AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,92

sur 1556 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Oui, j'ai aimé être conviée à écouter ces cassettes : le témoignage de Rosamond. Elle raconte l'intime de l'histoire familiale à travers plusieurs générations de femmes. Comment l'horreur peut toucher une famille. Il s'agit de non-dit, d'amour, d'abandon dans un récit touchant.
Dans une description de photos choisies, la narratrice explique les tenants et les aboutissants de ce qui s'est joué afin qu'Imogen comprenne d'où elle vient et ce qui a pu la construire.
Comme Gill et ses filles, nous écoutons sans en avoir vraiment le droit, amenant le lecteur au voyeurisme. Cette particularité créé une lecture excitante par l'attrait que représente la curiosité afin de connaitre une vérité qui ne nous appartient pas. Une lecture émouvante et bouleversante …
Lien : http://metaphorebookaddict.w..
Commenter  J’apprécie          160
Portraits de femmes, ce roman triste nous montre que l'on n'évite pas le destin, de mère en fille, les situations se répètent. Celles qui ont souffert ne font pas de bonnes mères, martèle Jonathan Coe. Si l'idée de la description des photos m'a tout d'abord paru originale, j'ai vite trouvé que ce procédé mettait de la distance entre les personnages et moi-même et l'histoire, censée être tragique, m'a laissée de marbre. J'ai aimé le début du parcours de Rosamund qui découvre et accepte son homosexualité, s'installe à Londres mais ensuite, je l'ai trouvé très attentiste et je n'ai pas compris pourquoi elle se sentait à ce point liée à la famille de Beatrix. Je n'ai jamais ressenti d'empathie pour Beatrix et ces decendantes. Et puis, je reste perplexe sur la double scène du chien (que je ne peux vous expliquer si vous n'avez pas lu le roman), je ne comprends pas ce que l'auteur veut prouver.

Ceci-dit, c'est un roman qui se laisse écouter mais que je vais très vite oublier, je le sens.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
Commenter  J’apprécie          30
Au risque de me faire huer, je ne partagerai pas les avis de beaucoup, je n'ai pas énormément apprécié ce titre, je n'y ai pas trouvé ma place, je le classe dans les passables. Mais n'ai je peut être pas trouvé les clefs tout simplement
Commenter  J’apprécie          00
Lecture très agréable !
La construction de ce livre est singulière car le narrateur raconte ses souvenirs, destinés à une aveugle, en commentant des photos qui ont jalonné sa vie.
Commenter  J’apprécie          30
En guise de testament, Rosamond, à travers 20 photos et un enregistrement sur cassettes, confesse l'histoire de sa vie et celle des siens, des années 40 à nos jours.
Ces confessions sont destinées à Imogen, sa petite cousine.
C'est à Gill, sa nièce, que revient la tâche de retrouver Imogen. N'y parvenant pas elle écoute avec ses deux filles cette histoire de vie et le destin de 4 générations de femmes.
C'est un roman que je trouve mélancolique, mais bien écrit et efficace.
Commenter  J’apprécie          120
Mon avis : J'ai bien quelques souvenirs fugaces de cette lecture d'il y a trois ou quatre ans, je me souviens d'avoir passé un très agréable moment, mais il n'en reste pas moins qu'au jour d'aujourd'hui, je suis incapable de rédiger un résumé... ce qui n'est pas vrai pour d'autres lectures aussi anciennes, mais qui ont su rester très présentes...
Public : roman pour les adultes, en sachant toutefois que les femmes y seront plus sensibles.
Commenter  J’apprécie          40
Ce roman me faisait de l'oeil depuis un moment, son titre déjà, sa couverture ensuite, puis les divers avis lus sur la toile...

C'est donc avec ce roman que je découvre Coe et son écriture toute en finesse.
Je ne sais pas si il s'agit selon l'avis général de son "meilleur" roman, mais pour une découverte cette lecture est plutôt engageante.

Pourtant je n'ai pas grand chose à dire sur ce roman. Il n'a rien de spectaculaire ou de vraiment surprenant. C'est juste prenant, bien écrit et efficace ! Tout comme les trois jeunes femmes auditrices de la confession de la vieille dame, le lecteur fait défiler les "photos" et avance dans l'histoire de cette famille avec avidité et curiosité, tour à tour ému et séduit par le charme de Rosamond et de sa vie.

Et çà et là surgissent quelques images poignantes, qui laissent entrevoir une lumière véridique et poétique à la fois, sur ce que nous sommes tous un peu au fond et nos relations avec les autres... et surtout celle mère-enfant.
Celle d'Imogen est particulière, et comprendre son histoire depuis l'enfance permet de mieux situer cette mère si terrible.

Reste qu'à la manière d'une vieille dame qui ressasse un peu le passé, accentué peut-être par l'aspect oral de la confession qu'a voulu donner l'auteur, Rosamond s'égare un peu parfois, s'éloigne de son sujet et se lance dans des descriptions un peu inutiles ce qui il faut bien le dire entretient la frustration du lecteur !
Pour autant ces quelques longueurs ne sont pas un véritable handicap dans la lecture et ne gâche pas grand chose.

En bref c'est une agréable lecture, une de celle qui a du coeur, ce qu'il faut de profondeur et le tout, pour ne rien gâcher, menée d'une jolie plume.
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
Commenter  J’apprécie          110
Même si initialement je n'étais pas vraiment emballée par le procédé narratif basé sur une description de photos, j'ai été immédiatement embarquée par ces histoires de femmes.
Au départ des petites filles, victimes de l'absence d'amour maternel.
Une douce mélancolie se dégage au fil des pages de ce beau récit fait de secrets et de blessures.
J'ai fait durer le plaisir de cette lecture mais j'ai malheureusement été un peu déçue par la fin, trop facile.
Lien : http://linecesurinternet.blo..
Commenter  J’apprécie          10
L'idée de fond du roman est très bonne: les relations entre les gens et entre les membres d'une famille sont toujours complexes et le cour des événements fait que les gens s'éloignent, les relations changent. Les relations entre les gens sont ainsi suspendues à un ou plusieurs événments, en suspend comme la pluie avant qu'elle ne tombe. En revanche, la technique narrative utilisée me paraît assez superficielle, un pretexte pour tenter de faire ressentir les émotions du personnage au lecteur: Rosamond, juste avant de se suicidée, décide de révéler son histoire à une jeune fille qui a beaucoup compter dans sa vie à travers des cassettes enregistreés ou elle décrit plusieures photos et raconte les éléments qui y sont attachés. Mais l'on a du mal à ressentir des émotions vis à vis de ce personnages, cette mise en abime nous en éloigne au contraire. L'idée de prendre des photos pour délier la mémoire est une bonne idée d'un point de vue significatif car elle permet denous apporter une réflexion sur le temps et sur le fait que notre vie est régit par des évenements et des choix à des moments donnés. Mais il manque de l'émotion dans ces pages peut-être justement trop descriptives.
Commenter  J’apprécie          20
Aujourd'hui je suis allée visiter le stade de la Beaujoire avec des apprentis. C'était génial!!! Non, je déconne. Juste avant de tomber dans le coma, j'ai pensé à Jonathan Coe. du coup, quand je me suis surprise à penser à lui, je me suis demandée pourquoi je pensais à lui (je pense beaucoup, hein?); j'ai donc fait ce petit jeu que j'adore et qui consiste à remonter le fil de ses pensées pour voir d'où ça vient qu'on pense à une flammekueche à 7h30 du mat' alors qu'on roule vers une visite d'entreprise... (votre défi, si vous l'acceptez sera de construire une phrase avec encore plus d'occurences du mot "penser").

Aujourd'hui, ça a donné : Beaujoire = foot = gradins = Heysel = Angleterre = Jonathan Coe. Voilà, simple cette fois-ci (je précise "cette fois-ci" parce que d'habitude, mes libres-associations pourraient réconcilier le père Onfray avec la psychanalyse.)

Je pensais donc à mon petit Jojo et à sa dette envers moi... Il me doit un roman tant son dernier m'a déçue. Oui, je sais, c'est comme pour le Cusset, "la pluie, avant qu'elle tombe" est LE chef-d'oeuvre de Coe, le "roman de la maturité" (ahahaha qu'elle est conne cette expression) mais moi... Moi je dis non...

J'ai découvert Coe en 1999, je suis passée à l'an 2000 dans les bras du "Testament à l'anglaise" et j'avais été sidérée alors par son inventivité narrative hors du commun, son talent inouï pour inscrire la petite histoire, l'intime dans la grande Histoire, dans la marche du monde. J'avais été emportée par ce souffle hors du commun. Cela s'était poursuivi avec "Bienvenue au Club" que j'avais A-DO-RE, et par le "Cercle Fermé" bien-sûr.

Un peu comme le Cusset, j'étais hystérique à la sortie en poche même si j'avoue que le foin fait autour du livre m'avait quelque peu agacée... Entendre parler de Coe comme la découverte de l'année alors qu'il pond des romans terribles depuis des années, j'ai du mal. Et puis, comme avec Kate Atkinson, quand un auteur trouve un large public, je suis heureuse pour lui mais je ressens un petite pointe de jalousie, j'ai l'impression qu'il m'échappe (c'est désespérant, je sais, mais depuis quand devons-nous être rationnels? )

Bref, "la Pluie", outre ce magnifique titre ben ... Ennui. Ennui. J'ai lu le texte de l'extérieur sans jamais être touchée par les personnages de cette histoire d'héritage. le mode de narration, ce commentaire photo par photo qui nous permet de construire le fil d'une histoire familiale habitée par la folie, m'a donné l'impression d'un étalage de savoir-faire : "t'as vu comme que j'suis original dans ma narration, t'as vu comment que je mérite mon titre de virtuose, hein?". Sauf que moi, j'ai trouvé que les départs de ces longs monologues étaient toujours artificiels et que chaque nouvelle lettre me demandait de RE-rentrer dans l'histoire après un nouveau départ poussif...

Le fait que je ne me sois attachée à aucun personnage n'a pas arrangé les choses, écouter la voix de Rosamond, dont je me fichais éperdument, parler à une Imogen d'une histoire familiale ultra répétitive dont on comprend vite le noeud, ça m'a vite lassée.

Alors oui, oui, c'est bien écrit et j'y ai trouvé de beaux moments (lorsque Rosamond recueille Théa la fille de Béatrix), mais bon l'héritage de la folie féminine, bof. Et puis la fin.. je dis au secours... Ah non, les histoires de filiation, les destins de femmes forgés par les héritages de l'histoire familiale, on a vu mieux ailleurs ("Quand tu es parti" de Maggie O'farrel par exemple...)

Bon Jonathan, les choses sont graves mais pas désespérées (on a déjà traversé une crise, souviens-toi : "la maison du sommeil", on s'en est sortis) : déjà t'arrêtes d'écrire pour les critiques et tu te remets à écrire pour moi, comme à la belle époque. Et puis tu vas me consulter pour le prénom de tes héroïnes parce que là, "IMOGEN", c'était juste pas possible. Je t'explique, Imogen pour moi c'est Dominique Lavanant qui se bourre la gueule au Chouchen... Là, tu comprends que, quoique tu fasses, ça ne pouvait pas marcher...


Lien : http://horsdutemps.hautetfor..
Commenter  J’apprécie          181




Lecteurs (3066) Voir plus



Quiz Voir plus

La pluie, avant qu'elle tombe

A quel âge est morte Rosamond?

71
72
73
74

15 questions
62 lecteurs ont répondu
Thème : La pluie, avant qu'elle tombe de Jonathan CoeCréer un quiz sur ce livre

{* *}