apprécie          270
Qu'on se le dise tout de suite, le dernier Chattam est un très bon cru ! « Que ta volonté soit faite » est surement l'un des meilleurs livres de Maxime Chattam bien qu'il sorte un peu du style de l'auteur et ainsi qu'il soit difficile à classer ! Ce roman noir contant la vie de Jon Peterson nous transporte dans l'horreur tout en nous faisant cogiter sur différents thèmes tel que la religion. On avait rarement vu un Chattam aussi cérébral et ceux, même après avoir terminé le bouquin ! Ainsi je vous ferai part de différentes thèses dans cette critique !

Pour commencer, lorsque nous posons ce livre dans la bibliothèque, il fait tache à côté des autres Chattam. Couverture souple et plus petit format qui nous donne déjà un indice sur l'OLNI que nous avons entre les mains. En effet ici, point de thriller, nous sommes bien dans la catégorie roman noir. Peu d'enquêtes mais beaucoup de mystères !

Une fois ouvert, nous sommes directement transportés au coeur du Midwest. Un bon vieux campagnard qui fait preuve d'une extrême violence devant son fils : Okay on est directement prévenu cow-boy ! Il faut dire que l'un des atouts de ce livre est la psychologie des personnages. En tête de liste, nous avons d'un côté la figure du mal alias Jon le détestable et de l'autre nous avons le shérif, la figure du bien alias Jarvis l'adorable. Alors nous sommes sans cesse ballottés entre bien et mal, faisant naître en nous une foule de sentiments divers et variés.

Le style de l'auteur dans ce roman et beaucoup plus « littéraire ». Les descriptions sont particulièrement soignées et imagées. En termes d'écriture, c'est surement le meilleur de Chattam mais il faut dire que je porte très peu d'importance aux « beaux mots » dans les bouquins, étant plus intéressé par le fond.

Puis enfin il y a le thème de la religion, omniprésent dans ce livre. Je crois que je n'ai jamais vu un thème aussi bien exploité dans un livre. Cela va au-delà même de l'objet littéraire car nous sommes concrètement mis à contribution. Au-delà de la religion, ce sont nos croyances qui sont éprouvées. Notamment nos croyances sur l'objet « livre », sur un personnage tel que « le narrateur » ou encore notre vision de « la littérature » en général. Je pense notamment à cette fin et j'en arrive ainsi aux différentes thèses que je porte sur la fin. Il est bien sur déconseillé de dévoiler ces thèses si vous n'avez pas lu le bouquin.

Ainsi vous l'aurez compris, la plus grande richesse du roman est en nous, et se dévoile après la lecture du roman. C'est vraiment un coup de maitre ! Un bijou de réflexion qui va bien au-delà de l'objet. Une seconde lecture ne manquera pas de faire ressortir des citations dont nous n'avions pas prises à leurs justes valeurs :


Et j'en oublie surement…

Bref, que vous soyez amateurs, non amateurs, ou que Chattam soit un inconnu pour vous : je vous conseille grandement ce livre !
Commenter  J’apprécie          230
Riley vit dans une ferme du Midwest, à quelques miles d'une petite bourgade. Il a dû apprendre à composer avec Jon, ce père intransigeant qui n'éprouve de compassion pour personne. le garçon n'est cependant pas celui que Jon maltraite le plus : la liste des victimes de ce fou/dangereux ne cesse de s'allonger. Personne ne semble capable de mettre fin à ses multiples méfaits, pas même le shérif Jarvis pourtant méfiant à son égard.

Pendant un grande partie du récit, le lecteur assiste à une course contre la montre entre les enquêtes de Jarvis et les atrocités commises par Jon. Et on se demande, au vu du premier chapitre, de quelles horreurs supplémentaires le jeune Riley va finalement être victime.

Malgré une ambiance particulièrement oppressante, la lecture de ce roman est très agréable grâce à une alternance de points de vue qui empêche toute monotonie, et grâce à la qualité des portraits des protagonistes - les réactions et comportements du psychopathe, notamment, sont particulièrement bien décrits.

C'est le premier roman signé de cet auteur que je lis et il s'agit là d'une excellente surprise. Merci Gildas.
Commenter  J’apprécie          185
C'est un roman original dans la bibliographie de l'auteur. le narrateur interpelle directement le lecteur dans ses convictions et ses incertitudes les plus profondes. Deux viols et un meurtre (au moins) dans une petite ville de quelques milliers d'habitants au milieu de nulle part aux Etats unis ne sont pas résolues et resurgissent à l'initiative du shérif une vingtaine d'années après les faits. Une écriture toujours aussi précise et fluide, des personnages attachants et une énigme ambiguë que le lecteur devra résoudre lui-même nous fait aborder la maltraitance des enfants. Ce n'est pas un thriller palpitant comme l'auteur nous en a déjà concoctés, mais un roman d'ambiance, noir à souhait qui vaut le détour pour un très bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          181
Le maître du thriller est de retour avec « le livre au coquelicot ».
Un roman noir qui ne manquera pas d'interpeller le lecteur, dans tous les sens du terme. Un livre au format plus petit et une couverture à fond blanc qui contraste avec tous les autres romans de l'auteur qui ont un manteau sombre.

Le mal est un thème récurrent chez Maxime Chattam, qui en aborde différents aspects dans ses ouvrages. Mais dans le cas présent, je colle une majuscule à ce mot pour écrire « le Mal ».

Le récit se passe dans une petite ville perdue de l'Amérique profonde, une ville où le temps semble s'écouler plus lentement qu'ailleurs, une ville au goût de poussière….

Les scènes sont brutales, choquantes même, dès les premières pages. le mal sème ses graines putrides au fil des chapitres et nous laisse une amertume tenace dans la bouche.

Pour rester dans la lignée du contraste évoqué plus haut, le style narratif en est un aussi, ainsi que le dénouement final qui nous oblige à faire un arrêt sur réflexion.

Le Mal peut avoir tellement de visages….

Lien : http://lebouddhadejade.blogs..
Commenter  J’apprécie          160
Je comprends désormais l'engouement des lecteurs pour cet auteur : première incursion dans l'univers de Maxime Chattam réussie pour moi avec ce livre à la hauteur de mes attentes !

J'ai beaucoup aimé le fait que le chapitre d'ouverture, d'une noirceur incommensurable, laisse le lecteur pantelant d'effroi, puis que tous les chapitres suivants remontent le temps pour dérouler progressivement les évènements qui sont à l'origine de tant de cruauté.

J'ai également apprécié l'ambiance de la petite ville de Carson Mills où se déroule l'intrigue pendant les années 1960, parfait décor pour ce qui est, selon moi, un roman noir, et non pas un thriller. C'est un véritable page-turner qui se dévore, à un rythme très soutenu grâce à ses courts chapitres n'excédant jamais la dizaine de pages.

Ma seule retenue concerne finalement le dernier chapitre : à sa première lecture, je ne me suis pas du tout retrouvé dans l'explication du dénouement … puis, après une relecture des dernières pages, j'ai préféré en saisir un autre sens, qui n'est peut-être pas celui désiré par l'auteur, mais qui me plaît bien et me convient mieux.
Commenter  J’apprécie          140
Voila que je viens de finir Que ta volonté soit faite de Maxime Chattam,
la fin est surprenante mais elle montre qu'il ne faut pas se fier aux apparences.
Mais je me rappelerai de ce livre, car se trouver dans la tête d'un violeur en série n'est pas commun.
Ce libre parle aussi du viol dans le milieu familial et la déchéance humaine à travers toutes les histoires de ces différentes familles.
Je crois que maintenant je n'aimerais plus autant les coquelicots....!
Commenter  J’apprécie          140
Les premiers chapitres nous entraînent au plus près de Jon Petersen. Entrer dans la tête d'un psychopathe est une expérience particulièrement éprouvante. A quelques reprises, on tente de le comprendre. Puis vient ce point de non-retour qui le fait basculer, le transforme en monstre. le début est assez perturbant puisqu'on a l'impression, en tant que lecteur, d'être complice. On sait tout, on voit tout ce qui se passe. le shérif Jarvis Jefferson se débat tant bien que mal.

Les détails sont crus et renforcent ce sentiment de dégoût envers Jon. J'avoue que je me suis plusieurs fois demandé si c'était vraiment utile. Est-ce que c'est juste un petit kif de l'auteur ? Est-ce que ça sert vraiment le propos ici ? Et la réponse est : OUI. le dénouement est tellement surprenant. Minuit passé, mes yeux se sont écarquillés. L'auteur se joue du lecteur, le pousse à s'interroger. Je n'en dis pas plus pour ne rien révéler, mais c'est très intelligent. Je connaissais déjà la plume Maxime Chattam, elle ne m'a pas déçue.

En bref, j'ai adoré ce petit voyage en Enfer. Âmes sensibles, s'abstenir. Pour ceux qui ne craignent pas de repousser leurs limites, ce roman se révèle être une pépite !
Lien : https://jen-s-addiction.blog..
Commenter  J’apprécie          143
Ne vous leurrez pas .
Ne regardez pas cette histoire par le petit bout de la lorgnette .
L'être parfait n'existe pas !
Qui n'a pas écrasé une araignée par peur ?
Qui n'a pas piégé un rat par dégoût ?
Qui n'a pas souhaité la mort de son pire ennemi ?
Qui n'a pas maudit des " Harvey Weinstein " et leurs promotion- canapé ?
Maxime Chattam nous met au pied du mur : " Obligez-vous à auto-analyser votre âme ! "
Il est si facile de juger ....les autres .
Jon Peterson est une pourriture .
Sa vie , son ADN , ses pulsions , son besoin de pouvoir sur des êtres faibles ont fabriqué un monstre .
Un père , homme d'affaires , puissant qui déflore sa petiote. une mère qui refuse la réalité par peur des on-dit ; sont-ils meilleurs que lui ?
Si Jon avait vécu , comme le commun des mortels ; avait pu étudier ; avait pu comprendre que les coquelicots , par leur délicatesse , étaient utilisés par le Egyptiens, dans l'Antiquité , pour garnir les tombeaux afin que les défunts puissent avoir de bons et doux sommeils .
Et non pour signer son abomination : déflorer des jeunettes !
Commenter  J’apprécie          121
Incroyable CHATTAM! Habituée aux thrillers démoniaques de l'écrivain, je suis stupéfaite par son dernier opus : un roman d'un tout autre style, du genre roman noir américain, qui nous emmène dans une petite ville du Midwest du début des années 60 jusqu'aux années 80 ; y est décrite une Amérique profonde et puritaine. On entre alors dans l'univers de Jon PETERSON, psychopathe pervers, et nous devenons les témoins de son évolution comportementale néfaste et dangereuse pour les personnes qu'il croise.
La fin est époustouflante, non pas concernant le dénouement de l'histoire, mais concernant le processus qui amène à en expliquer le pourquoi!

Entre polar et horreur, un brin nourri des romans de S. KING...
Commenter  J’apprécie          120




Lecteurs (4985) Voir plus



Quiz Voir plus

Que ta volonté soit faite

Cette histoire nous conte la vie de Jon, un psychopate du nom de...

Jefferson
Petersen
Piterson
Jiffersen

16 questions
120 lecteurs ont répondu
Thème : Que ta volonté soit faite de Maxime ChattamCréer un quiz sur ce livre

{* *}