Boris Cyrulnik vous présente son ouvrage "Quarante voleurs en carence affective : bagarres animales et guerres humaines" aux éditions Odile Jacob. Entretien avec Sylvie Hazebroucq.
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Boris Cyrulnik/5
5 notes
Ce livre propose une rencontre avec Boris Cyrulnik, le scientifique bien sûr, mais aussi l'homme, par le biais d'entretiens avec plusieurs intervenants - journalistes, psychiatres, anthropologues, généticiens.
En rappelant le caractère forcément tragique de la condition humaine, cet ouvrage rétablit une autre vérité : celle d'une oeuvre inventive parce que, selon les mots de son auteur, pleine d'imperfections.
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Résumé :
Ce livre propose une rencontre avec Boris Cyrulnik, le scientifique bien sûr, mais aussi l'homme, par le biais d'entretiens avec plusieurs intervenants - journalistes, psychiatres, anthropologues, généticiens.
En rappelant le caractère forcément tragique de la condition humaine, cet ouvrage rétablit une autre vérité : celle d'une oeuvre inventive parce que, selon les mots de son auteur, pleine d'imperfections.
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Je connaissais Boris Cyrulnik de nom mais n'avais jamais eu l'occasion de lire ces ouvrages.
Et je suis tombé un peu par hasard sur celui ci.
J'ai trouvé l'écriture très fluide. Une certaine aisance à transmettre des notions délicates scientifiques très thématiques quasiment professionnel à un plus large public.
Par contre ces interviews sont anciennes et même si le fond est encore d'actualité peut être que des mises à jour avec le contexte actuelle auraient été appréciables.
Les deux parties sont bien complémentaires mais personnellement j'aurai commencé par la seconde.
Le titre n'est pas très compréhensif surtout avec le contenu de l'ouvrage et n'ai expliqué que trop brièvement au début de la deuxième partie.
Les fans de l'auteur ou des problématiques énoncées devraient apprécier.
Et je suis tombé un peu par hasard sur celui ci.
J'ai trouvé l'écriture très fluide. Une certaine aisance à transmettre des notions délicates scientifiques très thématiques quasiment professionnel à un plus large public.
Par contre ces interviews sont anciennes et même si le fond est encore d'actualité peut être que des mises à jour avec le contexte actuelle auraient été appréciables.
Les deux parties sont bien complémentaires mais personnellement j'aurai commencé par la seconde.
Le titre n'est pas très compréhensif surtout avec le contenu de l'ouvrage et n'ai expliqué que trop brièvement au début de la deuxième partie.
Les fans de l'auteur ou des problématiques énoncées devraient apprécier.
J'ai préféré la première partie, la deuxième est plus 'technique' à mes yeux.
Citations et extraits (5)
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Si vous voulez bien, on va essayer de différencier la violence de l'agressivité. La violence, c'est ce qui viole, ça part donc en tous sens, il n'y a pas de loi, de règles, ni comportementales ni énoncées. L'agressivité au contraire, ça vient de ad gredior, 'je vais vers l'autre', 'je gravis vers l'autre', je vais à la rencontre, un peu comme dans la boxe. (...) Tout est codé, organisé. La violence, elle peut à l'inverse partir en tous sens, partir contre vous, contre la table, contre moi. (p. 90)
Émile Noël. Vous êtres plutôt du côté pluridisciplinaire que transdisciplinaire
Boris Cyrulnik. Je suis plutôt du côté des associations de spécialistes. Comme au rugby, il y a des lents et des rapides, des gazelles et des bourriques. La gazelle reste gazelle et la bourrique, bourrique ; pourtant elles jouent ensemble. Cette métaphore me convient tout à fait, et c'est un peu celle qu'on applique en éthologie. Chacun reste ce qu'il est, mais on joue ensemble. (p. 11)
Boris Cyrulnik. Je suis plutôt du côté des associations de spécialistes. Comme au rugby, il y a des lents et des rapides, des gazelles et des bourriques. La gazelle reste gazelle et la bourrique, bourrique ; pourtant elles jouent ensemble. Cette métaphore me convient tout à fait, et c'est un peu celle qu'on applique en éthologie. Chacun reste ce qu'il est, mais on joue ensemble. (p. 11)
(...) les anthropologues et biologistes avec qui je travaille m'(ont) expliqué que l'espérance de vie d'une espèce vivante étant de 7 millions d'année. Il nous reste donc 3 à 4 millions d'années à tirer. (p. 94)
Vivre durement n'est pas du tout la même chose que vivre douloureusement (p. 66/67)
La vie, elle, est faite de désordre. (p. 83)
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