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EAN : 9782266094115
155 pages
Pocket (21/10/1999)
4.33/5   12 notes
Résumé :
« Lorsque je me retourne et regarde ma route, je constate qu'elle n'est en vérité qu'une longue marche forcée. Je suis parvenu à m'imposer la paix.»
On ne naît pas pacifiste et Bernard Clavel n'a pas piétiné le képi blanc de ses rêves d'enfant sans souffrances. C'est ce combat intime et public contre la guerre et la violence qu'il raconte au caporal McSeale, ce caporal clairon surgi d'entre les soldats de toujours pour condamner l'auteur du Silence des armes.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce livre est une réponse sous forme de lettre-exposé adressé au caporal Mc Seale, légionnaire, qui aurait publié une critique outragée sur l'oeuvre de B.Clavel, "le silence des armes".
B.Clavel lui répond. Faisant appel à leur fraternité d'ancien légionnaire, et aux jeux de guerre de leur enfance.
Dans un exposé de grande tenue et avec tout le respect dû à l'ancien camarade, il développe l'idée qui parcourt toute son oeuvre : la pacifisme, la non-violence, son dégoût de la guerre et des armes.
Il rappelle le nom de Louis Lecoin, père du mouvement anarchique des objecteurs de conscience.
Un texte fort, qu'il conviendrait de ne pas oublier, tant l'instinct de guerre est enraciné chez l'homme de tous les temps, d'où il résulte les ravages que l'on connait.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Les camarades d'armes français eussent été désolés d'apprendre un jour la vanité solennelle de leurs sacrifices. Il en est pourtant ainsi de toutes les guerres qui furent toujours inutiles et n'eurent d'excuses qu'autant qu'elles furent faites par d'audacieux chercheurs d'aventures, des artistes et des moines dégoûtés de l'existence normale.
La nation armée est certainement la plus dangereuse sottise de tous les pays qui inscrivent sur le fronton de leurs édifices publics trois mots dépourvus de sens précis : Liberté, Egalité, Fraternité, trois mots qui sont trois promesses merveilleuses impossibles à tenir.
Pierre Mac Orlan, le Bataillonnaire
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N'es-tu pas ulcéré de voir que la lutte contre le cancer en est réduite à la mendicité alors que nous gaspillons des milliards pour découvrir de nouveaux moyens de tuer.

Car si un être humain peut lutter de toutes ses forces pour juguler le monstre qui est en lui, il suffit qu'un monstre prenne les rênes d'une nation pour qu'elle soit perdue pour des années.
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Tout au long de l'histoire, les meilleurs se sont entre-tués pour faire aux pires un rempart de leurs corps puis un piédestal de leurs cadavres. C'est même cela que les hommes ont réussi à faire passer pour l'honneur et la fidélité.
Gilbert Cesbron
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Quand on n'a pas assez de courage pour être pacifiste, on est guerrier.
Jean Giono, Recherche de la pureté
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