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3,57

sur 2107 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Jamais une lecture ne m'aura paru si longue pour on ouvrage de 125 pages, c'est comme lorsqu'on randonne dans la gadoue avec un kilo de terre collé à chaque pied qui fatigue le marcheur et ralentit sa progression. C'est vraiment étonnant car l'écriture n'est pas désagréable mais je n'ai pas du tout apprécié. Peut-être est-ce dû au côté désuet du vocabulaire, mais alors dans ce cas Proust… Non, c'est autre chose. Peut-être le côté tourmenté de l'histoire somme toute assez simple : deux ados en vacances en Bretagne éprouvent les premiers émois l'un pour l'autre, jusqu'à ce qu'une troisième personne ayant plus d'expérience vient tout faire capoter. Evidemment, dit comme ça, ça fait pas rêver.
Ces deux jeunes, au demeurant bien sympathiques se prennent inutilement la tête. On entend d'ici les goélands, le flux et le reflux des marées, on sent l'iode, les algues marines et le serpolet, c'est les vacances, et au lieu de profiter de l'existence comme ferait n'importe qui, ils se torturent avec leurs études, leur avenir, leurs amours, leurs trahisons et ils voudraient être malheureux comme avant !! Prise de tête.
Bon, je sais l'adolescence, c'est pas facile.

Pas drôle Colette, je ne sais pas si je retente.

Challenge Multi-Défis 2024
Challenge Riquiqui 2024.
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Je suis extrêmement mitigée sur ce roman.

Le texte est magnifique ! Colette plonge le lecteur dans les tourments de l'amour adolescent, explorant avec sensibilité les changements qui surviennent lorsque l'enfance laisse place à l'adolescence.

Mais, on sent bien que c'était une autre époque. Vinca est complètement soumise et n'a pour ambition que de faire plaisir à son copain. Lorsqu'elle commence à dévoiler sa personnalité, elle est tout de suite ridiculisée par Phil qui passe son temps à la disputer et surtout à geindre !

L'évocation de la sensualité et la sexualité est bien traitée. Tout est sous-entendu et c'est vraiment très bien fait ! Mais, Phil couche avec une dame de 35 ans ! Une dame qui l'a séduit en connaissant son jeune âge. Cela me ramène aux problématiques de pédocriminalité de l'époque et m'a vraiment mise mal à l'aise.

Et enfin, quel ignoble personnage que ce Phil ! La masculinité toxique à l'état pur !

Je n'ai donc aimé que les mots dans ce roman !
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Colette que l'on m'a tant nommée et analysée en cours de français. Colette dont on m'a tant parlé…
Colette, Colette quoi !
Et bah là grosse déception.
On m'avait dit tu verras
Le blé en herbe ça te plaira.
Moi je n'ai trouvé qu'un livre pauvre en actions.
Nuls rebondissements
Nuls amusements
Une lecture pourtant très courte que j'ai failli abandonner tant je n'ai pas aimé.
Ennuyeux au possible non ça n'est pas recommandable.
Pour un plaisir plus abordable
Passez votre chemin
Car cela manque d'entrain
Trop de phrases alambiquées
Qui des noeuds au cerveau m'ont noués
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Je n'en reviens pas du sacrilège que je suis en train de faire... abandonner la lecture d'un Colette ! Moi qui l'aime tant habituellement, cette femme, eh bien le blé en herbe m'est tombé des mains !

Cette histoire d'adolescents qui s'aiment sans tout à fait se le dire, et cette femme qui arrive dans leur vie qui évidemment je le sens, va séduire le jeune garçon, m'ennuie profondément ! J'abandonne donc juste avant la moitié.

Je reconnais bien les descriptions de Colette, mais je lui trouve cette fois-ci un style alambiqué qui ne me donne pas envie de continuer.

Retour à la boîte aux livres dont il vient !
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Récit d'amours adolescentes, de ce temps où l'on se croit uniques et incompris, les seul·es à aimer, à aimer ainsi. de la frustration d'être si jeunes, les jeux de tendresse et de domination pour s'apprivoiser, la jalousie aussi. Des pensées et sentiments qui, partant de l'amitié innocente de l'enfance, prennent de nouvelles couleurs. Des expériences, des frustrations, des blessures du coeur, et, déjà, des trahisons.

Colette porte un regard bucolique et attendri sur le temps et le lieu – un lieu hors du temps justement – que sont ceux des grandes vacances. Une nouvelle fois, la nature est omniprésente, une nature cette fois marine : la côte cancalaise, les vagues, le soleil et la pluie, les parties de pêches… le récit est porté par les couleurs, les lumières et les odeurs de la mer, de la roche, d'un vêtement, d'une main, d'un visage, d'un oeil… le roman est riche en descriptions sensuelles et il y a de la beauté dans celles-ci.

Cependant, un manque cruel de rythme fait traîner la lecture en longueur. Vinca et Phil n'ont jamais su m'émouvoir ni même m'intéresser et l'agacement est le sentiment qui a primé face à leurs histoires. L'écriture est soignée, trop peut-être, car tous ces jolis mots ont peiné à m'embarquer. J'ai fini ma lecture en papillonnant, m'interrompant trop souvent à mon goût pour éviter l'assoupissement, et en tiquant à chaque énième répétition concernant le bleu des yeux de Vinca (« Il baisa, à travers les paupières que bleuissait la couleur des prunelles, les charmants yeux bleus de sa petite amie (…) » Raaah…). Son nom signifie « Pervenche », d'accord, on avait compris dès le départ : ces répétitions apparemment dues à la prime publication en feuilleton (d'après mon édition) auraient peut-être justifié un léger remaniement.

Le blé en herbe ou l'illustration qu'une belle plume ne fait pas un bon roman.
Est-ce le récit qui a mal vieilli ? (Probablement un peu, ne serait-ce que par le fait qu'il ne risque plus de choquer comme ça a pu être le cas à sa parution.) Ou suis-je trop âgée pour être remuer par ces premiers tourments ?
Bien que le roman soit bref, j'ai cru ne jamais parvenir à la dernière page et j'ai clairement poussé un soupir de soulagement lorsque ce moment est enfin arrivé ! Je peux d'ores et déjà affirmer que ce récit va rapidement glisser de ma mémoire et repartir dans les limbes dévolus aux romans qui n'auront su éveiller une quelconque émotion en moi.

Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Ayant apprécié les « Claudine » à l'adolescence, j'avais hâte de redécouvrir Colette avec le blé en herbe (je pensais au livre et au film de Claude Autant-Lara à chaque fois que j'entendais la chanson de Dalida « Il venait d'avoir 18 ans »). J'ai donc tenté la version audiolivre de ce classique mais j'avoue avoir été très déçue. Je ne m'attendais pas à une description aussi sombre du passage de l'adolescence à l'âge adulte.

Vinca et Philippe sont deux jeunes adolescents amoureux de 15 et 16 ans. Leurs familles passent les vacances ensemble chaque année. Ils envisagent un futur commun mais Philippe va pourtant céder aux avances de Camille Dalleray, une mystérieuse voisine âgée d'une trentaine d'années. Cette expérience sensuelle aurait pu donner lieu à des développements très intéressants pour les trois personnages, mais la façon dont Colette raconte les tourments intérieurs du trio est assez troublante. D'un côté, l'écriture est très pudique et n'évoque les scènes charnelles que par ellipses. de l'autre côté, la description des sentiments est crue, presque violente.

L'autrice insiste sur la « pureté » supposée de l'enfance, sur les jeux de pouvoir et de soumission inhérents à la séduction, mais elle évoque aussi un oscillement permanent entre le masculin et le féminin au sein de chacun des personnage (Camille est à la fois une femme fatale au rouge à lèvres carmin et une femme « virile » que Philippe appelle « mon maître », Vinca plaît davantage à Philippe quand elle est soumise ou séductrice, les moments de joyeuse insouciance lui paraissant comme un affront, etc.).

L'accent mis sur les rapports de domination ("Je n'aime que les mendiants et les affamés", dit par exemple Camille), ce qui contraste avec les descriptions bucoliques des jeux d'été entre adolescents. le roman, écrit il y a maintenant un siècle, reste d'une incroyable modernité. Il montre notamment comment les stéréotypes sexistes peuvent contribuer à empoisonner les relations amoureuses, faisant de la découverte de la sexualité une question d'ego et d'affirmation de soi plutôt qu'un moment de partage et d'émotion.

La lecture de Flore Audebeau est plutôt agréable, même si les intonations des personnages féminins dans les scènes de séduction donnent aux personnages de Vinca et de Camille un air un peu niais.
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J'ai une interrogation quant au titre choisi par Colette. L'expression « le blé en herbe » signifie couper, ou faire brouter le blé trop jeune, avant qu'il ne produise des épis, et donc se priver de la possibilité de récolter ces épis, ces grains, et d'en extraire la farine, d'en faire du pain. C'est donc sacrifier le futur pour le présent, sacrifier un grand profit futur à un petit profit ou plaisir présent. Or, je ne vois pas en quoi ceci s'applique à l'aventure de Phil et Vinca. Me trompé-je ?
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J'ai tenté : le blé en herbe, qu'on nous donne souvent à lire plus jeune. J'en attendais pas grand chose à dire vrai, je ne suis donc pas déçu. Je veux bien reconnaître une belle écriture de renom, mais que c'est désuet. A force de pudibonderies c'est le néant. Deux ados amoureux nous dit Colette qui attendent à se marier, lui la trompant avec une femme mure (situation tirée d'une vraie relation entre l'autrice et son beau-fils, dont elle veut laisser une trace mais sans trop rien choquer sans doute ! mais à force de n'en vouloir rien dévoiler, ça donne un livre creux) ; alors les voilà qui boudent, font leur première colère, Phil qui retourne finalement à son petit train, et Vinca, plus attachante en presque femme déjà bafouée, retourne à la broderie. C'est dure la vie à 16 ans ! Ça ! c'est fait, au suivant...
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Malheureusement je suis restée hermétique à ce classique de la littérature française. J'ai honte de l'avouer mais je me suis ennuyée tout du long, malgré le petit nombre de pages.
J'imaginais ce roman sulfureux et sensuel, il m'a semblé plat et sans intérêt.
Les deux jeunes adolescents, Philippe et Vinca, dont nous découvrons les errements et l'amour maladroit, m'ont laissée de marbre.
Reste la plume de Colette, travaillée, délicate, pleine de qualités, mais même cette écriture m'est parue poussive, les sensations décrites ne m'ont pas touchée et je n'y ai vu qu'un exercice de style très beau, mais pour moi vide de sens.
Rarement l'amour m'aura semblé si absent d'un roman d'amour, mais j'ai dû passer à côté de la subtilité du propos.
Une déception donc...
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Bien que le texte soit novateur pour l'époque, j'ai trouvé ce court roman très long à lire.
C'est tout de même criant de vérité. Il y a malheureusement certaines choses qui n'ont pas trop changées depuis cette époque. Heureusement, que d'autres ont évoluées un peu.
Je suis tout de même contente d'avoir lu ce roman pour me donner une idée de cette grande autrice.
Peut-être essayerai-je un autre titre d'elle.
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