«Parfois, j'ai l'impression que le destin me braque un pistolet sur la tempe et m'ordonne de rester vivante...» Tel est, au fil d'une longue saison de galères, l'état d'esprit de l'auteure de ce livre-témoignage qui est, comme on dit,
«atteinte d'une sale maladie». Mais Sibylle Claudel sait se battre. Normal : elle a déjà l'expérience du malheur et n'ignore pas qu'on peut, d'un sourire, mettre la mort en fuite. Leçon de vie ? De courage ? Non, car Sibylle n'a... >Voir plus
L'autrice a réussi à me faire pleurer. En l'espace de quelques lignes ont se retrouve dans sa peau, avec ses doutes, sa douleur, ses peines. Je n'ai pas lâché le livre une seconde. Ça a été 150 pages de tristesse, de joie, de douleurs. Triste mais beau à la fois.
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.