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EAN : 9782070719341
156 pages
Gallimard (11/04/1990)
3.61/5   27 notes
Résumé :
Quatrième de couverture:
Un souvenir. Ce n'est qu'un souvenir. Peu de chose en vérité pour Edouard qui, désireux de goûter à tout, s'est gardé libre sa vie durant. Pourtant ressuscité de ses cendres grâce à une vieille photo, ce souvenir, qu'Edouard croyait enfoui sous des montagnes d'autres souvenirs, refait soudain surface et lance un appel au secours pour que ne soient pas oubliés les élans passionnés de l'adolescence, les tendres échanges avec une frêle ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Décidément, je n'accroche pas. C'est insipide, mièvre, délavé. Michel Déon, celui qui aurait tant voulu être appelé un "hussard" - d'ailleurs, ce besoin d'être étiqueté, précisément rejeté par les trois vrais "hussards", en dit sans doute long - oui, celui qui aurait tant voulu faire le diable à quatre et n'a produit que des choses falotes, artificielles et sans substance... quelle distance incomparable le sépare de l'ambiguïté sulfureuse de Nimier et de son beau cadavre littéraire, de Jacques Laurent qui s'est suicidé parce qu'il "refusait de mettre un pied dans le XXIe siècle" et du clochard céleste qu'était Blondin. Sans doute ils n'avaient rien en commun, sauf l'alcool et le génie. Mais le génie, chez Déon... Désolé, Michel, mais c'est le truc qui ne s'improvise pas.
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Après avoir retrouvé une photo dans le fond d'un tiroir, Edouard, un célibataire endurci à la soixantaine tout juste dépassée effectue un retour pèlerinage sur les lieux où la photo fut prise : en 1936 à Westcliff-on-Sea, au bord de l'Essex en Angleterre, ou le narrateur avait séjourné le temps d'un été dans le Bed and Breakfast de la mère de Sheila. Sheila qui accompagne tendrement Edouard sur la photo. Nostalgie… ? regrets… ?

Le narrateur entretient, tout au long du livre, un dialogue avec Ted : s'agit-il de sa conscience ? de lui même adolescent ? les deux ? Peu importe tant le procédé est efficace pour faire ressurgir les souvenirs et les regrets ; voire les remords…

Un ouvrage délicatement tendre qui vient juste après « La montée du soir » où Michel Déon nous montrait un homme au soir de sa vie, constatant avec fatalisme et nostalgie la fuite de ses souvenirs. Il nous montre ici la nécessité de se constituer des « Arches de Noé » capables d'affronter « le vent du soir » quand inexorablement, il décidera de se lever.
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Après avoir retrouvé une photographie ancienne, Edouard, sexagénaire parisien, décide de rejoindre Westcliff-on-Sea, station balnéaire de l'Essex, pour retrouver les traces d'un amour adolescent inachevé.
Découvrir les lieux une nouvelle fois, ravive les souvenirs de cet été là. Les moments vécus auprès de Sheila ressurgissent très rapidement et permettent à Edouard de s'assurer que, malgré son âge, ce coeur, qu'il croyait asséché, conserve une sensibilité et des émotions intactes.
Ce voyage, il ne l'entreprend pas seul, enfin, pas vraiment…Ted l'accompagne, Ted c'est le jeune homme que fut Edouard. le récit, ponctué de leur dialogue, est très touchant et nous invite à nous interroger sur le temps qui passe, les regrets et bien entendu les sentiments amoureux.

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A l'époque, je collectionnais les livres de Michel Déon, j'aimais son style, ses histoires,ses personnages . Comme j'habitais en Angleterre c'était une invitation . L'histoire de cet homme vieillissant qui part à la recherche de ses souvenirs de vacances à Southampton et de son amour d'un été est très émouvante.Et il y a aussi le charme désuet de l'Angleterre.Mais le sentiment que j'en ai gardé est que suivre le chemin des souvenirs c'est mourir un peu.
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Edouard, aujourd'hui sexagénaire, retrouve une vieille photographie au fond d'un tiroir, celle d'une jeune fille qu'il a aimé, le temps d'un été, en Angleterre. La vie les a séparés et il décide alors de partir à sa rencontre, 50 ans après leur séparation. Ted (c'était son surnom de jeunesse), s'oppose formellement à ce voyage et c'est donc une seconde voix que l'on entend répondre aux pensées d'Edouard. La vieillesse et la jeunesse s'affrontent tout au long de ces pages, de par les idées d'Edouard et de Ted d'une part, mais aussi d'autre part, par les rencontres d'Edouard pendant ce voyage : rencontres de jeunes hommes ou de jeunes femmes, aux profils variés. Les souvenirs resurgissent à chaque instant du fond de sa mémoire.
On croit un moment qu'Edouard est devenu plus romantique, plus sage, plus humain mais on s'aperçoit qu'il reste un homme...
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Je n'aime plus que toi, dit-elle. Après toi, il y a les autres, des étrangers à ma vie. Ils ne m'atteignent plus. Tu as envahi mes jours et mes nuits et, imprudente, je me suis laissé prendre sans me défendre. Maintenant tu es dans mon coeur et tu empêches quiconque d'autre de le partager avec toi.
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A un de ses amis qui professait d'être philosophe, il avait même soufflé les premiers mots d'un essai incendiaire : "Au mot bonheur, l'homme ordinaire sort son révolver et tire le premier..." L'essai en était resté là, mais ils avaient toute une soirée joué avec cette idée que le bonheur conduisait inévitablement aux catastrophes, qu'il fallait être innocent ou fou pour le rechercher et que, d'ailleurs, le bonheur n'existe pas, que c'est un exercice de délectation autour d'un passé dont l'imagination et l'esprit de l'escalier fardent de couleurs plaisantes la vérité souvent plate.
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L'heure des vains remords ne sonnait pas. Elle ne sonnerait pas. On ne pleure pas sur soi-même. On ne se justifie pas plus. On a été, on est. C'est tout.
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Il ne voulait rien brusquer. Si une vérité tenait à surgir, elle attendrait qu'il fût prêt.
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[...} Je vois encore sa tête quand empruntant le thermomètre, j'allais me le glisser dans le derrière, à la française, sans pudeur ! Horreur , c'était le thermomètre à bouche de la famille.
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Videos de Michel Déon (23) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Déon
Des messages portés par les nuages : lettres à des amis Jean d'Ormesson Jean-Luc Barré, Martin Veber Éditions Bouquins
Recueil de lettres reflétant la grande diversité des correspondants de l'écrivain français : Marguerite Duras, Michel Déon, Raymond Aron, Jacques de Lacretelle, Jean-François Brisson, Roger Callois, Jeanne Hersch, Claude Lévi-Strauss, Simone Veil, Michel Debré, entre autres. Un dévoilement des jugements littéraires de l'auteur, de ses admirations, de son intimité et de son engagement d'écrivain. ©Electre 2021
https://www.laprocure.com/messages-portes-nuages-lettres-amis-jean-ormesson/9782221250051.html
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