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3,75

sur 456 notes
Nouveau roman de Philippe Claudel annoncé pour cette rentrée, et d'emblée me voici attirée. Seulement, comme son titre l'indique, ce roman est crépusculaire et sa lecture fut moins aisée que prévue.

Dans un coin perdu du côté de l'Europe centrale, à une époque qu'on situe au début du siècle, un crime va bouleversé la petite tranquillité de ce lieu indéfini. Crépuscule commence comme une enquête. Il s'agit de retrouver pour la brigade policière locale l'assassin du curé du bourg. Seulement, ceci n'est qu'un prétexte à Philippe Claudel pour décrire un monde qui va se déliter jusqu'à en devenir effroyable, et pour moi insupportable !

Le policier du cru, Nourio, pense pouvoir trouver enfin une possibilité de sortir de son ennui habituel en actionnant les marionnettes qui l'entourent. Et, en effet, il y arrive très bien ! Car, la tension de son sexe ne lui suffit plus pour éprouver sa puissance !

Baraj, son adjoint, qualifié de bêta par son supérieur est en fait un poète sous une carapace de géant. Sauf, qu'une enfant, trop jeune et trop fragile, tombe dans les griffes du pervers.

L'instruction est sensée révéler la vérité. Sauf que Philippe Claudel permet à son personnage de la pervertir, la falsifier, la tordre dans le sens qui convient à son héros. Une vérité qui n'a rien de véritable, c'est un peu de notre monde d'aujourd'hui qu'il décrit là, exacerbant les bassesses humaines, les petits coups qui entraînent la mise en abîme d'une société jusque là paisible.

Seulement, Philippe Clauderl sait toujours si ben écrire même s'il raconte des horreurs qui ressemblent à notre modernité. J'ai mis du temps à m'apercevoir que ce malaise, l'écrivain le voulait, s'en délectait même pour servir sa démonstration. Seulement, je m'y suis perdue et j'ai préféré croire encore que rien n'est tout à fait fini !
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Un très très grand livre! Je n'ose pas employer le mot de chef-d'oeuvre car il est bien écrasant, mais j'ai failli. On retrouve le talentueux Philippe Claudel, celui des Âmes grises, du Rapport de Brodeck. Des livres qui m'ont marquée. Il s'agit encore ici d'une sorte de roman policier, qui se passe dans un temps et une géographie qui semblent lointaines - Empire Austro-Hongrois? Début XXème siècle? -, mais qui nous renvoie en fait aux principaux questionnements et problèmes de notre époque (la manipulation de la vérité historique, les tensions entre communautés religieuses, la faiblesse de certains hommes de pouvoir aveuglés par leur désir sexuel, etc). On dévore ce gros livre car l'auteur a un talent incroyable pour agencer une intrigue et mener un suspens. Les descriptions de personnages et des paysages sont extraordinaires, l'ambiance prodigieuse, dans laquelle se mêle par instants un certain fantastique. Il y a des scènes inoubliables comme la procession suivant l'enterrement du prêtre assassiné, la chasse dans les forêts hivernales, et bien d'autres que je ne peux mentionner sous peine d'en dire trop. L'écriture est somptueuse, comme souvent chez Philippe Claudel, qui est un de nos plus grands prosateurs. La poésie, la rudesse, l'âpreté, la sensibilité jaillissent de chaque phrase. Les personnages féminins, la femme du Policier, la petite Lémia, sont grandioses car elles incarnent des femmes qui se révèlent d'une force étonnante, prêtes à affirmer leur voie dans un monde gouverné par des hommes. J'ai dévoré ce livre que je n'ai pas pu lâcher! Il va me falloir du temps pour me remettre à d'autres lectures.
A recommander de toute urgence!
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Beaucoup de déception avec ce nouveau roman de Philippe Claudel. J'avais beaucoup aimé le Rapport de Brodeck, et j'ai eu le sentiment ici d'une redite, en beaucoup moins bien : tout comme dans le Rapport, l'histoire met en scène une petite communauté, aux confins d'un Empire, dans un espace-temps peu défini même si quelques éléments donnent quelques repères : on serait au début du XX° siècle, (en un temps de pogrom...), à la frontière orientale d'un empire qui pourrait être l'Empire austro-hongrois, et au sein d'un village, où cohabitent une communauté catholique et une communauté musulmane. le meurtre du curé va mettre le feu aux poudres et faire apparaître les rancoeurs, les jalousies, la bestialité, car comme dans le Rapport, ce Crépuscule décline un bestiaire important. On voit bien le propos : il s'agit de montrer et de dénoncer la façon dont des massacres de masse peuvent se mettre en place, dont la mémoire devient un enjeu de pouvoir, mais tout ceci avait déjà été raconté dans le Rapport, et de façon plus fine et subtile. Car ici, tout est un peu lourd, appuyé ( comme par exemple, ces majuscules systématiques pour désigner les notables, qui sont réduits à leur fonction : le Maire, le Rapporteur, le Notaire...et les descriptions font très appliquées, mais sont surtout très longues...).
Outre ce sentiment de redite inutile et moins bonne , j'ai été très gênée par la représentation des femmes, qui m'a semblé caricaturale à l'extrême, entre les dianes chasseresses hypersexualisées, et la ( très...) jeune Lémia, objet de fantasmes masculins récurrents, et décrite avec ce qui m'a semblé beaucoup de complaisance. Certes, ces personnages féminins sont vus à travers l'esprit malade du policier ( le Policier...) Nurio, personnage bien peu sympathique, dont le point de vue domine dans le roman, mais tout de même.
Pour moi, ce Claudel n'est donc vraiment pas un grand cru. L'écriture est travaillée, certes, (c'est pour cela que j'ai mis 2,5/5) mais on voit un peu trop les coutures...SP.
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Franche déception avec ce Crépuscule qui n'en finissait pas de démarrer, sur des centaines de pages. La sauce n'a pas pris avec moi et je me suis ennuyé.
Nous sommes dans une histoire intemporelle, dans un empire qui se veut kafkaïen. Mais n'est pas Kafka, Buzzati ou Gracq qui veut et Philippe Claudel a finalement fait le choix de donner au lecteur attentif les clefs du temps et de la géographie. Nous sommes quelques années après 1909 (p.173) en Autriche Hongrie (les allusions sont nombreuses et concordantes) dans un village calme de 1400 habitants, où vivent une cinquantaine de musulmans. La modernité n'a pas atteint la région et malgré les indices, il s'agit de rester hors du temps et de l'espace. L'assassinat du curé va casser l'équilibre précaire entre communautés.
Je n'ai pas réussi à adhérer au récit. La fausse intemporalité crée des incohérences, tout comme l'enracinement géographique. Claudel s'attaque à un empire austro-hongrois irréel. Fallait il le nommer s'il s'agissait de le fantasmer?
Tout au long du récit, on suit l'enquête à travers le personnage médiocre du policier, et l'auteur se plait à nous compter ses érections, censées révéler le coté bestial du personnage. On a vu plus fin.
Sur le thème du bouc émissaire persécuté par les puissants, La Fontaine a écrit Les animaux malades de la peste, en une soixante de vers. Les 500 pages de Philippe Claudel ne lui apportent pas grand chose de plus...
Bon, je suis sévère, à la hauteur de ma déception.




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Un très grand livre ! Je me suis régalée !
Pas facile pour moi d'exprimer mon ressenti sur ce texte magistral, très intelligent.
Les critiques sont partagées mais certaines m'avaient convaincue, je sentais que je ferais partie des adeptes.

Difficile de dire précisemment l'endroit et le moment où se déroulent les faits.
Nous sommes sous un Empire situé à priori proche de la frontière entre l'orient et l'occident, dans une petite bourgade isolée où la plupart des habitants se connaissent.
Le décor est sombre. Très sombre. C'est l'hiver et il y a peu de place pour la lumière, au sens propre comme au figuré.
Le curé du village est retrouvé assassiné au détour d'une ruelle à la nuit tombée. le policier Nourio et son adjoint sont chargés de l'enquête.
Voilà l'histoire résumée de façon simplissime et qui sera le pretexte à une étude des moeurs de l'époque particulièrement afutée et croustillante.

Le vice est là, que ce soit à titre personnel avec notamment le personnage de Nourio, qu'à plus haute échelle avec les manipulations auquelles se livrent les autorités en place.
L'humour a cependant sa place, je pense à la partie consacrée aux préparatifs de la chasse à l'ours...Excellent !

Malgré la noirceur, malgré la méchanceté des uns et des autres, deux personnages apportent un peu de répit par leur bonté, offrant même la prouesse de faire finir ce livre sur une note positive.

J'ai beaucoup aimé et je recommande vivement cette lecture au texte de qualité.




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Quelle déception que ce dernier Claudel. J'espérais tellement y retrouver l'ambiance du 'Rapport de Brodeck' qui m'avais subjugué. Ce roman est long, lent , l'écriture ampoulée, avec des passages interminables mal fichus. Il n'en finit pas de décrire, que c'est long et sans poésie. Quelques phrases sont percutantes mais elles démurent noyées dans un flot de détails, on se croirait dans le dictionnaire des synonymes. Ca manque de simplicité, et les nombreux passages avec des bonzhommes aux verges dréssées sont vite lassants. Et pourtant je suis une grande fan de l'auteur, que j'ai découvert à Nancy, à l'époque des éditions La Dragonne. Bref, je passe mon tour pour cette année
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je viens de lire la critique précédente alors que je m'apprêtais à poster la mienne! Je n'ai rien à ajouter sinon que ce roman est vraiment FA-BU-LEUX!!!
Je n'avais encore jamais donné mon avis sur un livre sur Babelio, mais là, je ne peux pas résister tant ce roman m'a emporté, tout y est absolument grandiose, un vrai page-turner, une ambiance de folie, des personnages bouleversants, comme Baraj, Lémia! Il y a aussi des chiens qu'on aimerait avoir contre soi, et puis surtout c'est un roman qui ses lit comme un polar mais qui fait aussi beaucoup réfléchir sur notre monde, sur nous, sur nos erreurs et notre société. Précipitez vous chez votre libraire favori vous ne le regretterez pas!!!
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Un grand bonheur de retrouver cet auteur dont je m'étais un peu éloignée depuis l'Arbre du pays Toraya et l'Archilel du Chien; ici je retrouve une écriture qui me parle d'emblée.
Le lieu est désigné comme un petit village de l'Empire...Jusque là les communautés musulmanes et chrétiennes coexistaient pacifiquement; les musulmans étaient minoritaires alors que de l'autre côté de la Frontière, ils dominaient.
Le meurtre du Curé va tout changer mais on laisse entendre au Policier et à son adjoint qu'il ne faut pas trop se presser à trouver l'assassin. Curieusement la procession qui suit l'enterrement fait des haltes devant les demeures des musulmans. Un cochon est égorgé et son sang marque ces maisons. Un benêt est blessé à mort après une longue agonie et la mosquée est brûlée un vendredi où toutes les familles musulmanes priaient (un nouvel Oradour...) Vite les maisons sont pillées.
Un racisme distillé peu à peu mais dont la hiérarchie veut garder le secret. Les personnages sont désignés par leurs fonctions; ils sont tous plutôt antipathiques sauf l'Adjoint Baraj et la délicate Lémia.
Une réflexion profonde dans un roman très agréable à lire pourtant on a froid, on est sous la neige et il est difficile d'accepter le problème du Policier sur lequel Claudel me semble trop s'attarder.
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COUP DE COEUR

Aux marches de l'Empire, "monstre à cent têtes et cent corps", dans une province perdue d'un grand pays du froid, vit une communauté constituée "d'êtres d'habitudes, d'ordinaire et de coutumes" à la Frontière "d'un pays dont la bannière se frappait d'un croissant d'or".

Un jour, le Curé est retrouvé mort, le crâne fracassé par une pierre. C'est une adolescente de treize ans, Lemia, et son jeune frère qui ont fait cette macabre découverte. Qui pouvait bien en vouloir au Curé dans ce lieu où chrétiens et musulmans vivent en bonne entente depuis toujours, même si les musulmans sont très minoritaires par rapport aux chrétiens, même si la petite communauté musulmane est très active alors que l'église est de plus en plus déserte ? Quelques jours après le meurtre la mosquée est profanée et des souillures sont peintes sur les maisons musulmanes...

Nourio, le Policier, et son Adjoint vont mener l'enquête. Nourio est ravi de cette affaire qui va le sortir de sa routine, il est décidé à " ne pas avancer trop vite", c'est un homme "empoisonné par ses élans sexuels", orgueilleux, vaniteux et surtout très carriériste, au point de préférer le concept de "vérité efficiente" à celle de "vérité effective". Il a l'idée d'accuser la communauté musulmane de la ville du meurtre du Curé, une "vérité" qui arrange tout le monde.

Ce nouveau roman de Philippe Claudel est un polar historique, un roman très noir, une sorte de conte. Il situe son intrigue dans un lieu et une époque indéterminés, même si on devine rapidement que l'histoire se déroule au début du 20ème siècle dans l'Europe de l'Est.
C'est l'histoire de la fabrication d'un mensonge derrière lequel une communauté va se ranger, soudée contre un ennemi commun, un bouc émissaire, l'histoire de l'instrumentalisation d'un meurtre pour que des communautés s'affrontent et que la communauté musulmane de plus en plus active disparaisse, l'histoire d'un engrenage mais c'est aussi l'histoire de la noirceur et de la bestialité tapies au fond de pratiquement chaque être humain de ce roman. Les personnages masculins sont tous dépeints comme des êtres plus affreux les uns que les autres, seuls sont épargnés les femmes, les enfants, l'Iman et l'Adjoint, un homme simple, doux et gentil. Avec les animaux, ces quelques personnages lumineux apportent un peu d'espoir dans ce roman très sombre.
Tout est réussi dans ce roman, la restitution du lieu, de l'atmosphère, du froid de l'hiver, l'incarnation des personnages dont les portraits physiques et psychologiques sont saisissants de réalisme. le suspense est très bien entretenu, les éléments de la tragédie qui va se dérouler sous nos yeux sont habilement mis en place et les rôles sont clairement distribués. La narration très fluide rend la lecture complètement addictive.
Roman miroir de notre époque rempli de métaphores, ce roman politique dénonce la négation de certains crimes de masse et suscite de multiples questionnements. de la grande littérature avec une écriture très visuelle de toute beauté. du grand art de la part d'un auteur qui reste au panthéon de mes auteurs préférés.
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Vanitas vanitatum et omnia vanitas
Dans un pays nommé l'Empire (visiblement un pays de l'Est) au début du XXe siècle, une petite bourgade voit sa routine bousculée par un crime odieux, celui du curé, assassiné à coups de pierre.
Plusieurs confessions religieuses cohabitaient sans problème jusqu'à ce jour.
Novembre est froid, très froid. La peur règne.
Nourio et son adjoint Baraj vont devoir veiller et élucider ce crime.
Tout les oppose, Nourio imbu de lui-même, est un homme sec au physique comme au mental. C'est une personnalité sombre et perverse, c'est un fantoche qui n'a pas conscience de l'être.
Baraj, être simple et massif, se fait discret mais il veille, rien n'échappe à ce géant placide. Certains pourraient croire que sa vie se résume à sa passion pour « ses beaux ». Cependant il connait parfaitement la part sombre des hommes, il l'a subi et en reste marqué. Son atout est de connaitre parfaitement le territoire sur lequel il vit, il connait sa faune et sa flore et le moindre recoin de cet espace qu'il aime malgré tout.
Le jour se lève, se couche, se lève à nouveau. Les hommes vivent et meurent et les générations se succèdent.
Rien de nouveau sous le soleil, aussi pâle soit-il.
Nourio veut croire qu'il n'est pas là par hasard et que ce poste est un tremplin pour son avenir, la partie de chasse à laquelle il est convié est savoureuse, décrite dans ses moindres détails, elle remet Nourio à sa juste place, et sa prise de conscience donne au lecteur un effet retour de boomerang.
Philippe Claudel avec la maestria qui le caractérise dans les intrigues où l'âme humaine est noire, très noire, nous entraîne dans une intrigue aux investigations qui s'étirent comme un jour sans pain et pourtant le lecteur reste fasciné, avec l'envie de connaître la suite qui est haletante et addictive. Cela s'explique par la démonstration.
En effet l'écriture est picturale, comme ces tableaux de Brueghel l'Ancien où notre regard cherche chaque détail.
L'analyse de la nature humaine est encore plus envoûtante que dans Les Âmes grises ou le Rapport de Brodeck, l'auteur va encore plus loin.
« La nature humaine est ainsi faite qu'elle ne peut s'empêcher de donner écho au moindre frisson, et quand il s'agit non pas d'un frisson mais d'un tressaillement, l'écho devient tonnerre. »
Ce village vit sous nos yeux par la multiplicité des vies qui continuent leur route malgré les évènements qui se succèdent.
Chaque habitant est scruté au scalpel dans ses moindres faits et gestes.
Mais Nourio se détache par son sentiment de supériorité sur tous les sots qui l'entourent et lui doivent allégeance, et il est convaincu que la résolution du crime lui ouvrira les portes des hautes sphères qu'il est persuadé de mériter.
Jour et nuit il est obsédé par cette ambition et ses turpitudes vont bien au-delà.
Philippe Claudel ne nous épargne aucun détail de celles-ci, c'est cru, obscène comme son âme.
Alors, Vanité des vanités et tout est vanité, c'est le fléau des hommes et ce livre peut suggérer un parallèle avec notre monde contemporain.
« Chaque chemin écrit une existence, dont on ne peut effacer les chapitres ni les réécrire. Chaque homme est condamné à avancer dans le récit de sa vie, et même si celui-ci ne lui convient pas, il ne peut jamais en arracher les pages ni en changer. »
Quel style ! Quelle maitrise ! Quel souffle tenu jusqu'au final.
N'oublions jamais que le jour se lève, se couche, se lève à nouveau. Les hommes vivent et meurent et les générations se succèdent.
©Chantal Lafon
https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2023/02/28/crepuscule/

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