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Annie Saumont (Traducteur)
EAN : 9782841110353
125 pages
Editions Nil (03/03/1996)
3.25/5   10 notes
Résumé :
D'origine mexicano-américaine, Sandra Cisneros a grandi dans le ghetto portoricain de Chicago. Elle est de la lignée de Toni Morrison. Dans ce roman, elle dit son histoire avec une gaîté, une émotion et une fraîcheur mêlées qui vont droit au coeur. Après avoir lu ce petit livre composé de 46 courts chapitres, vous vous sentirez très proche des habitants de la rue Mango. Mieux, ils ne vous quitteront plus. Il y a de l'amour, de la mélancolie et une musique dans l'écr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
The House on Mango street, traduit La petite fille de la rue Mango, est un roman très court qui se présente sous forme de vignettes. Celles-ci transcrivent les souvenirs, impressions et émotions d'Esperanza Cordero, une adolescente d'origine mexicaine vivant aux États-Unis.
A travers la vie dans le quartier de Mango street, et la maison elle-même, l'adolescente raconte le décalage entre les rêves et la réalité quotidienne de ces immigrés et de sa famille.
C'est un monde de séparations systématiques et constantes qui caractérise l'expérience d'Esperanza et des siens. Il y a "nous" versus "eux" (les immigrés et les Blancs, les pauvres et les gens plus aisés), mais aussi et surtout "les garçons et les hommes" versus "les filles". En cela, on voit que plusieurs chapitres ont un ton résolument féministe.

C'est la troisième fois que je lis ce roman, à chaque fois c'était pour le travail. J'ai aimé retrouver les mots simples qu'utilise l'auteure pour décrire les aspirations d'Esperanza à la liberté de vivre sa vie comme elle l'entend et la façon dont elle apprend à vivre son héritage mexicain.
Le format "vignettes" rend cette lecture très rapide et facile, y compris en VO pour des personnes qui chercheraient un entraînement.
Mais, j'avoue qu'à l'issue de la troisième lecture, le récit perd un peu de son charme et avec les lectures que j'ai accumulées depuis la première découverte de ce texte, je sais que je préfère les romans avec moins d'impressions et plus de réflexions approfondies.
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Mère chicana et père mexicain, voici l'héritage de Sandra Cisneros qui est née et a grandi à Chicago, loin des beaux quartiers. C'est d'ailleurs de son enfance dans le quartier porto-ricain de la ville la plus importante du Midwest des États-Unis qu'elle s'est inspirée pour écrire La petite fille de la rue Mango. Un roman autour d'une famille d'origine mexicaine et pauvre qui tente de tenir le coup. Même si ce n'est pas facile. Même si on vit dans une zone peu fréquentable où vivent aussi fréquentée les petits dealers, les voleurs de voitures et autres petits malfrats sans envergure qui ne font peur qu'à ceux qui s'aventurent dans le quartier sans y être nés. Même si peu s'en sortent. Et encore moins les femmes. Même si.

Parce qu'il y a l'humour. Parce qu'il y a ces jeux qui ne coûtent rien. Parce qu'il y a cette complicité entre les personnages. Parce que la vie peut être chose qu'une accumulation de problèmes. Elle est la somme de petits riens qui, comparés aux petits riens de ceux qui nous entourent, ne sont pas si insignifiants que ça. Elle est, avant toute chose, le regard qu'on pose, qui n'a rien à voir avec celui des autres.

La petite fille de la rue Mango, c'est Esperanza, qui n'aime pas son prénom pourtant porteur de sens. La petite fille de la rue Mango, c'est aussi 46 anecdotes en autant de chapitres pour raconter les déménagements, les voisins, ce microcosme dans lequel une petite fille va devenir peu à peu une jeune femme. Un univers qui est devenu un délicieux roman où la joie de vivre prend le pas sur le malheur, parce que l'espoir (Esperanza) existe.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
I want a house on a hill like the ones with the gardens where Papa works. (…) I am tired of looking at what we can't have. When we win the lottery… Mama begins, and then I stop listening.
People who live on hills sleep so close to the stars they forget those of us who live too much on earth. (…)
One day I'll own my own house, but I won't forget who I am or where I came from. Passing bums will ask, Can I come in? I'll offer them the attic, ask them to stay, because I know how it is to be without a house.
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You just remember to keep writing, Esperanza. You must keep writing. It will keep you free, and I said yes, but at that time I didn't know what she meant.
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Shame is a bad thing, you know. It keeps you down.
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