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sur 1548 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Angleterre, début des années 2000 : un coup de téléphone annonçant le décès de la tante Rosamond qui a laissé un “testament” vocal enregistré sur K7 à destination d'Imogen, une jeune femme aveugle. Imogen est la petite fille de Beatrix que Rosamond a connu pendant la Seconde guerre mondiale lorsque les enfants londoniens ont été envoyés par leurs parents dans les campagnes. A travers 20 photographies qu'elle va décrire quasiment dans les moindres détails et qui constituent un petit inventaire il s'agit en fait des confidences et des explications qui résument la vie de toutes les femmes qui ont précédé Imogen dans la famille. Pour finalement se révéler une sorte d'histoire de la violence au sein de cette famille. Même si ce roman n'est pas malaisant mais on ressent toutefois la douleur, la détresse par vagues.
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L'auteur trouve ses limites avec son procédé d'écriture où il déploie son histoire en vingt chapitres et plus/plus...Du coup, contrairement à ses autres livres, on a du mal à rentrer dedans, à faire fonctionner l'empathie. de plus, celui-ci est le moins anglais et ce qui participe au charme habituel (pour nous, pauvres froggies) est absent. Uniquement pour ceux qui tiennent à lire l'oeuvre complète !
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Souvent, à l'occasion de la disparition d'un être cher, il arrive que l'on sorte les albums de photos de la famille pour se remémorer certains souvenirs liés à notre histoire commune, comme pour se rapprocher et se serrer les coudes…
C'est un peu ce qu'a réalisé la tante Rosamond quand elle s'est sentie mourir. Enregistrant sur quatre cassettes audio ses commentaires concernant vingt anciennes photos de famille méticuleusement choisies, elle a déroulé une succession de destins croisés tout en s'adressant à une femme bien énigmatique et presque inconnue des neveux et nièce, Imogen.
On comprendra qu'Imogen est à l'origine d'un secret de famille et que Rosamond va dévoiler au fil de son évocation de quarante années décisives pour comprendre la situation.
Le mystère entretenu par Jonathan Coe autour des personnages de Rosamond et Imogen happe très vite le lecteur. Pourtant, on est également ennuyé par les longueurs descriptives inévitables de ces photos. D'autant que certaines frappent l'imagination alors que d'autres ennuient par une forme de platitude émotionnelle artificielle certainement involontaire.
Si ce roman est original par sa présentation et le sujet abordé, je trouve qu'il perd de vue l'objectif principal de tout bon ouvrage intimiste, qui est de susciter une forme quelconque d'émotion chez le lecteur.
Franchement, je suis passé à côté et j'ai ressenti plus d'ennui que de plaisir au fil des pages. Je n'ai pas été sensible au propos. La situation m'a paru trop artificielle. Les personnages ne m'ont pas ému. Je les ai trouvés distants et neutres, hormis la défunte Rosamond qui se montre la plus vivante, même si elle radote et se répète souvent.
En définitive, une vraie déception m'anime alors que le début du roman était prometteur…
Malgré tout, connaissant l'excellente réputation de Jonathan Coe, je n'hésiterai pas, sur les conseils de la personne de confiance qui m'a engagé à le lire, à ouvrir un autre roman de l'auteur.

Michelangelo 14/03/2023

Lien : http://jaimelireetecrire.ove..
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L'ennui avant qu'il vienne.

Reprocher à un roman d'être artificiel est sans doute paradoxal.
C'est pourtant ce qui m'est venu à l'esprit durant la lecture de ce livre de Jonathan Coe.

L'histoire est relativement linéaire et facile à suivre.
Nous sommes en Angleterre. Rosamond vient de mourir et sa nièce, Gil, découvre dans les affaires de la vieille dame, une série d'enregistrements destinés à une personne dont on ignore à peu près tout.

On découvre rapidement que la vieille dame s'adresse en fait à une femme appelée Imogen, qu'elle a perdue de vue et à qui elle veut raconter l'histoire de sa famille, au travers d'un commentaire d'une vingtaine de photos.

Il s'agit donc d'une courte saga sur une cinquantaine d'années et 3 générations.

Ce livre m'a laissé relativement insatisfait, sans doute pour des questions de forme et de fond.

L'idée d'évoquer des vies, d'expliquer un parcours et une histoire familiale au travers d'un commentaire de photos, est pourtant plutôt originale, mais à mon sens, tourne assez vite au procédé et finit par lasser.

Dans ces conditions, et à quelques exceptions près, je n'ai éprouvé qu'assez peu d'empathie avec les personnages.

L'histoire elle même manque de consistance. le sillon du drame n'est pas suffisamment creusé et du coup, les évènements surviennent sans provoquer de réelle surprise ou au bout d'une attente insupportable.

Je ne sais pas si c'est le fruit de l'habitude de récits plus alambiqués et offrant davantage de retournements de situations, mais j'ai trouvé qu'ici, l'histoire se déroulait d'une manière trop sage, relativement prévisible et presque ennuyeuse.

J'avais hâte d'en finir en espérant une révélation extraordinaire ou une fin spectaculaire pouvant rehausser a posteriori l'intérêt de toute l'histoire : ce n'est pas le cas et j'ai donc refermé le livre, un peu déçu.

Ce n'est pas un mauvais livre pour autant, loin de là et on se laisse malgré tout, entraîner facilement. Sans être flamboyant, le style est agréable.
Dommage que l'ensemble ressemble au lac Chambon évoqué au cours d'un passage du récit : une surface plane et aux stricts reflets.
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Autant j'aime Jonathan Coe lorsqu'il raconte l'évolution politico-sociale de l'Angleterre, autant j'ai été déçu par ce mélodrame dont la question centrale (je vais le dire de façon à ne pas trop divulgâcher la fin) est de savoir si une femme ayant été maltraitée par sa mère sera à son tour maltraitante vis-à-vis de sa fille. Jonathan Coe écrit bien, on le sait, mais la thématique est trop mince et l'analyse de la narratrice trop peu fondée sur le plan psychologique pour faire un roman intéressant. L'auteur ajoute deux ou trois éléments fantastiques (coïncidences de dates, de lieux...) qui m'ont donné l'impression qu'il ne croyait pas trop à son récit. En outre, le rôle accordé aux personnages secondaires (Gill et ses deux filles) est très décevant.

Si vous n'avez pas lu Jonathan Coe, plongez-vous plutôt dans la trilogie autour du personnage de Benjamin Trotter ! (Bienvenue au club, le cercle fermé et le coeur de l'Angleterre).
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Une vieille dame, Rosamond, vient de s'éteindre mais avant de mourir elle a enregistré des cassettes audio à l'intention d'une de ses héritières, Imogen, qui est aveugle et dont elle a perdu la trace. Elle va ainsi égrainer ses souvenirs et raconter son histoire en décrivant minutieusement , une série de vingt photos de famille soigneusement choisies.

Une saga familiale, des années 40 à nos jours, qui s'appuie sur trois générations de femmes ayant toutes souffert de désamour maternel, frustrations affectives , violence et événements dramatiques.
Coïncidences surprenantes ou destin ?

Voilà un roman très prenant, construit de façon originale, comme si on feuilletait un album photo.

Toutefois il me semble que la traduction française, excellente dans les descriptions détaillées, ne réussit pas à susciter l'émotion.





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Une histoire de famille, plusieurs générations de femmes, des non-dits, des regrets, des désamours et des erreurs, le tout raconté à travers la description de vingt images – photographies, tableau, carte postale. La plume de Jonathan Coe est agréable, il y a de beaux passages (enfin, un… deux… je réalise en y repensant que peu d'entre eux m'ont marquée finalement), l'intrigue aurait pu être intéressante, et pourtant ce roman n'a pas su me toucher. Je suis restée à côté tout du long, je ne me suis pas attachée aux personnages, les descriptions détaillées ont fini par me lasser et j'étais contente de revenir aux digressions, aux histoires entourant l'image en question et qui en montraient parfois une tout autre facette. Et cette fin… promesse d'une surprise et d'émotions, que dire à part qu'elle est complètement tombée à plat. Après avoir passé des années dans ma PAL, ce livre ne va même pas rejoindre mes bibliothèques tant il m'a laissée indifférente (peut-être aurai-je dû suivre mon instinct et l'abandonner au bout de cent pages, mais bon, il était plutôt vite lu malgré tout).

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Autant j'aime les peintures caustiques de la société anglaise que nous livre Jonathan Coe dans Testament à l'anglaise ou Bienvenue au Club, autant j'ai eu du mal à apprécier ce roman. J'ai trouvé la construction du livre répétitive et les descriptions de chaque photo plutôt lassantes et, même s'il y a de belles pages, je n'ai pas vraiment été touchée par cette histoire. Finalement ce que j'ai préféré dans ce livre c'est son titre !
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Début relativement classique : une vieille femme, Rosamond, s'est donnée la mort et laisse à une parente ,Gill, un étrange leg : une confession enregistrée commentant vingt photos , à destination d'une jeune fille aveugle ,Imogène . Celle-ci étant introuvable Gill et ses filles prennent connaissance de l'enregistrement . Elles découvrent le récit de la relation étrange entretenue par la narratrice avec Beatrix , puis sa fille Théa et enfin sa petite fille , Imogène . Une longue histoire de fascination et de désamour … Je dois dire que, pour la première fois, je suis déçu par Coe. Trop de pathos à mon goût , une structure répétitive et lassante. Enfin , absence de deux caractéristiques que j'apprécie chez cet auteur : l'humour et la capacité de dérouler en arrière-plan du récit l'évolution de la société anglaise.
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Tante Rosamond vient de mourir et laisse des cassettes décrivant des photos à Imogen. le lecteur se retrouve donc à la même place qu'Imogen et apprendra les mêmes histoires de famille (souvent tristes... attention aux dépressifs ;-) ).
L'idée parait bonne au début et plutôt originale. Mais au fur et à mesure j'ai eu l'impression que les longues descriptions des photos finissent même par embêter l'auteur qui ne cesse dans les 50 dernières pages de dire que l'histoire est presque finie, qui s'interroge sur l'intérêt de décrire les vêtements des personnages de photos... J'avoue qu'à partir de ce moment-là cette lecture m'a lassé et j'ai un peu lu en diagonale.
Après cette lecture, il va falloir que j'attaque un livre plus léger pour me remonter le moral...
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