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Anne-Marie de Both (Traducteur)
EAN : 9782742727711
144 pages
Actes Sud (05/06/2000)
3.76/5   54 notes
Résumé :
Au cœur des bois, cernée d’un rempart de végétation luxuriante, se tapit la maison Breskel. A la faveur d’une période de convalescence, Jurgen arrive dans cette ancienne propriété des grands-parents maternels de sa femme, Rina, pour vider la bâtisse inhabitée depuis des années avant de la vendre. Ensorcelé par l’atmosphère exceptionnelle des lieux, intrigué par l’histoire de cette famille qu’il connaît si peu, il se met à creuser dans le passé de ceux qui ont vécu l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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De ce roman une fois refermé, il reste une atmosphère faite d'ombres et de ruissellements de lumière, de feuillages bruissants et d'herbes gorgées de pluie, de portes qui grincent et de photos jaunies qui distillent des histoires de vies et des souvenirs, de présences frôlées et de souffles partagés...

Le personnage principal en est cette demeure - Breskel - perdue au milieu d'une clairière boisée que Jurgen vient visiter et vider de ses derniers vestiges de papiers pour la mettre en vente au nom de sa femme qui en est l'héritière.
De son enfance, elle ne lui a consenti que quelques souvenirs, et cette rigidité de caractère et cette absence d'émotions qui en ont germé. Aussi est-il rempli de curiosité quand il pénètre les lieux, gardiens d'une mémoire qui ne s'est point ouverte à lui, qui continue de recéler des secrets et des silences.

Au fil des conversations avec les habitants du bourg, avec les voisins de la propriété, au fil de son imprégnation des lieux, sa perception évolue et son âme s'entrouvre.

Jurgen se laisse bercer par cet endroit qui lui parle et qui le fait méditer sur le passé et surtout l'enfance de celle dont il partage l'existence sans trop la connaître et, sur sa propre enfance, ses choix de vie, ses engagements et ce que son existence à lui pourrait être s'il cessait de museler ses émotions et abattait les barrières qui se dressent entre lui et celle pour qui il est à Breskel.
En faisant revivre ceux qui ne sont plus ou qui se sont éloignés, en évoquant et s'imprégnant de la présence d'Eline dans ces pièces, Jurgen redonne pour un instant vie à ces lieux, qui continuent envers et contre tout de garder l'essence de ceux qui ont foulé ces marches et ces sentiers. Eline ou celle qui incarnait l'âme de Breskel et qui, en disparaissant, a déposé un voile sur le lieu et sur les pensées de ses habitants éteignant à jamais l'éclat de l'endroit.
De ses errements dans une demeure qui a su l'ensorceler et en forçant la serrure de Breskel, ce sont ses propres verrous de l'âme que Jurgen fait céder tout autant que ceux qui l'empêchent de vivre en parfaite communion avec celle qui est l'ultime descendante des lieux. Il porte désormais un autre regard, un autre jugement sur sa vie passée et à venir, sur les certitudes qu'il croyait siennes...

Tout l'univers de Hella Haasse apparaît au fil de ces pages, la nature et ses enchantements, ses sortilèges, le poids du passé et le temps consenti à cheminer auprès de ceux qui ne sont plus, comme des éclaireurs de notre propre humanité, comme des indices des décisions à trancher, comme des compagnons qui, toujours présents, ne se manifestent seulement que s'ils sont sollicités même à l'insu de celui qui cherche compréhension et clairvoyance.

Parce qu'il a visité les pièces vides, parce qu'il a cheminé au fil des sentes boisées, parce qu'il a feuilleté les papiers, notes, dessins et partitions entassés dans le greniers, la maison a dessillé les yeux de Jungen un peu comme s'il lui était donné la possibilité de renouveler son jugement sur tout être et sut toute chose.



Un roman à relire pour pénétrer à nouveau cette ambiance singulière et propice à la réflexion et avoir le plaisir de parcourir ces sentiers comme baignés par une nature secrète et tout autant bousculante.
Une écriture toujours très belle dont on ne se lasse pas.
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Mon envie première en finissant le livre a été de le relire. Cela ne m'arrive jamais ! Généralement je prends un temps pour y repenser et savourer ce que j'ai aimé d'un livre, puis je passe au suivant. Mais là c'est différent, j'ai envie de m'y replonger, de m'y retrouver, de me délecter de toute cette prose merveilleuse. Hella S. Haasse a un talent immense, une écriture d'une richesse incroyable.

Tout ici me parle, cette nature magnifique, au centre du roman, elle est vivante et d'une beauté majestueuse, mystérieuse et d'une force absolue. Elle est à l'image de ce qu'on recherche, la perfection, la sérénité et évoque l'équilibre intérieur. Et me parle aussi cette introspection d'un homme perdu, qui ne sait plus si il est à sa place auprès de sa femme, se sentant à l'opposé de sa nature propre. Une période de réflexion pendant son arrêt maladie, pour se retrouver, s'interroger, avoir des réponses. Et un homme qui découvre une maison familiale, où n'a jamais vécu sa femme Rina, une présence dans ce lieu où il se sent en osmose, une femme, Eline, la mère de son épouse, qui va comme le posséder. Son envie profonde est alors de découvrir ce que cette femme est devenue, qui elle est, pourquoi et comment a-t-elle disparu. Eline apparaît comme son double. Cette sensibilité à fleur de peau, cette impuissance à retranscrire, tant par le dessin pour elle que l'écriture pour lui, la beauté et la puissance de cette nature, cette recherche perpétuelle de la définition de ce qui le fait vibrer, du sens des choses. Cette nécessité de se sentir libre. Tout le contraire de sa femme. Il se sent de plus en plus éloigner de Rina et ne comprend pas pourquoi ils sont ensembles.

Il fait la rencontre de Meinderts, un médecin, qui lui apprendra une partie de la vie d'Eline car cet homme était éperdument amoureux d'elle, et l'est toujours d'ailleurs, la connaissait depuis l'enfance. Un amour platonique. Mais Meinderts est empli de doutes et cherche des réponses quant à la disparition d'Eline, cette femme dont on ne sait rien sur sa disparition, seuls ses habits et son alliance ont été retrouvés sur la plage. Il plane sur cette famille tout un mystère et des non-dits. Jurjen interroge sa femme dans deux lettres qu'il lui écrit de l'hôtel pendant son séjour. Elle n'a pas connu sa mère. Elle ne sait rien. Alors il va flâner dans cette maison et dans son jardin, inspecter les lieux et les papiers au grenier. Cette nature et cette maison lui parlent et il sent encore la présence d'Eline, se sent si proche d'elle, de son être et de sa recherche d'absolu.

Jurjen trouvera des réponses mais peut-être pas celles auxquelles il s'attendait et peut-être pas sur les personnes qu'il imaginait…

Un roman d'une puissance descriptive fabuleuse avec une nature qui a pris possession toute entière de la vie, du monde, elle est maîtresse. J'ai ressenti un immense bien-être dans toutes ces balades verdoyantes et mystérieuses. C'est comme je peux le ressentir quand je suis en pleine nature. J'ai été frappée aussi de voir aussi clairement cette maison et son environnement, ce qui m'a immergé dans une unité merveilleuse. de plus c'est une histoire si réelle, si proche de toutes les questions que nous pouvons être amenés à nous poser et sur les tourments existentiels de certaines personnes. Une histoire de famille et de l'impact d'une éducation sur chacun. Un amour torturé, celui de Meinderts. Un amour sur le point de flancher, celui de Jurjen et Rina. Et en plus de tout cela, l'auteure parvient à nous tenir en haleine sur la totalité du roman quant à l'histoire d'Eline et de cette famille, nous voulons nous aussi savoir ! Les réponses seront inattendues. J'ai énormément aimé ce qu'en a tiré cet homme seul et solitaire dans sa vie avec sa femme. Un séjour dans cette demeure qui lui aura ouvert certains horizons, qui lui aura ôté un de ses voiles sombres. Mais sa nature propre ? Pourra-t-il encore vivre avec cette flamme en lui et se sentir épanoui totalement ? Quel tournant prendra la relation de Jurjen et Rina ? Quelles sont les certitudes et y'en-a-t'il réellement ? le roman est aussi construit de telle façon que nous avons l'impression d'entrer dans l'intimité profonde du personnage principal qu'est Jurjen : cela commence par l'extrait d'une lettre écrite à sa femme, puis se poursuit par un extrait de son journal.

Roman d'un lyrisme évocateur, d'une écriture ciselée splendide et d'un envoûtement mystérieux et puissant. Je vous conseille fortement ce roman qui est un grand coup de coeur pour moi !
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Ouvrir ce livre c'est pénétrer le monde d'Hella.S Haasse avec toute la grâce et la splendeur de son écriture, nous étonnant de page en page par des descriptions si ciselées, si réalistes que le décor nous happe et nous engloutit, nous fondant dans le roman … faites donc quelques pas en sa compagnie et voyez comme le charme soudain agit (voir sur le blog le début du livre ou sur citation babelio)

Comprenez que la lecture de ce livre nous laisse dans un vague sentiment de conte fantastique tant les lieux sont étranges et envoûtants, tout autant que les personnages qui comme sur un échiquier glissent vers un but incertain, se heurtant sur un passé obscur, bataillant contre une vérité cachée, tentant de démasquer l'invisible rebelle d'un trouble qui s'immisce au fil de l'histoire, par dessus votre épaule vous sentez le souffle du mystère et le frisson bientôt vous surprend.

Sans aucun doute l'auteur sait conjuguer l'étrange au naturel, peignant sur fond psychologique, les méandres de l'être humain, les destins ratés, ceux inexpliqués et ceux à reconquérir là où cet homme part sur les traces de sa femme, mais c'est la mère de celle-ci qui s'impose comme la clé de cette compréhension entre lui et son épouse, et tout simplement lui. Il se questionne dans le reflet de sa femme, elle qui n'a jamais pu lui révéler le moindre indice ni détail sur son passé et particulièrement sa mère : Eline

C'est en fouillant dans les décombres de la maison parentale que Jurgen trouvera la lumière pour éclairer cette ombre pesante sur les non-dits de sa femme, ce grand néant qui entoure son enfance et ses souvenirs. Petit à petit il rassemble les pièces d'un puzzle pulvérisé dans le temps , à une époque où il était souhaitable de cacher certaines vérités. Plus le puzzle prend forme, plus Jurgen découvre son épouse, en passant par toute une série d'étape de ressentis, allant du doute à l'évidence, plus il commence à sonder sa propre existence.

L'histoire défile ainsi de découvertes à des suppositions , avec tout le talent de l'auteur à nous offrir de bien belles réflexions, agrémenter d'une sublime écriture. L'histoire par elle-même n'est pas forcément la force du roman, mais bien plus l'art de nous emporter et nous subjuguer par cet enchantement qui opère dès les premiers mots dégustés. Un soupçon de légende, un décor fantastique, des personnages très marquants, le tout enrubanné de poésie et de charme, on ne peut que succomber à cette source cachée.


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Il faut se laisser porter par la musique des mots, déambuler dans cette maison abandonnée et si pleine de souvenirs , errer dans la forêt à la poursuite de Eline, cette jeune fille disparue mystérieusement.
L'histoire est presque secondaire et laisse un goût de tristesse devant la difficulté de la création quand on ne cherche que la perfection et devant la solitude des êtres quand la communication est impossible.
J'ai choisi ce livre par hasard dans les rayons de la bibliothèque et j'ai plongé pendant quelques heures avec volupté dans une atmosphère mystérieuse, un brin féerique avec une écriture fort poétique.

Lien : http://lejournaldelouloune.o..
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Jurgen profite d'un arrêt maladie pour aller découvrir la maison de famille de sa femme, la maison Breskel. Au coeur des bois, ce qui ne devait être qu'une balade pré-mise en vente prend une tournure inattendue. Il entretient ponctuellement une correspondance avec sa femme Rina. Il rencontre Meinderts, un docteur obsédé par le passé de la mère de sa femme et petit à petit est ensorcelé par la maison. Breskel est personnifiée tout le long du récit.
C'est une propriété abandonnée qui laisse au narrateur le sentiment d'être habitée et vivante. Elle aurait des comportements sous entendant si on est le bienvenue ou non par exemple. Cette propriété isolée crée chez le narrateur un sentiment de plénitude qui lui était inconnu auparavant. Si Jurgen cherche à comprendre le passé de la famille de sa femme, ce texte est avant tout contemplatif et se présente comme une succession de pensées. On est face à un récit intimiste qui ne peut fonctionner que si on accroche au mode de pensée de Jurgen. Il décrit les paysages et la maison d'une manière romantique et fleurie. Si le texte est beau, ce n'est malheureusement pas ce qui me plait, il y a beaucoup trop de minauderies à mon gout. Malgré cela j'ai apprécié le contraste avec la façon de s'exprimer de Rina. Dans ces lettres, on découvre une femme hyper pragmatique, en complète opposition avec la vision du monde de son mari. C'est aussi un point de vue qui me parle plus. Les passage où le docteur se livre sont aussi intéressant. Il y a un effet haletant qui colle au fait qu'il essaie d'en dire le plus possible le plus rapidement possible.
Si je suis passée à côté de ce texte, je dois reconnaitre que j'ai été bluffé par la capacité de l'autrice à adapter son style d'écriture à 3 personnages au caractère très différent. Je pense que je tenterai un autre titre de l'autrice car sa plume m'a interpellée mais ce roman n'était pas pour moi.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
En été, le feuillage murmure, il semble qu'il n'existe pas de plus riche mélodie pour celui qui est allongé dans l'herbe tiède ; mais l'on change d'avis en automne, lorsque les feuilles roussâtres bruissent dans le vent ; et pendant les longs mois d'hiver l'on entend, encore plus ému, le bois gelé craquer et le givre tomber de branche en branche. Infinie est la diversité des images d'un solstice à l'autre ; (...)
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La maison est cachée dans la lumière incertaine des bois, comme un coquillage au fond de l’océan. Entre les murs flotte un bruissement de vent dans la cime des arbres, de gouttes de pluie sur le sable, de fuites invisibles d’animaux à travers les fourrés. La maison est séparée du bois de trois côtés par un fossé profond, couvert de lentilles d’eau ;un pont mène à la cour intérieure, pavée de pierres plates, grises, entre lesquelles pousse l’herbe. Les fenêtres, qui emprisonnent le reflet des arbres, semblent aussi vertes qu’eux. Le lierre s’accroche au mur et au toit, et la balustrade de la terrasse est envahie par une prolifération de roses. Derrière la maison s’étend une combe avec ses ondulations de terrains herbus, un vallon plein de bouleaux — je présume que des violettes y poussent encore en automne —, à part cela, seulement la forêt, rien que la forêt ombreuse et verte. J’étais debout entre les troncs, parmi les fougères et les halliers qui m’arrivaient aux genoux et je me croyais au fond de la mer. Chose curieuse, il y a peu d’oiseaux. J’ai écouté intensément mais je n’ai rien entendu d’autre que le frémissement des feuilles dans le vent et les battements de mon cœur.

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"Je voyais que la vie sur terre pour l’homme était souvent folle, maudite, mais elle me semblait soudain sublime par son caractère énigmatique. J’ai alors, pour la première fois, essayé de recourir à l’écriture pour formuler plus clairement mes réflexions. Chaque fois, je cédais à ce désir qui brûlait en moi, car j’avais l’impression en écrivant de me délivrer de mon doute. Dans les instants où, l’esprit tendu, je cherchais les mots et les images, je me sentais libre, soulagé. Je croyais que par la grâce de ce travail créateur, mon existence d’humain prenait un sens plus profond. Après un tel effort, je me trouvais dans un état d’euphorie. J’avais beau savoir qu’en fait rien n’avait changé, le monde m’apparaissait sous un jour nouveau, clarifié, purifié.
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Au fond de chaque être se cache – j'en suis convaincu- un sentiment de jalousie envers la nature, qui si elle est mortelle, ne cesse de se renouveler. Comment fixer à jamais cette richesse périssable et pourtant éternellement vivace de formes, de couleurs et de lignes, comment capter l'essence de la beauté, l'élément fugace qui sans cesse nous séduit et nous trahit?
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Infinie est la diversité des images d’un solstice à l’autre ; celui qui observe d’un regard aiguisé par un si grand désir voit comment, à chaque seconde, naît une nouvelle situation sans rapport avec tout ce qui précédait et différente de tout ce qui suivra. Jamais une tache d’ombre n’est deux fois la même sur une feuille ou sur le sol; comment puis-je conserver l’image de la courbe décrite par une volée d’oiseaux fendant le ciel comme une flèche? De telles questions ne cessent de me tourmenter pendant mes vagabondages dans le bois de Breskel. Mes sens réagissent avec une intensité prodigieuse à chaque impression ; le règne des formes, des sons des couleurs est ici tout puissant. Moi, l’homme, je ne suis plus le centre mais seulement une partie de la création. La libellule, cet éclat vert qui danse dans un faisceau de lumière, connaît un plaisir qui ne me sera jamais accordé; j’envie l’industrieuse fourmi, sans cesse en route vers un but déterminé – j’envie aussi les araignées qui tissent des toiles dans une sereine cruauté, et les oiseaux insouciants. La conscience que j’ai moi , l’homme, grâce à mon système nerveux plus compliqué, d’être la créature la plus fébrile et la moins harmonieuse sous les étoiles, ne fait qu’accroitre mon désir de m’abîmer à jamais dans la perfection de la nature alentour. A Breskel, le danger se cache dans le suave poison que l’on respire entre les roses et l’herbe ; un désir de disparaître en tant qu’individu, de devenir un élément de la beauté immortelle, d’entrer dans l’éternité comme les nuages et la lumière solaire, de vivre, aussi calmement que les plantes, l’alternance et le retour de la matière (p 37- 38)
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La chasse aux étoiles d'Hella Haasse Marque-Page 17-02-2011
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