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Wayward Pines tome 1 sur 3

Patrick Imbert (Traducteur)
EAN : 9782404080208
384 pages
Gallmeister (04/01/2024)
4.2/5   462 notes
Résumé :
L’agent Ethan Burke se réveille partiellement amnésique au bord d’une rivière. Les souvenirs lui reviennent peu à peu : il est un agent des Services secrets des États-Unis, il venait à Wayward Pines, petite bourgade tranquille du fin fond de l’Idaho, enquêter sur la disparition de deux de ses collègues, quand il a eu un accident de voiture aux abords de la ville, tuant son coéquipier sur le coup.

Mais alors, pourquoi l’hôpital ne veut pas le laisser s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (96) Voir plus Ajouter une critique
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Quel pied ce bouquin ! Pourtant, c'est avec une certaine méfiance que j'ai abordé ce 1er volet de la trilogie de Blake Crouch. Il faut dire que j'ai tendance à avoir une réticence vis-à-vis des bouquins entourés d'une certaine hype. Mais le nom de l'éditeur synonyme, la plupart du temps, de qualité, ainsi que la superbe couverture m'avaient vraiment tapé dans l'oeil. le résumé, convoquant la série « Twin Peaks » a achevé de me convaincre. Et j'ai adoré !

Dans sa postface, l'auteur évoque son choc lorsqu'il avait découvert la série créée par David Lynch. Je me souviens moi aussi de la passion que j'avais éprouvée pour cette série. J'avais à peu près 14 ans et je n'avais jamais rien vu de pareil. Il y a bien des ingrédients communs entre « Wayward Pines » et « Twin Peaks », un agent du FBI, un mystère, une petite ville paradisiaque en apparence mais qui cache des secrets, mais la ressemblance s'arrête là, ce qui suffit déjà à lui rendre un bel hommage.

Là où « Twin Peaks » prenait les atours d'un soap dégénéré et bizarre, « Wayward Pines » ressemble plutôt à un thriller mâtiné de science-fiction et de fantastique. Et qu'est-ce que c'est bien foutu ! Ce bouquin est un des plus addictifs que j'ai pu lire. Il ne m'a fallu que 2 jours pour bouffer ses 360 pages. Je ne veux pas trop en dire sur l'intrigue, le plaisir de lecture tient aussi à la découverte progressive des enjeux. L'auteur déroule son intrigue de main de maître, les éléments se dévoilant peu à peu, sans précipitation, mais tout en ayant un rythme effréné. le récit est vraiment trépidant. Trop souvent, dans les romans qui reposent sur un mystère, les révélations ne sont pas à la hauteur des attentes, trop souvent les belles promesses des questions laissent la place à de la déception face aux réponses. Ce n'est pas du tout le cas ici, les promesses sont largement tenues. Les explications données en fin de tome sont carrément excellentes, font basculer le récit vers autre chose sans susciter la moindre déception. Ces révélations seraient suffisantes pour permettre de se contenter de ce tome tout en contenant des promesses de développement tellement intrigantes que je ne pourrai pas me suffire de ce volet. de plus, le fait que le dénouement propose des réponses ne l'empêche aucunement de conserver une bonne part de mystère, toutes les questions n'étant pas résolues (sans que ce soit frustrant, mais rendant plutôt impatient de lire la suite) et le bouquin conservant son côté récit d'atmosphère vraiment particulier.

Ce 1er volet de « Wayward Pines » est un véritable coup de coeur. Ce bouquin est un page-turner implacable. le mélange des genres est parfaitement dosé, la construction narrative est remarquable d'efficacité et l'écriture est incisive. Hâte de lire la suite.
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Carrément bien.
L'agent fédéral Ethan Burke se réveille dans la nature, bien amoché et quasiment amnésique, près de Wayward Pines, Idaho. Rassemblant ses forces, il parvient à gagner le centre de la charmante bourgade pour tenter de trouver de l'aide, et surtout des explications à sa présence. Mais tandis que la mémoire lui revient par bribes, il se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond dans la petite communauté. Oui, mais quoi ?

J'ai beaucoup aimé ce premier tome de la trilogie "Wayward Pines", présenté comme un parent éloigné de "Twin Peaks". A mon sens, il n'y a pas de comparaison possible, mais ce roman ferait un excellent épisode de "La 4e dimension" ou "X-Files", avec sa plongée progressive dans le bizarre, puis l'horreur. J'ai notamment apprécié la façon dont Blake Crouch présente sa petite ville idyllique, si propre et pimpante, en y introduisant peu à peu des éléments discordants qui finissent par susciter angoisse puis effroi. Car ce récit m'a filé les chocottes ! Certaines scènes, particulièrement insolites et violentes, m'ont terrifiée. Mais l'intrigue est telle que je ne pouvais pas interrompre ma lecture non plus.
En cela, l'écriture est terriblement efficace, et les pages se tournent sans que l'on s'en rende compte tant on a hâte de connaître la suite. L'auteur manie le suspense avec talent, et son dénouement est fichtrement bien réussi aussi, et donne envie d'enchaîner au plus vite sur le deuxième tome.
Et même si les personnages ne sont pas forcément sympathiques, si Ethan Burke fait preuve de capacités de résistance hors nomes au vu de tout ce qui lui arrive, eh bien... ça prend quand même. Même sans y croire vraiment, on est à fond dans l'histoire ! (Ce qui est bien une preuve de sa qualité.)

C'est donc un excellent divertissement, un roman à la hauteur de sa réputation, qui procure des frissons mais surtout un grand plaisir de lecture vaguement régressif ; il serait dommage de s'en priver.
Et puis : to be continued, youpi !
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Premier tome d'une trilogie que Blake Crouch a imaginé en souvenir de la série « Twin Peaks ». On y goutte un savant mélange de conspiration mondialiste, dystopie et science-fiction.
L'agent fédéral Ethan Burke reprend connaissance au milieu d'une petite ville de l'Idaho, Wayward Pines, blessé et amnésique. Il n'a plus son arme de service, ni son portefeuille, ni son argent. Ses premières investigations vont l'amener à découvrir que personne ne peut s'enfuir de cet endroit...
C'est écrit dans un langage courant. le style n'est pas la qualité première de Crouch. Par contre il manie parfaitement l'art du suspens.
Ce n'est qu'après un démarrage poussif, des longueurs, une histoire qui semble avoir du mal à décoller (à peu près jusqu'au premier tier du roman) que le scénario nous pète à la gueule. L'auteur nous entraîne dans un pitch haletant où l'on reste scotché aux pages.
Si dans la première moitié on se demande comment on va pouvoir lire les deux tomes suivants tant l'ennui n'est pas loin, la deuxième moitié sauve l'ouvrage et on a hâte de connaître la suite.
Affaire à suivre !
Traduction de Patrick Imbert.
Editions Gallmeister, Totem, 362 pages.
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Wayward Pines c'est ce genre de bouquin qui sort de nulle part, et qui d'un coup, fait parler de lui partout. Dire que j'avais juré de ne plus céder à la « bookstahype » démesurée et souvent injustifiée, il faut bien le dire.
 
Wayward Pines c'est une réédition poche d'une trilogie publiée en 2012 (VO) et 2015 (VF). À l'époque la saga ne doit pas faire fureur en France puisque le dernier tome ne sortira qu'en format numérique.
 
Aujourd'hui cette réédition aux @editions_gallmeister fait un tabac. Et pourquoi se démarque t-elle ainsi maintenant ? Mystère !
Ça rappelle toutefois le succès phénoménal (2022) de Blackwater (1983) réédité chez @monsieurtoussaintlouverture.
 
Comme quoi les anciennes sagas intriguent et qu'une belle couverture et un concept de sorties « feuilleton » (1 tome tous les 15 jours) ça marche !
 
Le pitch de départ est d'une simplicité étonnante : un agent secret se réveille dans la petite ville où il enquêtait, dans une confusion la plus totale, après un accident de la route. Les gens se comportent bizarrement et on croirait la ville coincée quelque part dans les années 50. Persuadé qu'il se passe quelque chose d'étrange ici, Ethan se met à enquêter pour démêler le vrai du faux et surtout tenter de s'échapper de cette ville qui semble le retenir prisonnier…
 
Et là bingo ! Je rejoins complètement toustes mes collègues lecteurices, le récit est addictif à souhait. L'auteur, qui est aussi scénariste, sait exactement comment s'y prendre pour happer son lectorat. Il accélère toujours plus le rythme, fait monter diaboliquement la tension grâce à des scènes toujours plus angoissantes et mystérieuses, ne lésine pas sur les retournements de situations, saupoudre le texte d'une quantité incroyable de lignes de dialogue et n'oublie pas le cliffhanger final.

Rapidement, on s'aperçoit que le roman joue sur les clichés et étonnamment ça fonctionne pas mal. Les ficelles sont énormes mais on se prend tout de même au jeu et on savoure l'aventure avec le personnage principal : Ethan. le mec est un gros balèze qui sait tout faire, le genre de héros à la Jason Bourne ou à la John McClane. Il parvient à déjouer les plans les plus farfelus. Il n'écoute personne d'autre que lui-même et tout lui réussit toujours. le mec c'est Rambo. Terminator. Il est super fort. Il récupère super vite. Un vrai survivor ! Il se fait tabasser, poignarder, couper, découper, piquer, défoncer, allumer… et il emmagasine toutes les mutilations et autres sévices comme si de rien n'était. C'est lui le plus beau… et le plus misogyne aussi. Et c'est là je crois mon plus gros problème avec ce personnage imbuvable et stéréotypé.
 
Et même si le récit est haletant, le suspense à son comble, mon plaisir de lecture a été entaché par cet aspect-là et par le côté peu inclusif. Je vous épargne mon laïus sur les descriptions physiques des personnages féminins et sur le « je te respecte tellement que je te trompe mais tu comprends c'est toi que j'aime ». Je n'ajoute rien non plus sur les erreurs d'ordre médical qui décrédibilisent fortement le récit.
 
Mais je dois admettre que l'auteur est fort, très fort, et que cette ambiance vintage, ce rappel à Stephen King, cette sauce American Nightmare, c'est pas déplaisant du tout.
 
Alors, continuer la série, oui, mais en connaissance de cause. Je pars du principe que ces romans se consomment comme un bon film testostéroné des années 2000, ambiance fantastique thriller horreur catastrophe post apo, un peu surfait, hyper cliché, très caricatural, aux punchlines pitoyables, mais qui, au final, fait passer un bon moment, et ça, c'est déjà pas si mal.
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Le côté huis clos sous couvert d'horrifique/SF avait d'emblée suscité ma curiosité mais cette lecture s'est révélée plutôt mitigée. J'ai bien aimé, sauf qu'il y a un gros « mais ».

Ce roman possède de nombreuses qualités, il faut dire que l'ambiance mystérieuse de cette étrange ville presque fantôme tient en haleine. Je ne voyais pas les pages défiler tant j'étais prise dans le récit et par son intrigue. L'auteur maitrise son rythme, ça peut paraitre un peu longuet le temps de planter le décor, mais rapidement, la tension et le suspens montent d'un cran, pour atteindre leur paroxysme. Il va sans dire que ça a pour effet de créer une sorte d'addiction durant la lecture, avec cette irrépressible envie de savoir ce qu'il se passe dans cette ville aux curieux habitants. À côté, l'auteur mélange plusieurs genres littéraires, c'est un pari risqué, mais qui ici fonctionne très bien, nous sommes à mi-chemin du polar, de la dystopie/SF et l'horrifique. Cette connivence de genres amplifie l'aura mystérieuse qui s'en dégage, j'ai adoré, je me posais beaucoup de questions sans n'avoir jamais aucune idée de la tournure qu'allaient prendre les évènements.

En revanche, j'ai été dérangée par deux éléments essentiels : les personnages et l'écriture. Commençons par l'écriture, je l'ai trouvé fade, l'action prime et l'auteur ne s'appesantit pas sur sa plume avec des élucubrations inutiles ou des tournures de phrases travaillées. Certes, cela donne du rythme à la trame, mais pour le coup, je trouvais ça trop visuel et oral pour un roman.
En ce qui concerne les personnages, ils me sont apparus lisses, il en résulte un sentiment d'inachevé dans leur construction. Excepté Ethan Burke, aucun n'a su se montrer marquant. Pour revenir à Ethan, même s'il bénéficie d'un peu plus de développement, je n'ai pas réussi à apprécier sa personnalité. L'auteur en a fait un cliché, c'est le stéréotype de l'américain, en suivant son parcours, il est difficile de le trouver réaliste. Entre son travail d'agent secret, ancien militaire qui a fait la guerre du Golfe, il est capable de ne pas se nourrir pendant x jours, de s'échapper avec des blessures aussi douloureuses et graves les unes que les autres, il peut perdre des litres de sang, sans que ça ne l'empêche de poursuivre son ascension... Justifier ses capacités physiques légendaires par son travail, c'est un peu léger, il me paraissait plutôt être un surhomme. Les scènes d'escalades ont eu raison de moi, je comprends la volonté de le montrer déterminé, mais c'était trop, j'avais l'impression de regarder Terminator.

Le dernier point qui a rompu toute possibilité d'attachement, c'est son machisme nauséabond, que l'on doit à l'auteur. Outre le fait que Blake Crouch semble obsédé par le physique des femmes, dès le début, certaines phrases m'ont fait bondir : « cette femme est trop ronde pour être mignonne » ou « sans doute un authentique canon à vingt ans. La trentaine ou quel que soit son âge lui allait plutôt bien ». le livre date, mais pas assez pour que je puisse y faire abstraction, et je suis obligée de pousser la gueulante parce que oui une femme peut être jolie en étant ronde, et non, notre beauté n'est pas finie une fois les vingt ans révolus, ces injonctions en plus d'être abjectes, n'ont rien à faire dans un roman. C'est d'autant plus rageant qu'Ethan lui a 37 ans, mais est décrit comme étant séduisant, bien bâti... Sans oublier Entre ces phrases horripilantes et descriptions axées sur le physique des femmes (alors même que les protagonistes masculins eux ne sont presque pas décrits), j'étais irritée au possible. Je ne pensais pas poursuivre cette saga mais le dénouement s'est montré assez convaincant en offrant une nouvelle dimension à l'histoire avec des thèmes prometteurs. Je laisserai donc une chance à la suite tout en émettant des réserves.

Ce fut donc une lecture typiquement en demi-teinte : il y a des qualités indéniables avec une intrigue haletante et une ambiance opprimante, mais le manque de développement des personnages, combiné à une écriture peu travaillée dessert ce roman. Je tiens malgré tout à nuancer mon propos, les bonnes idées qui ressortent de ce livre me donnent envie de lire la suite, et si cette chronique vous refroidie – chose que je peux concevoir - je pense qu'il mérite que vous vous forgiez votre opinion. Compte tenu de sa taille courte, vous n'y perdrez pas grand-chose et peut-être serez-vous moins sensibles aux défauts que je ne l'ai été.
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critiques presse (1)
BDGest
14 avril 2017
Un nouveau départ oscille entre un cadre réaliste et des enjeux fantastiques mais garde encore une part de mystère.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Une école occupait tout un pâté de maisons, entre la Cinquième et la Quatrième Avenue. Ethan boitilla le long du grillage qui ceinturait une vaste cour.
C’était la récréation. Des gamins de huit ou neuf ans jouaient à une version élaborée du bon vieux chat perché, une fille blonde avec une queue-de-cheval chassait tous ceux qu’elle voyait dans un chœur de cris et d’encouragements qui résonnaient entre les immeubles en brique.
Ethan les regarda s’amuser, tâchant de ne pas trop s’attarder sur le sang qui lui empoissait les pieds – déjà froid et gluant entre ses orteils.
La fille à la queue-de-cheval s’arrêta soudain au milieu d’une troupe de gamins pour le dévisager.
Les autres enfants continuèrent à courir et à crier, mais peu à peu, ils s’arrêtèrent à leur tour, prenant conscience que le chat ne les poursuivait plus, avant de comprendre ce qui monopolisait son attention.
Un par un, ils se tournèrent tous vers Ethan. Leur impassibilité contenait une pointe d’hostilité voilée, il l’aurait juré.
Il sourit et leur fit un petit signe de la main, malgré la douleur.
« Bonjour, les enfants. »
Pas un seul d’entre eux ne lui rendit son salut. Tous restaient là, figés sur place, comme une collection de figurines. Ils tournèrent à peine la tête pour le regarder disparaître au coin du gymnase.
« Flippants, ces petits salauds », marmonna Ethan.
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"Depuis la révolution industrielle, nous traitons notre environnement comme une rock star sa chambre d’hôtel. Mais nous ne sommes pas des rock stars. En matière d'évolution, nous restons une espèce fragile, faible. Notre génome est corruptible, et nous avons tellement abusé de notre planète que nous avons fini par pervertir ce précieux ADN qui nous rend humains." (p. 330)
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L’endroit était magnifique, certes, mais pour la première fois, les gigantesques parois rocheuses qui ceinturaient la vallée lui inspirèrent autre chose que de l’émerveillement. Il n’aurait su expliquer pourquoi, mais ces falaises… l’effrayaient, oui. Une angoisse diffuse, pas entièrement définissable.
Lui-même se sentait… bizarre.
Les séquelles de l’accident, peut-être. Mais pas forcément.
Le fait d’être coupé du monde extérieur depuis cinq jours commençait sans doute à lui peser.
Pas d’iPhone, pas d’Internet, pas de Facebook.
À bien y réfléchir, c’était presque impossible –n’avoir aucun contact avec sa famille, avec Hassler, avec quiconque en dehors de Wayward Pines.
Ethan prit la direction du bureau du shérif.
Mieux valait partir. Retrouver ses marques. Évaluer la situation de l’autre côté de ces parois rocheuses.
Dans une ville normale. Confortable.
Ici, non, décidément, quelque chose clochait
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Tu passes assez de temps avec ton fils? Autant que je peux, a-t-il répondu, mais son père a décelé le mensonge dans son regard. -Tu le regretteras, Ethan. Un jour viendra, il aura grandi et ce sera trop tard. Et tu donneras tout l'or du monde pour revenir en arrière, passer une heure avec ton petit garçon. Le serrer dans tes bras. Lui lire un livre. Lui lancer un balon et voir une confiance sans bornes dans ses yeux. Il ne perçoit pas encore tes erreurs, tes défauts. Il te regarde avec un amour absolu, mais ça ne va pas durer, alors profites-en tant que tu peux.
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-Alors où suis-je ?
-Dans un long, long tunnel sombre. Mais où comptes-tu aller ?
-Je ne sais pas.
-Qui es-tu ?
-Ethan Burke.
-Non, QUI es-tu ?
-Le père de Ben. Le mari de Theresa. Je vis dans la banlieue de Seattle, un quartier appelé Queen Anne. J'étais pilote d'hélicoptère de combat pendant la seconde guerre du Golfe. Après, je suis passé aux services secrets. Je suis arrivé à Wayward Pines il y a une semaine...
-Des faits. De simples faits. Ils ne disent rien de ton identité, de ta vraie nature.
-J'aime ma femme, mais je l'ai trompée.
-Bien.
-J'aime mon fils, mais... j'étais rarement à la maison. Juste une étoile distante, dans le ciel.
-Mieux.
-J'ai de bonnes intentions, mais...
-Mais quoi ?
-Mais... j'échoue chaque fois. Je fais du mal à ceux que j'aime.
-Pourquoi ?
-Je ne sais pas.
-Tu perds l'esprit ?
-Il m'arrive de penser que je suis toujours dans cette salle de torture. Que je ne l'ai jamais quittée.
-Tu perds l'esprit ?
-À toi de me le dire.
-Je ne peux pas.
-Pourquoi ?
-Parce que je suis toi.
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Dark Matter, based on the bestselling book by Blake Crouch
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