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Valérie Malfoy (Traducteur)
EAN : 9782226246813
260 pages
Albin Michel (30/01/2013)
3.37/5   47 notes
Résumé :
"Memory Wall", 2010. Recueil de nouvelles.

De l’Afrique du Sud à la Lituanie, de l’Allemagne nazie à la banlieue de Cleveland, le livre d’Anthony Doerr est un voyage troublant dans l’espace et dans le temps. Le temps de la
mémoire qui relie, comme un fil fragile, les personnages de ces six nouvelles, tous hantés par la perte ou la résurgence de leur passé, et confrontés à ce manque vertigineux de ce qui a été
mais n’est plus. À l’imag... >Voir plus
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« En esprit, on peut voyager dans le temps, aller d'un pays à l'autre, passer du passé au présent, de la mémoire à l'imagination. »

Les nouvelles qui ouvrent et ferment ce recueil justifient à elles seules sa lecture. Dans la première, Alma, veuve vivant sur les hauteurs de Cape Town, a la mémoire qui flanche. Depuis plusieurs années, elle se rend chez un médecin qui récupère les souvenirs dans des cartouches et les introduit dans un appareil permettant aux patients de les revoir autant de fois qu'ils le souhaitent. Un procédé pratique et salutaire pour replonger dans les bons moments du passé, mais les cartouches d'Alma semblent attirer la convoitise d'un drôle de duo de cambrioleurs… Dans la dernière, l'octogénaire Esther est frappée par de terribles crises d'épilepsie qui la projettent en pleine seconde guerre mondiale, à l'époque où elle n'était qu'une orpheline juive d'Hambourg échappant par miracle à la déportation. Parmi les autres histoires, on découvrira un couple désirant par tous les moyens avoir un enfant, une jeune américaine envoyée en Lituanie chez son grand-père après le décès soudain de ses parents, une vieille femme chinoise contrainte de quitter son village bientôt envahi par les eaux suite à la construction d'un barrage ou encore un père attendant le retour de son fils soldat, mobilisé en Corée du sud.

Au fil des six textes, Anthony Doerr démontre qu'il est sans conteste l'un des plus talentueux nouvellistes américains. La mémoire est ici au coeur de son propos. La vieille chinoise constate avec lucidité : « Tous les souvenirs finissent par être engloutis. le progrès est une tempête et les ailes de chaque chose sont balayées par elle. » Doerr mêle l'imagination et la science, le présent et le passé. Il créé des univers en apesanteur où s'allient avec brio le mystère et l'émotion. L'humanité qui jaillit de chacun de ses personnages touche en plein coeur. Chaque nouvelle est parfaitement ciselée, les dialogues et les situations sonnent justes, même quand un soupçon de fantastique fait irruption.

Avec son écriture puissante et maîtrisée, tout en fluidité, Anthony Doerr impressionne, tout en élégance et en sensibilité.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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« La mémoire est une maison aux dix mille pièces », propre à chacun et donc multiple. Vieille dame ou adolescente, du Wyoming à la Chine en passant par l'Afrique du Sud et la Lituanie, tous les êtres humains sont un amas de souvenirs. À l'image des personnages de ce recueil de six nouvelles signées Anthony Doerr, Prix Pulitzer en 2014 pour Toute la lumière que nous ne pouvons voir (Albin Michel, 2015).

Ces six nouvelles disent toutes « je me souviens ». Un regard tourné vers le passé, un autre vers leur avenir incertain, les personnages se heurtent à la violence de la vie et du monde. Dans le premier récit, le Mur de mémoire, une vieille dame atteinte d'un Alzheimer jamais cité se voit extorquer ses souvenirs par un cambrioleur aux motivations crapuleuses. La science-fiction n'est pas loin et l'étrange est banal. Dans Village 113, une gardienne de semences assiste à la désertification de son village, menacé par la construction d'un barrage. Tout ce qui fut ne sera plus dans quelques mois. Comment abandonner le lieu de tous ses repères, de toute sa vie ? « Tout semble sur le point de voguer à la dérive. L'obscurité, se dit-elle, c'est la seule chose qui demeure. » Dans Engendrer, Créer, un couple souffre de ne pas avoir d'enfants. Imogen, mère dans sa tête et son coeur mais dont le corps attend toujours un embryon, en vient à douter. « le néant est la seule permanence. le néant est la règle. L'exception, c'est la vie ». L'amour de son compagnon lui permettra-t-il de surmonter les épreuves de l'infertilité ? La Nemunas a pour héroïne une adolescente américaine, Allison, qui vient de perdre ses parents quand elle débarque en Lituanie, pour venir vivre chez son grand-père. Comment se construire sans ce qu'on a toujours connu ? Sans sa ville, son pays, sa maison, ses amis ? Comment construire à nouveau ? « Je suis à huit mille kilomètres et quatre semaines de distance, et chaque minute qui passe est encore une minute où le monde a continué à tourner sans papa et maman. » Enfin, l'ultime nouvelle, Vie posthume, dresse, sous le regard protecteur de son petit-fils Robert, le portrait d'Esther, une dame très âgée qui revoit, lors de ses crises d'épilepsie, ses camarades pensionnaires d'un orphelinat pour enfants juifs. Au soir de sa vie, ses souvenirs l'assaillent de plus en plus, comme un adieu à son enfance, perdue à tout jamais.

L'écriture d'Anthony Doerr est toute en pudeur et délicatesse. Elle soulève des questionnements extrêmement durs, comme la mort, l'injustice, la guerre, avec une douceur rare. le ton est juste, qu'il soit question d'une dame de 90 ans ou d'une jeune fille de 13 ans. La progression du récit est parfaitement maîtrisée et ne laisse pas ce sentiment d'inachevé que j'ai parfois pu regretter en matière de nouvelles. D'un format assez long (en moyenne une quarantaine de pages) le lecteur à le temps de s'attacher aux personnages, de ne pas « rester sur sa faim ». Je dois avouer que la première nouvelle est celle qui m'a le moins convaincue ; certainement en raison de la personnalité d'Alma. Cela ne me rassurait pas pour la suite… mais plus je progressais dans ma lecture, plus je percevais le fil invisible reliant toutes ces histoires entre elles. Sur six nouvelles, seules deux m'ont laissée plus sceptiques (la seconde étant La zone démilitarisée). Je me suis attachée à Allison, cette orpheline qui cherche le réconfort dans les yeux d'une voisine mutique et amnésique ou dans la pêche d'un poisson disparu depuis des décennies. Cette nouvelle en forme de conte est jolie à souhait, sans jamais tomber dans l'écueil d'une mièvrerie attendue. J'ai été charmée aussi par la poésie de Village 113, où la relation d'une mère gardienne de la tradition séculaire et de son fils, partisan de la modernité, exprime toute l'ambiguïté des aspirations d'un village. J'ai voyagé, de pays différents en contrées lointaines, sans avoir jamais le sentiment d'une fausseté, d'un à côté dans lequel aurait pu tomber l'écrivain. Quant à Vie posthume, j'ai eu le sentiment de terminer ma lecture sur un feu d'artifice : ce texte est absolument magnifique. Il laisse rêveur, tant par l'imprévisibilité du destin qu'il met en lumière, que par la note d'espoir qu'il nous laisse en cadeau, à la toute fin.

Le Mur de mémoire est un recueil que l'on referme avec un brin de nostalgie, presque de mélancolie. Il a soulevé en moi beaucoup de questions philosophiques, voire métaphysiques. Au détour de nombreux passages criants de vérité, je me suis extraite quelques instants de ma lecture pour méditer sur ces thèmes qu'Anthony Doerr dépeint si justement. Je me suis dit qu'il était de notre rôle à chacun de veiller à ce que les générations futures puisse jouir d'un monde meilleur qu'hier, plus accueillant, moins injuste, moins violent. Je finirais en vous invitant à lire ce très beau recueil qui nous rappelle l'essentiel : « Toutes les heures, songe-t-il, partout sur la planète, des quantités infinies de souvenirs disparaissent, des atlas entiers sont entraînés dans des tombes. Mais au même moment des enfants s'animent, explorent des territoires qui leur semblent complètement nouveaux. Ils repoussent les ténèbres ; ils sèment des souvenirs derrière eux comme des miettes de pain. le monde est recrée. »

http://manouselivre.com/le-mur-de-memoire/

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Après 10 rêves de pierre, j'ai continué sur ma lancée de lectures de recueils de nouvelles, mais des nouvelles étrangères, ce coup ci, avec le Mur de mémoire, un recueil de 6 nouvelles, édité chez Albin Michel et écrit par un certain Anthony Doerr que je ne connaissais pas, bien qu'il ait été sélectionné par la revue Granta comme l'un des meilleurs jeunes auteurs écrivains américains, et qu'il ait déjà publié, toujours chez Albin Michel , 2 autres recueils, le nom des coquillages en 2003 et A propos de Grace en 2006.



Comme pour le recueil de Blandine le Callet, les 6 nouvelles ont un fil conducteur, une thématique en commun, celui de la mémoire et de l'importance de se souvenir, ainsi que ce lien fragile entre les hommes, la matière d'une vie et le manque qui s'installe peu à peu lorsque l'on perd certaines choses.

La première nouvelle qui donne son nom au recueil nous donne le ton des autres nouvelles qui suivront. : En Afrique du Sud, dans un monde un peu futuriste, on peut désormais revivre ses souvenirs encapsulés. Une manière de tromper la mémoire défaillante et oublieuse. Les capsules étant revendues au marché noir, elles permettent de s'introduire dans l'intime d'inconnus, de vivre soi-même des moments qui ne sont plus. le personnage principal, une personne âgée, Alma, se voit ainsi revendre ses propres réminiscences, tandis qu'un margoulin tente de les utiliser pour retrouver un fossile de grande valeur.

Voilà une histoire d'une petite centaine de pages,, à la limite du roman d'anticipation, profondément originale et au ton singulier et assez épatant, à l'image du livre dans son ensemble et qui, je le répète, va tourner tout autour du pouvoir et de l'importance de se souvenir, des belles choses, et des moins belles également.

D'ailleurs, en préambule de ce recueil , figure une citation de Luis Buñuel qui insiste ( je la vulgarise un peu, j'ai la flemme de la reproduire, je sais c'est pas bien) sur la nécessite de cette mémoire sans qui nous ne serions rien.

Et ce précepte servira de fil rouge à l'ensemble de ces histoires, avec l'idée sous-jacente que la mémoire n'est pas un empilement de souvenirs mais une sorte de matière vivante qui, à l'instar d'un minerai précieux, pourrait être engloutie ou au contraire exploitée. Et le livre pose ainsi de belles questions, comme celle ci, page 140 ( allez finalement je l'ai repris mon cher livre) : "Où vont les souvenirs une fois qu'on a perdu la capacité de les conjurer ?"
De l'Afrique du Sud à la Lituanie, de l'Allemagne nazie à la banlieue de Cleveland, le livre d'Anthony Doerr est un voyage troublant dans l'espace et dans le temps. le temps de la mémoire qui relie, comme un fil fragile, les personnages de ces six nouvelles, tous hantés par la perte ou la résurgence de leur passé, et confrontés à ce manque vertigineux de ce qui a été mais n'est plus.

Ma nouvelle préférée est certainement la toute dernière du recueil, intitulé La Vie posthume, où mémoire individuelle et collective sont mélangés d'une bien élégante façon. On se trouve ici plongé dans l'Allemagne nazie et les douloureux souvenirs d'Esther qui revoit lors de crises d'épilepsie ses jeunes amies juives allemandes. Cette nouvelle - et ce roman en entier- insiste sur la nécessité d'entretenir cette mémoire collective afin qu'elle ne disparaisse pas avec les derniers survivants. Joli principe, n'est ce pas?

Le style , dense, émouvant et fluide, confère une vraie mélancolie et un vrai mystère à ce très beau recueil que je vous conseille plus que vivement.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Pour être singulières, elles le sont, les six nouvelles d'Anthony Doerr réunies dans le mur de mémoire. Originales, très écrites (sur-écrites ?), dispersées sur quatre continents avec ce thème commun obsédant : la perte ou les réminiscences des souvenirs passés lesquels, soumis au tamis de la mémoire, contaminent le présent. le style de l'auteur est déconcertant, des personnages décrits de façons réaliste mais comme noyés dans une évocation de brume narrative, parfois à la lisière ou en plein dans le fantastique. C'est le cas de la plus longue des nouvelles, la première, qui est en fin de compte un récit de SF. La prose vaporeuse, liquide et sensible de Doerr est contrebalancée par des détails abrupts, d'une réalité palpable. Ce mélange est sans cesse déroutant et fait que le lecteur est tour à tour captivé puis hermétique. Tout livre provoque des réactions contrastées, le mur de mémoire sans doute plus qu'un autre. Il dépend beaucoup, au moment où il est lu, de facteurs totalement subjectifs : son humeur, son envie de perdre ses repères, sa concentration et jusqu'à l'état de sérénité ou de tristesse dans lequel on se trouve. Et même si l'on n'adhère pas entièrement à l'univers de Doerr, le sentiment d'humanité qui en émane est lui impossible à ne pas ressentir.
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Le mur de mémoire est un recueil de six nouvelles. Chacune est suffisamment longue pour bien appréhender le personnage principal. La première qui donne son nom au recueil se passe en Afrique du Sud mais l'auteur nous fait voyager aussi en Lituanie, en Allemagne, en Asie et aux États-Unis car la mémoire est universelle. Elle est aussi sans âge. Ainsi, les personnages principaux peuvent être des personnes âgées, des adultes ou des enfants.
Chaque nouvelle montre l'importance des souvenirs. Dans le mur de mémoire, Alma une riche veuve qui perd la mémoire se fait implanter des cartouches de souvenirs dans des orifices crâniens. Elle revit ainsi les meilleurs et les pires instants de sa vie. Elle en a besoin pour continuer à vivre, garder le sens de sa vie.
Deux courtes nouvelles montrent le besoin de procréer et l'importance de l'héritage de la mémoire.
Village 113, qui est peut-être ma nouvelle préférée, montre l'attachement à un lieu, à une histoire qui nous définit. Savoir que l'on va perdre ce village natal qui va être englouti pour la mise en place d'un barrage est une déchirure pour certains habitants.
" Peut-être, dit-il, qu'un lieu paraît différent quand on sait qu'on le voit pour la dernière fois. Ou bien c'est de savoir que plus personne ne le verra. C'est peut-être cela qui change tout."
Mais la mémoire ne rend pas nostalgique que les personnes âgées. Allison, 15 ans, rejoint son grand-père en Lituanie à la mort de ses deux parents. La difficulté d'aborder cette épreuve la pousse à chercher des reflets de l'enfance de sa mère et à s'attacher à la croyance de mythes rassurants comme la survie d'esturgeon dans la rivière La Nemuras.
Enfin, la dernière nouvelle nous plonge dans l'Allemagne nazie et les douloureux souvenirs d'Esther qui revoit lors de crises d'épilepsie ses jeunes amies juives allemandes. Tant que nous vivons, ou que vivent des gens qui nous ont connu, notre mémoire, donc notre vie demeure. Il faut entretenir cette mémoire collective afin qu'elle ne disparaisse pas avec les derniers survivants.
" Toutes les heures, songe-t-il, partout sur la planète, des quantités infinies de souvenirs disparaissent, des atlas entiers sont entraînés dans des tombes. mais au même moment des enfants s'animent, explorent des territoires qui leur semblent complètement nouveaux. Ils repoussent les ténèbres, ils sèment des souvenirs derrière eux comme des miettes de pain. le monde est recréé."
Dans chaque nouvelle, l'auteur prend le temps de créer de vraies histoires attachantes pour démontrer l'importance de la mémoire, ce lien fragile entre les hommes, la matière d'une vie et le manque qui s'installe lorsque l'on perd certaines choses.
Le style est fluide et le récit possède une légèreté un peu mystérieuse, un brin de naïveté qui donnent une dimension un peu allégorique aux nouvelles.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Toutes les heures, songe-t-il, partout sur la planète, des quantités infinies de souvenirs disparaissent, des atlas entiers sont entraînés dans des tombes. mais au même moment des enfants s'animent, explorent des territoires qui leur semblent complètement nouveaux. Ils repoussent les ténèbres, ils sèment des souvenirs derrière eux comme des miettes de pain. Le monde est recréé
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Contre toute attente, son esprit semble plus vif, comme survolté : elle passe toute une nuit à dessiner à la lueur de la bougie, vingt mille hachures de crayon, des cités sombres pleines de pluie, des silhouettes pâles marchant dans des rues enneigées, juste quelques ronds restés blancs pour figurer la lumière des réverbères. Si on dessine des ténèbres, se dit-elle, celles-ci mettront en valeur la lumière qui était dans le papier, cachée. À l'intérieur de ce monde-ci, il en est un autre.
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Toutes les heures, cette pensée refait surface : si on doit se retrouver tous ensemble au paradis, pourquoi est-ce qu'on attend ? Toutes les heures, la Grande Tristesse est là derrière mes côtes, acérée et étincelante, et c'est à peine si j'ose encore respirer.
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On peut se lever et quitter sa vie. Le monde est assez grand. On peut prendre 4000 dollars dont on a hérité, se rendre dans un aéroport et, avant que le chagrin d'amour ne nous rattrape, être dans une ville au milieu du désert à écouter les chiens aboyer, et personne pour nous connaitre à trois mille kilomètres à la ronde.
Le néant est la seule permanence. Le néant est la règle. L'exception, c'est la vie.
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Sa mère disait que les graines sont les maillons d'une chaîne, sans commencement ni fin, mais elle avait tort : la graine est à la fois le commencement et la fin - c'est la coquille de la plante et son cercueil. Des vergers se cachent, invisibles, en chacune d'elles.
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Dans cet épisode, nous vous présentons deux romans, un polar, une bande dessinée et un essai qui, chacun, nous invitent à plonger dans un événement historique du siècle dernier. Des livres que nous avons aimés, qui nous ont remués, laissé une trace durable, appris beaucoup aussi, et que nous vous proposons de découvrir, selon un fil chronologique, grâce aux voix de nos libraires Julien, Marion, Annaïk et Adeline.
Voici les livres présentés dans cet épisode :
Toute la lumière que nous ne pouvons voir, d'Anthony Doerr (éd. Albin Michel/Le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/9988696-toute-la-lumiere-que-nous-ne-pouvons-voir-anthony-doerr-le-livre-de-poche ;
Le Temps des loups, de Harald Jähner (éd. Actes Sud) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22997999-le-temps-des-loups-l-allemagne-et-les-allemand--harald-jahner-actes-sud ;
Les Dames de guerre, de Laurent Guillaume (éd. Robert Laffont) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23135747-les-dames-de-guerre-saigon-laurent-guillaume-robert-laffont ;
L'Absence est une femme aux cheveux noirs, d'Émilienne Malfatto (éd. du Sous-Sol) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23307281-l-absence-est-une-femme-aux-cheveux-noirs-emilienne-malfatto-rafael-rodriguez-roa-editions-du-sous-sol ;
Vivre libre ou mourir, d'Arnaud le Gouëfflec et Nicolas Moog (éd. Glénat) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23140248-vivre-libre-ou-mourir-punk-et-rock-alternatif-en-france-1981-1989-nicolas-moog-glenat-bd.
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Les Éclaireurs de Dialogues, c'est le podcast de la librairie Dialogues, à Brest. Chaque mois, nous vous proposons deux nouveaux épisodes : une plongée dans le parcours d'un auteur ou d'une autrice au fil d'un entretien, de lectures et de plusieurs conseils de livres, et la présentation des derniers coups de coeur de nos libraires, dans tous les rayons : romans, polar, science-fiction, fantasy, BD, livres pour enfants et adolescents, essais de sciences humaines, récits de voyage…
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