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sur 1624 notes
Dans le Languedoc, Daniel Eyssette est fils d'un riche industriel. Suite à la faillite de l'entreprise paternelle, la famille est forcée de quitter sa ville du Languedoc pour s'installer à Lyon, dans une maison plus qu'inconfortable. Là, la famille est confronté à la pauvreté. Il a un grand frère Jacques, et un autre qui ne vit plus avec eux pour rajouter une couche à leur malheur celui-ci est décédé suite à une maladie. Au collège de Lyon, à cause de sa petite taille et de sa blouse, il est surnommé « le petit Chose ». Plus tard, la situation économique de sa famille empire, Daniel Eyssette doit quitter le collège. La famille doit se séparer, c'est chacun pour soi. le petit Chose retourne alors à Sarlande, non loin de sa ville natale, pour y travailler, gagner sa vie comme maître d'étude dans un collège. Après quelques conflits il commence à enseigner les petits. Après avoir battu un élève insolent Boucoyran, il doit quitter le collège et va s'installer chez son frère Jacques, à Paris au Quartier Latin. Il est toujours un enfant et son frère Jacques lui sert de maman et il s'occupe bien de lui, même si l'argent manque toujours.

Je ne connaissais pas du tout ce classique de la littérature jeunesse. D'Alphonse Daudet je connaissais uniquement la Chèvre de Monsieur Seguin. C'est un livre que j'aurai adoré lire quand j'étais enfant. À cette époque lointaine j'aimais les histoires très triste, j'ai lu " En famille" et "Sans famille d'Hector Malot.
Ce n'est pas des lectures d'une grande gaité.Maintenant, je suis adulte et j'ai apprécié cette lecture qui m'a fait découvrir qui était Alphonse Daudet. J'ai trouvé que l'écriture était désuète mais charmante . J'ai une préférence pour la deuxième partie à Paris, l'écriture, le ton est à la fois naïf et frais. Il se dégage une certaine candeur. J'ai apprécié les personnages cocasses Irma Borel (la tragédienne) et Coucou-blanc. L'écrivain a une tendresse, un respect à l'égard des malchanceux et des déshérités de la vie. C'est une oeuvre touchante de poésie, le petit Chose est un enfant sensible, je me suis bien attaché à lui durant ma lecture. La raison est qu'il a gardé son âme d'enfant.
Ce roman d'Alphonse Daudet a été déformé par son ami Pierre-Jules Hetzel .
Lien : http://livresdemalice.blogsp..
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L'écriture est agréable et fluide. Mais qu'il est pénible à la fin ce Daniel. Franchement je n'en peux plus de l'entendre geindre et d'être aussi peureux. Il descend l'escalier et il a peur de la voisine. Il marche dans Paris il a peur.
Je reproche un peu à Daudet de ne pas être Pagnol. de toujours décrire sa faiblesse au lieu d'être un peu héroïque.
Au début du livre j'avais l'impression d'être dans la gloire de mon père mais version timide et surtout souvent ridicule. (ma mère Jacques, honnêtement, c'est d'une niaiserie……)Dans Pagnol il est fier et même s'il se prend des gadins, il retient la leçon.
Globalement déçu donc
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Ce livre m'a été recommandé par une amie. Je risque de la décevoir ce coup-ci car j'ai moins aimé ce récit qu'elle.
On est plongé dans la vie de Daniel Eyssette, un jeune garçon issu d'une famille de marchands. La faillite de son père va sonner le glas. On va suivre Daniel dans sa nouvelle existence depuis les conditions de vie assez misérables à Lyon, son travail en tant que surveillant dans un collège à Sarlande et ses multiples aventures à Paris. C'est une sorte de roman d'apprentissage où on voit évoluer le caractère du personnage principal.
D'ailleurs les sentiments que j'ai eus envers lui sont assez ambigus. Je l'ai trouvé attachant jusqu'à son départ du collège. C'était un garçon sensible et timide, complexé par sa pauvreté et sa petite taille. Il a appris le dur apprentissage de la vie en subissant les mesquineries et les vexations des élèves et de ses collègues lorsqu'il était au collège de Sarlande. Durant cette période, il m'a fait de la peine. Mais lorsqu'il est arrivé à Paris, j'ai préféré son frère Jacques. J'ai beaucoup apprécié ce pauvre garçon qui voulait donner un certain confort à Daniel et l'aider à réaliser ses rêves, au point de travailler d'arrache-pied et de se comporter presque comme une « mère » pour son frère. J'ai trouvé que Daniel était ingrat, bien présomptueux, trop faible et lâche même !
Le style d'écriture est simple et le livre se lit plutôt aisément. L'auteur raille un peu le comportement de son personnage et parfois il utilise un ton pathétique qui m'a légèrement agacé. La fin est assez émouvante : c'est une vie comme une autre qui s'écoule, avec ses choix parfois subis et toutes ses contradictions.
Un livre correct mais sans plus…
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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le petit chose d'Alphonse Daudet est un livre déjà longtemps sur ma liste « dois-je les lire vraiment ? ». Je connaissais le titre, mais le sujet « une pauvre âme perdue dans le 19e siècle en France » ne me semblait pas très émouvant ou intéressant. Or, j'ai téléchargé la version audio de ce livre gratuitement d'un site Web et je l'ai écouté pendant environ quinze jours.
Je pense que les livres audio sont très pratiques, non seulement pour améliorer la compréhension d'une langue étrangère, mais aussi pour « lire » des livres « obligatoires ». Ces livres qui sont connus, qui figurent sur des listes littéraires. Ces livres qu'on doit vraiment lire si on étudie une langue étrangère. On sent l'obligation, une fois ou une autre, de lire ces oeuvres, quoiqu'ils ne semblent pas du tout captivants. le petit chose, j'hésite à emprunter ce livre, à l'ouvrir. Quoi faire ? le livre audio a répondu à mon péril.
Bien que je trouve le petit chose en effet un peu ennuyeux, j'ai adoré la lecture à haute voix de Cocotte. Je crois que cette madame Cocotte pourrait améliorer n'importe quel livre par sa lecture. Elle a réussi à allumer le texte et j'ai terminé tout le livre avec enthousiasme, malgré l'histoire un peu endormante. Je suis sûr qu'en lisant les aventures de Daniel, je ne terminerais jamais ce livre. Daniel, un garçon qui doit trouver sa propre voie, après une faillite de son père. Un garçon trop naïf, qui, après il est sauvé par son frère, se perd à nouveau ce qui exige une autre délivrance. Littéralement une histoire d'une autre époque.
J'ai déjà trouvé quelques autres livres audio sur le même site Web et je crois que faire la vaisselle ne sera jamais le même, au moins pendant la période de mes études…


Lien : http://nebulas-nl.blogspot.n..
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Difficile de retenir ses larmes! Larmes de l'enfance et de la filiation. Cruauté de la vie et émotions émerveillées."Le Petit Chose" c'était moi, disait mon père, jeune "pion" surveillant de jeunes bourgeois capricieux et prétentieux. La vie était difficile et pour payer ses études en droit, le jeune étudiant fragile assurait des études dans un cours privé. Daudet sait nous émouvoir et réveiller nos souvenirs. Un des livres à emporter avec soi sur une île déserte, oui! Inconditionnellement.
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Je crois pouvoir affirmer sans risque de me tromper que c'est l'un de mes pires souvenirs de lecture... Il faut dire que je me suis farci le bouquin dans le cadre scolaire et comme je n'ai pas tout accroché j'ai attendu le dernier moment pour le lire et faire la dissert demandée (internet n'existait pas à l'époque... une nuit de supplice !).
J'ai essayé plus tard de reprendre ce bouquin avec plus de recul et sans contraintes, rien à faire je ne suis pas arrivé au bout (à vrai dire je n'ai pas été bien loin avant de renoncer).
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Tendre, drôle et cruel à la fois, Alphonse Daudet nous donne envie de vivre à l'époque du petit chose , où les bonnes âmes côtoyaient la méchanceté et la cruauté des gens malintentionnés. Malgré sa légèreté et son oisiveté on ne peut pas s'empêcher de s'attacher à ce petit chose et à sa famille qui malgré le chagrin et les coups durs à su relever la tête, pour la reconstruction de la famille!
Un roman rafraichissant et qui a su rester étonnamment moderne.
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Tel est le nom qu'un professeur lyonnais donna à un jeune élève arrivé du Languedoc, car sa mise modeste ne valait pas la peine de retenir son nom et sa taille justifiait le qualificatif. Ce petit Daniel Eyssette est rêveur et timide. Poussé très vite dans le monde des adultes par l'adversité, il y subit beaucoup d'injustices et d'épreuves et apprend la vie en n'étant pas toujours un saint non plus. Alphonse Daudet n'avait pas trente ans en écrivant ce roman qui dévoile beaucoup de sa véritable jeunesse. Il a l'accent de la vérité et nous touche au coeur directement. Ma jeunesse est loin mais je suis content de la ressentir en lisant ces pages. Je pense même que c'est un livre à ne pas lire trop tôt.
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Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse...

Ce que j'ai retenu de ce livre, c'est une anecdote à propos du "Petit chose": en prédisant qu'il va casser une cruche, il va effectivement revenir avec une cruche cassée.

L'étiquette finit pas donner raison à celui qui l'a posée.

Aujourd'hui on parlerait d'étiquetage... ou de discrimination sans doute.
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Certainement mon 1er livre " sérieux" "lu.
De plus, c'était celui de ma mère, dans la collection Nelson(qui connaît ?)
Je ne le noterai pas.

J'ai essayé de le faire lire à mon neveu, pas de succès, les temps changent.
Plus sérieusement, à lire obligatoirement vers 8 ans. Ai-je tort ?
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