Déception. Après avoir lu quelques oeuvres de cet auteur ce livre de nouvelles m'a ennuyé. A l'exception de Hotel des voyageurs et l,Amant de rêve , tout le reste m'a ennuyée. Dommage.
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Une diversité de style, toujours au service d'une vision caustique, sans trop de virulence. Arrache des sourires. Très agréable lecture. Seulement cette juxtaposition donne un peu l'impression de tours de force un peu vains
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C'est un de mes trucs : quand vous ne savez pas quoi dire, quand vous avez détesté ou que vous êtes vraiment coincé et qu'aucun propos mesuré ne fera l'affaire, utilisez les louanges de quelqu'un autre. Inventez-les au besoin. C'est infaillible, je vous le jure.
J'ai une théorie sur cette ville : on a trop de respect pour l'art. C'est là où nous commettons toutes nos erreurs, toutes. Mais si on y est obligé, alors je suis prêt à travailler avec, de temps en temps. Surtout si ça me procure Lanier Cross à poil.
Elle se lève et se maquille, très lentement, très posément. Pas de musique, simplement le bruit de ses gestes. Enfin quoi, vous voyez, elle se peint les ongles, elle se met du mascara. Elle fredonne un peu, elle commence à chanter quelque chose, des bribes d’une chanson en anglais. Une chanson des Beatles, du « White Album », comment ça s’appelle ? Ah, oui, Rocky Raccon. Cette fille est française, d’accord, et elle chante en anglais avec un accent français, juste pour elle. La chanson sonne totalement différente. Totalement. Un effet extraordinaire. Chair de poule des pieds à la tête. Ça dure vingt, trente minutes. Vous êtes complètement, mais alors complètement pris.
Max se pencha dans la Malvern et joua un air entraînant sur le klaxon, superflu puisque Golo vêtue, dans la mesure où mes yeux embrumés pouvaient en juger, d'un costume pailleté de matador, surgit sur le seuil et parut se déverser lumineusement du perron dans mes bras.
J,ai une théorie sur cette ville ( L.A.) ...c,est que ici l'égo l'emporte sur la compétence. Toujours. Ca s'applique à tout le monde: scénaristes,metteurs en scène, acteurs, producteurs et régisseurs. C'est notre maladie... ( p.48)
Au sommaire de la Critique, deux livres :
"Drive", recueil de poèmes de Hettie Jones resté jusqu'à présent inédit en France et disponible dans une édition bilingue chez Bruno Doucey (traduction de l'anglais (Etats-Unis) : Florentine Rey et Franck Loiseau).
"Trio", le nouveau roman de William Boyd paru au Seuil et traduit de l'anglais par Isabelle Perrin.
Nos critiques du jour : Marie Sorbier, rédactrice en chef du magazine I/O Gazette et productrice d'Affaire en Cours sur France Culture et Laurent Nunez, écrivain et éditeur.