L'affaire des soeurs Papin

L'idée d'aborder les affaires criminelles sous forme de bande dessinée est très intéressante, même si le format, court, ne permet pas d'approfondir le sujet. Cela reste une bonne mise en bouche qui m'a poussé à me documenter sur Léa et Christine Papin, deux soeurs au service des époux Lancelin

Le 28 septembre 1933, s'ouvre un procès qui monopolise l'attention de la France : l'affaire des soeurs Papin. Sur fond de lutte des classes et de bras armé de la justice, ce procès sera bouclé en 45 semaines et jugé en 40 minutes. Autant dire que c'est assez expéditif pour ce type d'affaire.

Pour certains, c'est l'exploitation des classes laborieuses ; pour d'autres, il marque la volonté d'une justice rapide.

Christine Papin est condamnée à mort, alors que Léa Papin, l'est à dix ans de travaux forcés accompagnés de vingt ans d'interdiction de séjour pour meurtre avec collaboration.

Graciée par le Président Albert Lebrun le 22 janvier 1934, la peine de Christine est commuée aux travaux forcés à perpétuité.

Cette affaire, aussi sordide que complexe, a donné lieu à de nombreuses adaptations cinématographiques parmi lesquelles celle du réalisateur Jean-Pierre Denis Les Blessures assassines (2000)

Je trouve que le format BD se prête bien, à ce genre d'affaire criminelle, pourtant ici, j'ai trouvé que le sujet était survolé, sans vraiment donner une piste pour comprendre. Par ailleurs, les dessins étaient beaucoup moins agréables que ceux d'autres BD du dessinateur.
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Cette bande dessinée est un peu décevante.
On fait la connaissance de deux soeurs qui sont toutes les deux domestiques auprès d'un famille et un soir, sans raison, elles assassinent leur maitresse et sa fille de façon absolument horrible, leur arrachant les yeux, et les achevant à coups de couteau et de marteau.
Ce fait divers datant des années 30 m'était vaguement familier mais sans plus.
Les dessins ne sont pas très jolis, et surtout, on n'aura pas vraiment d'explications concernant cette tuerie.
Quelques éléments seront apportés par le psychiatre ayant évalué la santé mentale des deux soeurs, mais un tel déchainement de violence restera incompréhensible.

Bof bof.
Une BD qui revient sur la sulfureuse histoire des soeurs Papin. Fait divers particulièrement glauque survenu en 1933 au Mans.
J'ai trouvé que cette narration manquait singulièrement de tension et de corps. Les faits glissent sans accrocher et le lecteur ne s'attache ni aux jeunes femmes ni à leurs maitresses.
Le dessin ne m'a pas plu et la mise en couleurs non plus.
Ca se laisse lire mais sans lus. Sur le même sujet, je recommanderait plutôt de voir le film "Les blessures assassines" plus nuancé.

.Un ouvrage très documenté de Paulette Houdyer sur cette affaire criminelle m'avait beaucoup intéressée. Jean Genet s'était inspiré de ce crime pour écrire Les Bonnes et Jean-Pierre Denis a réalisé le film les Les Blessures Assassines, Sylvie Testud y est époustouflante dans le rôle de Christine, l'aînée des soeurs criminelles.
Cette BD reste pour moi une "curiosité", j'y retrouve bien ma ville du Mans, les faits semblent très proches de la réalité, mais on est loin des oeuvres précédentes. Dommage!

Pour avoir assassiné sauvagement la mère et la fille de la maison où elles travaillaient comme bonne, les soeurs Papin ont fait la une de la presse des années 1930. Ce fait divers a nourri tout un imaginaire et inspiré de nombreux ouvrages, romans, pièces de théâtre, films et bandes dessinés, avec des partis pris différents, souvent réussis.
Ce n'est malheureusement pas le cas pour cet album. L'histoire est traitée de manière superficielle, pour ne pas dire bâclée. le dessin est assez laid. J'ai la désagréable impression que l'éditeur n'a même pas pris le temps de relire l'épreuve, tant il reste des fautes très visibles bien que l'album soit peu volumineux.