Le mythe de l'enfant sauvage, revisité version Tibet par un auteur suisse, avec de beaux paysages, beaucoup d'amour, de tendresse, de patience, et notre Jonathan, un peu baba cool, baroudeur va encore s'en tirer. C'est une bande dessinée prenante, apaisante, dépaysante et qui fait un bien fou.
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Jonathan s'est installée dans un petit village tibétain. Il écrit et dessine, un peu à l'écart des habitants. Une jeune femme le ravitaille. Un jour, il s'aperçoit que quelqu'un rode autour de sa maison. Une petite fille, qui vit seule, en sauvage, qui ne parle pas (au début) mais qui accepte la nourriture, et qui va emprunter le carnet de dessin de Jonathan pour y faire des dessins. Grace à ceux ci, Jonathan va mener son enquête pour découvrir qui elle est et pourquoi elle est perdue et seule.
Une histoire touchante sur une enfant sauvage et sa rencontre avec un homme suffisamment attentif pour écouter la petite fille. Un dessin magnifique emplie de calme et de pureté (ah ses montagnes eneigées!) et des personnages touchants.
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j'ai découvert Jonathan par cette histoire qui m'a captivée dans Tintin que mon grand frère achetait.
Une histoire très bien montée, presque un remake du petit prince mais pas avec un renard, mais une petite fille. Jonathan peut très bien la comprendre surtout qu'il a été comme elle sans souvenir.
C'est aussi le début d'une très grande amitié qui va se développer
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Aujourd'hui, je ne sais plus où aller. Pas question de rentrer en Europe, cette vie-là ne m'intéresse plus et bien que ma sympathie aille aux maquisards tibétains, je ne pourrais pas m'engager dans une cause guerrière car le sacrifice de Yu m'a permis de comprendre que l'ennemi n'est pas l'envahisseur chinois, mais la Guerre.