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Jean Dufournet (Éditeur scientifique)
EAN : 9782080709721
410 pages
Flammarion (01/05/1998)
3.31/5   21 notes
Résumé :
Écrits pour la plupart au XIIe siècle, les fabliaux, dont beaucoup ont disparu, sont des contes à rire, des récits courts et sans prétention symbolique, véritable contrepoint et contre-pied de la littérature courtoise.

Certains ne sont pas sans rappeler les chapiteaux historiés des cathédrales où s'inscrit l'expérience de tous les jours avec un humour tour à tour cynique et tendre. C'est, ici, l'histoire d'un paysan trompé, là celle d'un savetier se v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un recueil plutôt appréciable, avec beaucoup d'humour. Les satires et critiques sont très intéressantes à lire, même si elles se répètent, ça donne une bonne idée de la pensée de l'époque concernant les hommes d'Église notamment…

Cette édition bilingue permet de comparer texte médiéval et texte contemporain, ce qui est particulièrement pratique puisque les numéros de lignes sont présents : impossible de se perdre entre les deux versions.

Entre le nombre de notes et le petit recensement en fin de livre il est facile de s'y retrouver, on glane quelques informations en plus pour ceux qui seraient intéressés. de plus, l'ouvrage contient une bonne bibliographie pour ceux qui voudraient plus de renseignements.

Je pensais m'ennuyer à la lecture, je pensais devoir me forcer, mais ça n'a pas du tout été le cas, au contraire, j'ai pris plaisir à lire, à découvrir chaque nouveau fabliau et chaque nouvelle morale. La vision des femmes est d'ailleurs assez intéressante, elles sont bien souvent rusées et manipulatrices et savent s'en sortir à bon compte.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
À celui qui voudrait tromper une femme, je tiens à faire savoir qu’il lui serait plus facile de tromper l’Ennemi, le diable dans un combat singulier.
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Cette leçon est sans équivoque : croyez-vous que, quelle que soit sa pauvreté, une honnête femme se dévergonde ? Non, elle se laisserait plutôt trancher la gorge avec un rasoir que de faire pour de l'argent quelque chose qui déshonore son mari.
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