AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 978B089T7Z9GD
325 pages
Hauteville (12/08/2020)
3.44/5   62 notes
Résumé :
Un voisin qui vous veut du bien... Phoebe Miller vient de perdre son père quand elle découvre avec horreur qu'il est accusé de harcèlement sexuel, et se retrouve au coeur d'un scandale sans précédent. Redoutant d'affronter le monde extérieur, elle vit recluse dans la maison qu'elle partage avec son mari. Visiblement, cela ne suffit pas pour se tenir à l'abri des regards. Car Phoebe en est sûre : quelqu'un l'observe. Dans ce quartier cossu de Chicago où tout le monde... >Voir plus
Que lire après L'autre Mrs MillerVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
3,44

sur 62 notes
5
8 avis
4
9 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
0 avis

Dire que les relations avec nos voisins ne sont pas toujours parfaites relèverait de l'euphémisme.
Prenons l'exemple de la nouvelle locataire qui a emménagé au troisième étage de mon immeuble, face à mon appartement, il y a bientôt un an.
Elle est charmante, ses enfants également, mais son chien ... Disons qu'il serait bien plus sympathique s'il n'aboyait pas en permanence.
De solitude lorsqu'il est enfermé seul l'après-midi. D'agressivité dès qu'il me croise. Pour prévenir ses maîtres quand je rentre chez moi comme si j'étais un intrus qui se faufilait en douce sur leur palier pour les cambrioler.
Et quand je suis encore debout à deux heures du matin ou que je dois me lever pour assouvir un besoin nocturne, à proximité de ma porte d'entrée, il en remet une couche et réveille tout l'immeuble au passage.
Alors ma nouvelle voisine s'est retrouvé presque harcelée. Mots anonymes scotchés sur sa porte, avertissements tout aussi anonymes dans sa boîte aux lettres sur toutes les amendes qu'elle encourait pour tapage nocturne. Plainte au syndicat de copropriété. On l'a même accusé de laisser trainer les déjections de son canidé dans la cour sans les ramasser.
Mais qui peut bien être le coupable de cet odieux chantage ? La vieille Paulette affaiblie pas son cancer ? Julien le jeune informaticien ? Ou Anne la coiffeuse du rez-de-chaussée ?
Je vais mener mon enquête et reviendrai vers vous dès la résolution de ce mystère.

Phoebe Miller, trente-deux ans, vit dans une demeure luxueuse avec son mari Wyatt à Lake Forest.
Elle aussi a une relation un peu particulière avec ses nouveaux voisins, mais laissez moi d'abord vous la présenter en quelques mots.
Elle a éprouvé le besoin de s'isoler et de tout recommencer de zéro quand a été rendu publique le harcèlement sexuel que son père faisait subir à la majorité des employées. Etre la fille de Daniel Noble est un poids lourd à porter malgré tout l'argent qu'il lui a légué à son décès. Elle n'est pas une narratrice très attachante. Froide et égocentrique, elle restera sourde aux demandes de son conjoint qui tente tant bien que mal de sauver leur couple.
"Leur mariage est arrivé en bout de course. le moment est venu de se répartir les lots de consolation et de tourner la page."
Arrivent donc ces fameux nouveaux voisins qui vont rompre la monotonie et la petite routine de Mrs Miller. En particulier le fils du couple, Jake, dix-huit ans, séduisant, et qui malgré leur différence d'âge ne la laisse pas indifférente.
"Avoir Jake dans les parages la revigore comme un triple expresso."
La bonne humeur et le grain de folie en moins, elle rappelle ainsi beaucoup Gaby de Desperate Housewives qui lorgnait d'un peu trop près la musculature de son jeune et beau jardinier.
"Se cachant du monde comme une lâche pour éviter toute disgrâce héritée de son père. Eprouvant du désir pour un adolescent. Laissant un mariage tomber en ruine. Prenant du poids. Buvant comme un trou."
Charmant portrait, non ?

Inéluctable, le rapprochement finira par se faire entre Phoebe et le jeune Jake ( tel père, telle fille ? ). Mais Phoebe se rapprochera également de la mère du jeune homme, Vicki Napier, avec laquelle va naître une amitié sincère.
Mais comme je vous l'ai dit en introduction, les relations avec le voisinage sont parfois plus complexes qu'elle n'en n'ont l'air. Comme si ça n'était pas déjà assez ambiguë comme ça.
Est-ce réellement un hasard si les Napier ont choisi cette maison face à celle de Phoebe Miller ? Pourquoi ont-ils d'apparents problèmes d'argent alors que le mari, Ron, neurochirurgien, devrait largement pourvoir à leurs besoins ?
Pourquoi cette apparente tension entre les époux Napier ?
Parmi tant d'autres, voilà quelques unes des questions auxquelles vous serez confrontés dès le début de votre lecture et qui trouveront leur réponse en temps voulu.
Mais tout cela ne serait pas aussi inquiétant si en parallèle une personne au volant d'une voiture de livraison bleue n'épiait pas en permanence Phoebe, sans qu'on sache si celle-ci est mal intentionnée ou pas.
"Bientôt, tu sauras pourquoi je suis là."

Premier thriller psychologique de la rentrée littéraire, L'autre Mrs Miller est un roman qui m'a beaucoup plu, sans pour autant révolutionner le genre.
L'intrigue se met doucement en place, sans temps mort, attisant de plus en plus notre curiosité par besoin d'avoir des réponses. Et par vilaine envie de connaître la suite des évènements. Comment le mari de Phoebe réagira-t-il s'il découvre que sa femme le trompe avec un homme à peine majeur ? Et ses voisins ne risquent - t - ils pas eux aussi de ne pas voir cette relation d'un très bon oeil ? de la considérer comme une mante religieuse pour leur fils adoré ?

Le rebondissement complètement imprévisible en début de seconde partie fait typiquement partie de ceux que j'adore. le lecteur obtient certaines réponses mais le mystère s'épaissit, les questions sont encore plus nombreuses.
Une perte de crédibilité vient un peu entacher la tension omniprésente du roman mais c'est provisoire, et en apothéose le lecteur a droit à une partie de bluff qui vaut le détour. Qui sera le plus malin au jeu du chat et de la souris ?

J'ignore si l'adaptation en série télévisée de ce roman sera réussie ou pas, même s'il y a suffisamment d'éléments de surprises pour que chaque épisode puisse se terminer avec une note de suspense.
En tout cas j'aurais davantage imaginé une pièce de théâtre. Il n'y a que six protagonistes au total qui se donnent la réplique tour à tour dans un décor extrêmement restreint.

Et je n'ai pas grand chose d'autre à ajouter.
A part ce passage un peu difficile à avaler ( mais l'auteure se rattrape plutôt bien aux branches ) ça a été un roman difficile à lâcher même si j'ai hélas l'impression d'avoir désormais un peu fait le tour des thrillers psychologiques.
Ce qui ne veut pas dire par ailleurs que celui-ci ne contient pas quelques originalités plaisantes.
Et qu'il devrait ravir les amateurs du genre.

Quant à moi, je profiterai de la prochaine réunion de copropriété pour poser des questions à droite à gauche afin de connaître l'identité de ce voisin qui préfère les menaces anonymes et les accusations erronées aux conversations franches.
Evidemment qu'un chien qui aboie souvent dérange, surtout dans une petite résidence.
Mais il y a des façons plus correctes d'accueillir ses nouveaux voisins.
Phoebe apporte des muffins, vous pouvez aussi amener des macarons ou du nougat.
Je vous tiens bien sûr informés de la progression de mon enquête dans une prochaine critique.
Commenter  J’apprécie          336
Sur la quatrième de couverture , ce roman reçoit pleins de compliments.
Le fait qu'il soit bientôt adapté en série TV, nous fait espérer un scénario impeccable, époustouflant... et bien non !
Ce roman est plein d'invraisemblances, de petites directions qui ne seraient pas approuvées par les Experts, ou par tout lecteur un peu instruit ou expérimenté...
1° partie : Mrs Miller, la vraie... la première.
Personnage peu sympathique, elle noie sa dépression dans l'inaction, une légère peur de sortir de chez elle , un laisser-aller dans son apparence et un ou deux verres d'alcool. Mariée depuis une dizaine d'année, après quatre FIV, elle en est sûre, elle ne veut pas (plus) d'enfants. Son père qui vient de décéder , s'est avéré, après sa mort, un violeur et harceleur sexuel . Cela a fait scandale, et Phoebe ne le vit pas très bien. Elle a remarqué une voiture bleu-ciel dans sa rue, dont elle est sûre, le passager l'espionne. Au bord du divorce, on fait sa connaissance, en même temps que des voisins aménagent juste à côté. le fils est beau gosse, ça tombe bien, elle a des menus travaux à lui faire faire... Madame rêve...
Et la voisine devient sa nouvelle meilleure amie...
Et c'est très long à se mettre en place, la lectrice s'ennuie...
Deuxième partie : L'autre Mrs Miller...un peu plus dynamique et pourvoyeuse de suspens, on se demande comment deux personnages vont se dépêtre de la situation...
Mais l'auteure ne s'encombre pas de véracité, et continue à déballer courageusement son scénario qui ne m'a pas convaincue...
Sous prétexte de thriller domestique, on trouve tout et n'importe quoi.
Ce roman ne brille pas par son scénario, (efficace mais hautement impossible). pas non plus par sa psychologie, on est dans le basique, et pas non plus par sa qualité d'écriture...
Pourquoi a-t-il tapé dans l'oeil de producteurs, je m'interroge... J'ai lu des choses bien meilleures...
Peut-être que le décor (maisons de riches banlieues américaines) attirent à coup sûr le spectateur ? Ce sera sans moi...
Commenter  J’apprécie          450
En refermant cet ouvrage, j'ai réalisé à quel point j'avais vraiment été partagée par ce que j'ai lu. L'ouvrages est réellement coupé en deux parties : l'une s'intitule « Mrs Miller » et la seconde « L'autre Mrs Miller ». Or, à mon grand regret, je me suis vraiment ennuyée avec première, si bien que j'aurais peut-être mis en pause ou abandonné ma lecture si cela n'avait pas été un service presse… Ce début met en scène Phoebe, une épouse lassée de son mari et rongée par les nombreux essais pour fonder une famille. Les fausses-couches, la solitude et les FIV échouées ont définitivement achevé son envie de porter la vie, si bien que la jeune femme passe ses journées à être enfermée chez elle. Solitaire, observatrice et calculatrice, elle se lie finalement à ses nouveaux voisins, notamment à Vickie, la mère de famille, et à son fils Jake. Bien qu'il ne soit âgé que de dix-huit ans, ce dernier tape directement dans l'oeil de la narratrice…

Que ce fut long ! Des pages interminables avec ce couple interdit qui attend de se retrouver dès que le mari part ou lorsque les parents de l'adolescent sont occupés. À cela s'ajoutent des disputes entre les trois binômes (Phoebe et son mari Wyatt, Phoebe et son amant Jake, Vickie et son époux Ron). L'ambiance, pourtant pas fameuse en raison de la lenteur du récit et de l'absence de suspense, a commencé à être très pénible. Je ne comprenais absolument pas où voulait en venir l'auteure et je m'ennuyais ferme. Hélas, ce n'étaient pas les quelques chapitres avec une narration à la seconde personne qui me tenait en haleine. Pourtant, on mettait en scène une personne espionnant Phoebe et souhaitant la nuire… C'était prometteur ! Malgré tout, j'étais dépitée, lassée et j'avais des difficultés à éprouver de l'empathie ou de l'attachement pour ces protagonistes que je jugeais querelleurs, creux et sans intérêt.

Puis, cette tendance a basculé au début de cette seconde section. D'abord sceptique, j'ai été perturbée par le changement de narration et pas cette scène perturbante entre deux personnages. Que s'était-il passé ? À nous, lecteur, d'essayer de décrypter les différents individus de cette histoire afin de retracer le scénario… Dès cet instant, le récit a complètement viré sur une autre atmosphère, plus malsaine, complexe, originale, addictive et intrigante. Dommage qu'il faille attendre cette longue mise en place d'environ 170 pages, car j'ai enfin pris plaisir dans cette lecture ! Cela dit, je me suis rendu compte qu'il a vraiment fallu que je me fasse violence en m'accrochant pour continuer. À mon sens, Allison Dickson aurait pu être un peu plus rapide pour planter son décor… Quoi qu'il en soit, une fois celui-ci planté, les pages ont défilé toutes seules ! Je me régalais avec ces nombreux faux-semblants, ces chantages, ces manipulations et ces secrets. L'auteure m'a baladée où elle voulait. Et, même si j'ai deviné quelques rebondissements, elle a finalement réussi à m'avoir avec son dénouement.

Ainsi, si vous n'avez pas peur d'un démarrage très lent, mais que vous appréciez les individus ambigus, manipulateurs et mystérieux, alors vous devriez apprécier cet ouvrage. Merci aux éditions Hauteville pour cet envoi.
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          175
Le récit est divisé en deux parties, intitulées :
- Mrs Miller
- L'autre Mrs Miller

J'ai trouvé que la longueur des chapitres était assez longue. Si vous comptez vous dire « Encore un chapitre et puis dodo. » Vous risqueriez d'attendre un moment avant de pouvoir dormir… 😜

J'ai aussi failli mettre cette lecture en pause mais je suis bien contente d'avoir persévéré.

Dans la première partie, il ne se passe pas grand chose. Je m'ennuyais un peu.
La vie de Phoebe Miller est exposée.
Nous avons affaire à une riche héritière de trente-deux ans mariée à Wyatt.
Ils ont tenté par tous les moyens de fonder une famille mais n'y sont jamais parvenus malgré plusieurs tentatives de FIV. Phoebe décide d'abandonner, au grand damne de son mari.
Son mariage bat de l'aile et être la fille d'un célèbre et odieux pervers sexuel n'arrange rien. Son père était un riche homme d'affaires, il a agressé et abusé de nombreuses femmes. Lorsqu'il décède, les victimes sortent du silence. Cette sombre histoire est donc médiatisée et Phoebe se mure dans sa somptueuse maison toujours accompagnée d'une bouteille de vin. Pour couronner le tout, quelqu'un l'observe et semble être déterminé à lui vouloir du mal en la menaçant de révéler son petit secret.

Accrochez-vous…

Car la deuxième partie est sensationnelle. Enfin, voilà de l'action. L'histoire prend une tournure totalement inattendue. J'en suis restée bouche-bée !
L'auteure parsème l'histoire de mystères, d'angoisse et de révélations. Chaque chapitre contient des rebondissements inattendus, tout y est et la fin est totalement déconcertante.

J'ai, cependant, trouvé que les descriptions étaient trop et systématiquement métaphoriques (parfois même saugrenues). Cela m'a un peu dérangée pendant ma lecture.

Cette folle histoire m'aura bien divertie. Je vous la conseille.
Commenter  J’apprécie          20
Bon, bon, bon… L'autre Mrs. Miller de Allison Dikson n'est rien d'autre qu'un grand huit du pauvre, désolé. Maintenant que l'épine a été retirée du pied, autant revenir sur cette histoire et sur mon expérience de lecture. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre avant d'ouvrir ce roman. Je savais juste, par expérience, que le récit allait s'orienter vers un petit côté domestique, mais j'étais bien encore bien trop naïf. L'autrice s'empare dès les premières pages de ce style qui est devenu, pour moi, bien trop redondant et joue avec nous pour nous endormir. Il va falloir s'armer de patience pour avancer, parce Allison Dikson joue avec les codes du genres et les pousses à son extrême. On retrouve ainsi certains poncifs comme le couple de riche qui bat de l'aile, la femme qui devient paranoïaque et qui pense être observée, les nouveaux voisins intrigants qui s'installent à peine dans le quartier et des histoires d'adultères. Bref, L'autre Mrs. Miller avait tout pour me faire lever les yeux au ciel et c'est ce qu'il s'est passé…
Mais alors, pourquoi ne pas avoir abandonné au bout de deux chapitres ? Et bien, tout simplement parce que Allison Dikson joue avec nous et intègre un personnage intriguant qui observe cette Mrs. Miller et qui nous gratifie de ses observations à chaque fin de chapitre. le voyeur en moi était comblé. La tension apparaît avec ce personnage mystère et l'envie d'en savoir plus s'installe, si bien que les pages se tournent assez rapidement. La machine est en marche, on s'installe bien confortablement dans le quotidien de cette agoraphobe et on monte la pente du manège tranquillement.


150 pages de moments du quotidien, déjà vus, parfois clichés et qui nous poussent à penser ou à deviner certaines choses. J'avais l'impression d'avoir tout compris en seulement trente pages. J'étais convaincu de ma trouvaille, je pensais avoir raison et là, PAF. Retournement de situation brutale, improbable et qui redistribue les cartes de la plus belle des façons. Je ne m'attendais pas du tout à ça et ce moment relance complètement l'intérêt que l'on pourrait avoir pour cette histoire. Bien évidemment, vous vous doutez bien que je ne peux rien vous dévoiler. Ça serait bien trop facile et surtout dommage de vous gâcher la surprise.
L'autre Mrs. Miller prend donc une nouvelle tournure, à la fois très intéressante et très bien jouée, qui permet à l'autrice de continuer à jouer avec les codes du thriller domestique pour y intégrer une belle part d'humour noir et d'étrangeté. MAIS, le soufflé retombe quasiment aussitôt, si bien que l'ennui revient vraiment au galop et ce n'est pas sa fin téléphonée qui arrangera les choses.

Bref, l'idée était là, mais la réalisation manque de panache à mon goût. L'autre Mrs. Miller se transforme en un roman oubliable pour ma part, mais qui pourrait plaire aux amateurs de ce sous-genre. En tout cas, le roman est d'ores et déjà disponible dans toutes les bonnes librairies, alors vous savez ce qu'il vous reste à faire.
Lien : https://tomabooks.wordpress...
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (65) Voir plus Ajouter une citation
Eh bien, si c'était à refaire ( femme au foyer), je ne pense pas que j'aurais agi différemment... mais mon seul enfant est presque un adulte et s'apprête à quitter le nid. J'ai comme l'impression d'être licenciée sans indemnités.
Commenter  J’apprécie          190
Crois en tes possibilités de gagner, et si tu es dans une pièce remplie de perdants, alors trouve une autre pièce.
Commenter  J’apprécie          182
Elle lui a accordé le plaisir d’un baiser furtif et maladroit, avant de lui dire qu’il était tard et qu’elle voulait dormir. « J’ai une longue journée demain », a-t-elle failli ajouter. Elle s’est interrompue juste à temps. Mais le bourbon l’avait rendu assez cavalier pour réessayer. Il lui a fourré son nez dans le cou, lui a mordillé l’oreille. Il y a eu une époque où ces gestes lui procuraient les plus délicieux des picotements, mais là, ils n’ont fait que renforcer sa sensation d’être hors de l’orbite de Wyatt.
Commenter  J’apprécie          30
Les gens tombent amoureux de ce qu'ils veulent voir, et cette illusion finit par s'évanouir.
Commenter  J’apprécie          200
Chaque matin, un peu avant que ton mari parte travailler, j’attends que les stores à côté de ta porte d’entrée remuent alors que tu regardes à travers les lattes. Tu ne me déçois jamais. C’est comme du Morse, pour marquer le début de notre chorégraphie quotidienne, me dire que tu sais que je ne suis pas une vraie chauffeuse-livreuse, que tu es curieuse, mais peut-être pas au point de sortir me parler ou m’envoyer un flic pour vérifier mes papiers d’identité. Au cas où tu te demanderais si les autres habitants de la rue se sont inquiétés de ma présence, la réponse est « non ». Non seulement mon petit déguisement fait sans doute l’affaire, mais ils supposent probablement que quelqu’un d’autre m’a contrôlée depuis le temps. Comment appelle-t-on cela, déjà ? Ce truc où tu peux en gros tuer quelqu’un devant une poignée de témoins sans que personne alerte la police ? L’apathie du spectateur, je crois.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus

Autres livres de Allison Dickson (1) Voir plus

Lecteurs (190) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2872 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..