Jean-Baptiste Debret/5
1 notes
Résumé :
Barbiers ambulants, vendeurs de paniers, de maïs et de poules ; Africains affamés à la merci des trafiquants, esclaves de location rêvant d'affranchissement, Noirs libres organisés en confréries.
Le Rio de Janeiro du début du XIXe siècle est le parangon de la société esclavagiste. Près d'un tiers de ses habitants est né en Afrique, mais grand nombre d'Européens est venu avec la cour portugaise, fuyant les invasions napoléoniennes. Telle est la ville, aux ethn... >Voir plus
Le Rio de Janeiro du début du XIXe siècle est le parangon de la société esclavagiste. Près d'un tiers de ses habitants est né en Afrique, mais grand nombre d'Européens est venu avec la cour portugaise, fuyant les invasions napoléoniennes. Telle est la ville, aux ethn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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« Rio de Janeiro, la ville métis » est un beau livre illustré et commenté par Jean-Baptiste Debret. En fait, c'est Patrick Straumann qui a repris des lithographies et des commentaires tirés d'un autre livre intitulé "Voyage pittoresque et historique au Brésil" (1834-1839).
L'ensemble est éclairé par les regards croisés des historiens Serge Gruzinski et Luiz Felipe de Alencastro et du romancier guinéen Tierno Monénembo.
L'oeuvre de Debret est un témoignage unique de la vie à Rio au 19ème siècle et la première illustration de la société urbaine du Brésil indépendant.
L'ensemble est éclairé par les regards croisés des historiens Serge Gruzinski et Luiz Felipe de Alencastro et du romancier guinéen Tierno Monénembo.
L'oeuvre de Debret est un témoignage unique de la vie à Rio au 19ème siècle et la première illustration de la société urbaine du Brésil indépendant.
Citations et extraits (2)
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En pénétrant dans la baie de Guanabara, Debret découvre une ville fiévreuse, aux contrastes durs et en pleine mutation. La société très religieuse et hiérarchisée, est régie selon des codes surannés, à l’image de la « cascade du mépris » qui caractérisait jadis la vie sociale à Versailles.
La traite des noirs ne sera supprimée qu’en 1850 et l’abolition proprement dite effective en 1888. Et encore !
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