AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Harry Bosch tome 14 sur 27

Robert Pépin (Traducteur)
EAN : 9782757817629
525 pages
Points (14/05/2010)
3.83/5   747 notes
Résumé :
L'avocat à la Lincoln est de retour. Guéri de son addiction aux antalgiques, Mickey Haller hérite de la clientèle d'un confrère mystérieusement assassiné. Il décroche ainsi l'affaire de l'année : Walter Elliot, un magnat de Hollywood, est accusé du meurtre de sa femme et de son amant. Bien que tout l'accable, Walter semble curieusement peu inquiet de l'issue du procès.

Absent des prétoires depuis plus d'un an, Mickey Haller hérite de la clientèle de ... >Voir plus
Que lire après Le Verdict du plombVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 747 notes
« Le verdict de plomb », est l'occasion de retrouver l'avocat Michael Haller un des nouveaux personnages de Connelly (découvert avec « La défense Lincoln »). Et il faut bien avouer que si le roman de Connelly se lit avec plaisir, l'avocat à la Lincoln noire est bien moins passionnant que le torturé Harry Bosch.
Fan de Connelly depuis ces débuts, l'auteur de L.A. semble depuis quelques livres, surfer sur la vague qui à fait son succès. Hors les dernières vagues me semblent bien moins impressionnantes que celles du début. Si Haller est atypique et n'hésite pas à soulever les tapis pour faire éclater la vérité, on ne peut que regretter le temps ou Bosch était au coeur des intrigues (Ok, il est présent dans celui-là, mais seulement en guest star). Alors si par un immense et improbable hasard, Monsieur Connelly, vous aillez vent de mon humeur chagrine, dites s'il vous plait, il est ou Harry ?
Commenter  J’apprécie          381
Ce roman nous entraîne dans les arcanes de la justice américaine.
Son tribunal, ses juges, ses procureurs et ses avocats de la défense.
Un ponte du Cinéma est accusé d'avoir assassiné sa femme et l'amant de celle-ci, et voici que l'avocat engagé pour sa défense est lui aussi retrouvé abattu dans sa voiture.
C'est donc Mickey Haller qui hérite de l'affaire. Absent des tribunaux pendant presque une année, il doit reprendre du service et affronter l'un des procureurs les plus redoutables.
De la composition du jury, à l'interrogatoire des témoins et autres experts, de l'enquête que mène notre cher Harry Bosch (ici en guest star) pour retrouver celui qui a tué l'avocat, à la personnalité de l'accusé, l'auteur nous offre une fois de plus un excellent suspens.
Certains déploreront que la partie enquête (menée par Bosch) passe au second (voir au troisième) plan, pour laisser la place au côté juridique de l'affaire.
Mais l'auteur nous travaille au corps, et il nous place dans la peau de l'avocat de la défense pour nous faire vivre au plus près le récit captivant du procès, des petites histoires, des magouilles et des protagonistes qui s'y rattachent.
Une fois de plus un grand Connelly.
Commenter  J’apprécie          360
Michael Connelly a mené deux grandes séries policières à Los Angeles. D'un côté Harry Bosch, têtu, obstiné dans sa quête de vérité due aux victimes, et de l'autre, Mickey Haller, l'avocat habile et prompt à prendre des raccourcis avec la loi.
Le verdict du plomb est le deuxième opus avec l'avocat Mickey Haller, aux prises avec un magnat de Hollywood, très sûr de lui, bien qu'accusé de meurtre. Un client qu'Haller n'a pas choisi, et qui lui revient via un confrère assassiné.
La surprise qui accompagnait La défense Lincoln s'est éloignée, mais Connelly continue à décrire les procès à l'américaine et les retournements de situation au tribunal avec talent.
Harry Bosch, le demi-frère d'Haller fait une apparition dans le bouquin, un peu comme s'il faisait coucou au lecteur. On devine là déjà un futur scénario de film (ou d'une extension de l'excellente série Bosch, diffusée sur Amazon).
Commenter  J’apprécie          280
Lecteur inconditionnel de Connelly, j'ai un faible pour l'avocat à la Lincoln (voir la défense Lincoln). Mickey Haller, l'avocat, est un personnage attachant et dans ce roman Connelly y mêle son autre héros, Bosch. Qui dit avocat dit procès et justice américaine qui, lorsque l'on découvre, n'est pas toujours facilement assimilable au commun des mortels. A contrario de Grisham dont ce fut le métier avant qu'il ne se lance dans l'écriture, Connelly n'est ou n'était pas avocat ce qui est d'autant plus remarquable que les scènes du procès et les interrogatoires sont de grands moments de littératures.

Haller reprend du service après un repos forcé et récupérant le cabinet d'un collègue il récupère aussi la clientèle, pour le moins ceux qui acceptent de le substituer au défunt.
Dans sa vie familiale, qui s'y elle n'est pas ratée n'est pas loin de l'être, Haller a ceci pour lui qu'il est fort attachant, y compris pour le lecteur, et que, bien que divorcé plus d'une fois, père d'une ado, ceux qui furent ses proches n'hésitent pas à lui venir en aide lorsque qu'il le demande. Ainsi sa dernière ex-femme, mère de la petite, qui est procureure, l'aidera en cachette du juge à sa demande, son ex précédente lui sert de secrétaire et le petit ami actuel de cette dernière, d'enquêteur. Bref, on l'aura compris, on bosse (presque) en famille.
Haller blanchit un jeunot accusé à tort de vol qu'il emploie comme chauffeur et conserve son habitude de travailler dans sa Lincoln (il en a plusieurs) qui est équipée comme un bureau.
Le client principal qu'il défend, magnat de la production cinématographique, est accusé, à tort ou à raison, d'un double meurtre. Cet homme pressé arrivera à convaincre son défenseur qu'il est non coupable mais Haller pense que son client lui ment ou qu'il lui cache une partie de la vérité. Il n'a pas tort. La vérité qui sortira du chapeau du prestidigitateur tel le lapin est autre et bien entendu pire. Mais si Bosch pense différemment, il est au courant du complot qui se trame derrière le dos de Haller et il le protégera d'ennemis bien plus puissants que ceux dont Haller s'attend à être la cible. Un premier avocat descendu, pourquoi pas le second ?


Dans une écriture irréprochable comme à l'habitude, Connelly nous conte une histoire prenante, jouée par des personnages extrêmement bien dépeints, dans un climat de complots, de peaux de banane et un jeu du mensonge bien rodé par les protagonistes.
L'auteur nous amène doucement mais irrémédiablement vers une machination qui de banalités en banalités s'avérera inéluctable, d'autant que le lecteur que je suis ne s'y attendait pas, trop concentré sur le récit diablement bien ficelé. C'est tout l'art de Connelly. Lis mon lapin, lis tu verras plus tard, mais plus tard ce le sera trop tard, tant pis pour toi. Moi, j'aime que l'on me parle ainsi.
Belle intrigue, belle écriture, lecteur content, note maximum et dis merci au Monsieur ! Merci Monsieur Connelly, on r'viendra.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          230
Bien que je préfère ses romans avec Harry Bosch comme héros principal, Michael Connelly réussit à chaque fois à me prendre dans ses filets même pour aller en découdre avec la justice américaine dont les rouages me semblent vraiment complexes.

Dans "Le verdict du plomb", on retrouve l'avocat de la défense Mickey Haller, déjà rencontré dans "La Défense Lincoln" et de la même façon, l'auteur va décortiquer un à un tous les mécanismes d'un procès jusqu'à nous rendre passionnant quelque chose qui aurait pu être rébarbatif, à nos yeux de petits Français. Ici, Haller doit assurer la défense d'un magnat du cinéma hollywoodien accusé du meurtre de sa femme et de l'amant de celle-ci. Ce dossier fait parti de ceux hérités d'un collègue et ami assassiné récemment. Persuadé d'avoir trouvé des failles dans les preuves avancées par l'accusation, l'avocat est sûr de lui mais petit à petit il va se rendre compte que le jeu lui échappe et que sa vie à lui aussi, est en danger.

Je suis les parutions de Michael Connelly de près et je ne sais pas pourquoi cet opus avait échappé à ma vigilance. J'ai donc eu le plaisir d'assister ici à la rencontre entre Haller et Bosh (qui lui enquête sur le meurtre de l'autre avocat) alors que je les avais vus travailler ensemble dans "Volte-Face" par exemple. Évidemment, j'étais au courant du lien qui les unit... La surprise a donc était moindre . Mais alors que Mike Haller m'avait plutôt semblé "ennuyeux" jusqu'à présent, ici je l'ai trouvé assez attachant, déjà dans ses relations avec sa fille, ensuite dans cette lutte qu'il mène inlassablement pour effectuer correctement sa tâche malgré les embûches. En résumé, j'ai beaucoup aimé ce jeu de dupes dont l'auteur va nous révélé les ficelles dans un final inattendu. Un bon 17/20 car je suis fan du style Connelly et de ses touches d'humour glissées ça et là, un peu comme un "trou normand" allégerait un menu un peu copieux.
Commenter  J’apprécie          200

Citations et extraits (71) Voir plus Ajouter une citation
Romero avait grandi à Boyle Heights, dans un quartier sous la domination du gang dit des Quatro Flats. Il avait les tatouages pour le prouver... quand on lui voyait les bras.
Peu importait qu'il fasse chaud ou pas, il était toujours en manches longues quand il travaillait.
Et quand il représentait un membre de gang accusé d'un crime, il faisait plus que le défendre au tribunal. Il faisait tout son possible pour l'arracher à sa vie de gangster. Lui retirer les affaires de gang était un acte d'une telle stupidité que cela ne pouvait se produire que dans une bureaucratie du genre système judiciaire,
Commenter  J’apprécie          00
Dans tout procès, l'accusation bénéficie d'un avantage aussi injuste qu'inhérent à son essence. Le ministère public a en effet le pouvoir et la puissance de son côté. Et en plus, on présume toujours qu'il est honnête, intègre et juste. L'idée dans la tête de tout juré et de tout spectateur est bien que le procureur ne serait pas là si la fumée qu'on voit ne conduisait pas au feu qui brûle.
C'est ce présupposé que tout avocat de la défense se doit de démolir. Car la présomption doit être celle de l'innocence de l'accusé. Mais toute personne qui a jamais mis les pieds dans une salle d'audience en qualité d'avocat ou d'accusé sait bien que ce n'est là qu'une des multiples notions idéalistes qu'on enseigne dans les facs de droit. Aussi bien dans ma tête que dans celle de tout le monde, il ne faisait aucun doute que j'entamais ce procès avec un accusé présumé coupable.
Commenter  J’apprécie          120
Los Angeles est un lieu où tout le monde vient d'ailleurs et où personne ne jette jamais vraiment l'ancre. Un lieu de passage. Plein de gens attirés par le rêve, de gens qui fuient le cauchemar en courant. Ils sont douze millions et tous sont prêts à dégager si nécessaire. Figurativement, littéralement, métaphoriquement - quelle que soit la manière dont on prend la chose -, à Los Angeles, tout le monde a sa valise prête. Juste au cas où.
Commenter  J’apprécie          190
Les dix années suivantes avaient vu Elliott doubler puis tripler ses investissements et devenir petit à petit un des grands qu'on retrouvait régulièrement sur la liste des cent plus puissants personnages de l'industrie. Comme beaucoup d'individus figurant sur la liste des cent, Elliott avait échangé son épouse contre un modèle plus récent et, ensemble ils s'était mis à accumuler les résidences.
Commenter  J’apprécie          150
« Tout le monde ment. Les flics. Les avocats. Les témoins. Les victimes. Le procès n’est que concours de mensonges. Et dans la salle d’audience, tout le monde le sait. Le juge. Les membres du jury, même eux. Tous, ils viennent au prétoire en sachant qu’on va leur mentir. Tous, ils prennent place dans le box et sont d’accord pour qu’on leur mente. L’astuce, quand on s’installe à la table de la défense, est de se montrer patient. D'attendre. Pas n’importe quel mensonge, non. Seulement celui dont on va pouvoir s’emparer et, tel le fer porté au rouge, transformer en une lame acérée. Celle dont on va pouvoir se servir pour d’un grand coup éventrer l’affaire et lui répandre les boyaux par terre. Mon boulot, c’est de forger cette lame. De l’aiguiser. Et de m’en servir sans pitié ni conscience. D'être enfin la vérité en un lieu où tout n’est que mensonges. »
Commenter  J’apprécie          60

Videos de Michael Connelly (57) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michael Connelly
Extrait du livre audio « Les Neuf Dragons » de Michael Connelly, traduit par Robert Pépin, lu par Jacques Chaussepied. Parution numérique le 27 mars 2024.
https://www.audiolib.fr/livre/les-neuf-dragons-9791035413835/
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (2589) Voir plus



Quiz Voir plus

Michael CONNELLY : les titres avec Harry Bosch

Quand Harry se souvient des tunnels du Vietnam...

LE DEGOUT DE L'OEUF EN GELEE
LES EGOUTS DE SAÏGON
LES EGOUTS DE LOS ANGELES
LOS ANGELES ECHO

11 questions
318 lecteurs ont répondu
Thème : Michael ConnellyCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..