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EAN : 9791094689585
184 pages
Genese Be (20/09/2019)
3.2/5   10 notes
Résumé :
De l'autre coté des flammes
Sophie Marie Dumont


À la veille de son 50e anniversaire, Laurence, une journaliste belge, tente de reconstituer le puzzle de son enfance orpheline afin de mieux comprendre son mal-être et en particulier, sa pyrophobie.
En remontant le temps, son enquête la mène aux circonstances de la mort de son père le jour de l'incendie du grand magasin bruxellois L'Innovation, le 22 mai 1967 à Bruxelles. Cet événe... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
"De l'autre côté des flammes" de Sophie-Marie Dumont (181p)
Ed.Genèse édition
Bonjour les fous de lectures....
Bof bof ... bilan assez mitigé en refermant ce livre.
Tout d'abord le résumé:
Il s'agit du premier roman de cette blogeuse qui a pris pour toile de fond un drame qui a secoué la Belgique en 1967: l'incendie du grand magasin " L'Innovation" de Bruxelles.
Laurence, la narratrice, décide de mener sa propre enquête sur les origines de cet accident survenu le jour de sa naissance et dans lequel elle a perdu son père.
Pourquoi son père se trouvait-il sur les lieux ce jour là ? lui qui était censé travailler à "la Monnaie" ?
Petit à petit, au fur et à mesure de ses investigations, Laurence découvre cerrtaines vérités volontairement enfouies.
Malgré un énorme travail de recherche de la part de l'auteure et une écriture soignée, j'ai trouvé l'histoire un peu cousue de fil blanc.
De plus je pense que ce récit touchera un public limité à la Belgique et plus particulièrement aux bruxellois pour lesquels ce drame est encore proche dans leurs mémoires.
De nombreux termes propre au plat pays y sont employés .. certes référencés et expliqués en fin de livre .
Le hic est que lorsqu'on fait la lecture sur liseuse, il est impossible d'accéder aux annexes en cours de lecture... pourquoi ? mystère. Dommage pour les non-initiés .. cela ôte une partie du plaisir de lire.
De plus .. toujours sur liseuse ... gros problème de mise en page:
de nombreux mots sont accolés ou mal coupés et il y a de trop grands espaces entre certaines lignes ... assez perturbant de nouveau pour le lecteur qui s'imagine changer de paragraphe alors que non, on rerste dans la continuité d'une phrase.
Je ne sais pas si il y a eu ces problèmes sur la version papier !
Bref.. vous l'aurez compris ... lecture somme toute assez banale.
Le point positif est la remise en mémoire du Bruxelles de cette époque et un flash back sur l'histoire de la Belgique.
Jolie tranche de souvenirs pour moi qui suis d'âge vintage !!!!!
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Tout le monde je pense en Belgique se souvient de cet événement tragique survenu le 22 mai 1967; l'incendie de l'Innovation rue Neuve à Bruxelles. Je n'avais pas trois ans mais cela fait partie de notre mémoire collective.

Laurence Bodart est née le jour de cet incendie qui a vu périr son père Lucien. Elle souffre de pyrophobie depuis son enfance. Se retrouvant seule suite à l'échec de son couple, elle décide qu'il est temps de reconstituer le puzzle de son enfance orpheline et propose à son journal d'enquêter et de rouvrir ce lourd dossier joignant sa quête personnelle en cherchant les causes de ce drame collectif.

Elle souffre comme de nombreuses autres familles de victimes de ce drame. Elle décide de créer un groupe Facebook pour retrouver d'autres personnes souffrant comme elle, discuter, entendre des témoignages, refaire l'enquête classée sans suite il y a presqu'un demi-siècle.

Elle cherche la trace du père, Lucien Bodart, électricien en chef à la Monnaie. Ce sujet est tabou, sa mère s'enfermant dans le mutisme à chaque fois qu'elle aborde le sujet.

Incendie accidentel ou incendie criminel ?

Différentes pistes lui seront reportées, acte isolé, attentat, accident...

Une à une, elle reprend chacune des pistes se basant sur les témoignages des survivants, ce drame collectif lui donnera la clé de son drame personnel.

C'est palpitant, une enquête passionnante qui nous ramène à l'histoire de notre pays, de Bruxelles mais aussi au fort de Brendonk, le camp de concentration européen le mieux conservé d'Europe.

Ce qui m'a plu d'emblée dans ce premier roman, c'est la description détaillée des bâtiments de Bruxelles, c'est très bien documenté. Étant belge, je me suis délectée dans les descriptions de la ville, des bâtiments historiques, un bond dans l'histoire et aussi dans l'architecture. J'ai appris beaucoup de choses intéressantes. C'est aussi un roman nostalgique qui fait revivre l'ambiance de mon enfance.

On apprend les origines du magasin, son évolution, l'histoire des familles Bernheim- Meyer.
Histoire et fiction se mélangent à merveille.

Pas d'inquiétude si vous n'êtes pas belge car des annotations vous permettront de comprendre des expressions ou coutumes locales, à les resituer dans le temps ou dans l'espace. Un petit régal.

L'enquête est bien menée. L'écriture est fluide, les courts chapitres rythment bien le récit.


Ce roman était finaliste du Prix Fintro 2018, un excellent moment de lecture.

Un tout grand merci à Danielle Nees de Genèse éditions.

Ma note : 9.5/10

Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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L'intrigue: une jeune fille qui a perdu son père dans l'incendie de L'Innovation,grand magasin bruxellois, en 1967 reprend le fil des événements, des témoignages, des conclusions de l'enquête, surtout pour partir à la recherche de son enfance et des mystères de son passé.
Les plus: l'amour sincère et touchant de l'auteur pour la Belgique et Bruxelles en particulier. C'est un livre que n'importe quel Belge lira avec plaisir y retrouvant souvenirs et habitudes, comme un album de cartes postales. Pour les autres, il faudrait encore plus de notes...on y apprend plein de choses (disons, j'y ai appris ), l'histoire tragique de cet incendie traumatisant ou l'existence du camp de concentration de Breendonk.
Les moins: le souci du détail transformé de trop nombreuses pages en guide touristique ou documentaire, notamment au début du roman.
La fin est complètement bâclée et expédiée en quelques pages.
Je conseille néanmoins ce roman parce qu'il rend un bel hommage à un pays qui le mérite et à des moments douloureux et méconnus de son passé .

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Ce roman nous replonge dans un drame qui a marqué les Belges et qui est resté nimbé de mystère. Sophie-Marie Dumont reconstitue habilement les événements et nous fait partager sa curiosité pour des faits restés inexpliqués. On accompagne le personnage principal dans cette quête, qui croisera sa propre vie et son passé.
L'écriture est soignée et on se laisse emporter avec plaisir dans les lieux principalement bruxellois où l'auteure nous emmène avec tous ces petits éléments typiques de chez nous, introduisant de la poésie dans cette enquête journalistique.
Enfin, l'auteure exploite habilement le potentiel de ces disparitions brutales. Comment faire son deuil si on ne sait pas tout ?
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La narratrice, née le 22 mai 1967, jour de l'incendie de l'Innovation, à Bruxelles, décide d'enquêter - c'est une journaliste - sur les circonstances de la mort de son père, qui figure parmi les victimes de la catastrophe.
Ce qui m'a intéressé dans ce roman, ce sont les faits réels sur lesquels il se fonde : le livre est bien documenté. La conclusion à laquelle aboutit la journaliste paraît convaincante, bien qu'elle aille à l'encontre de l'opinion la plus généralement répandue (mais officiellement démentie). La révélation finale m'a rappelé des propos que l'on tenait à l'époque, des rumeurs qui circulaient quelques mois après la tragédie, au sujet de certains disparus.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Les gens s'imaginent à tort qu'il faut éviter de parler pour protéger ceux qu'on aime. Faux. Il faut parler, parler, parler. Extirper la souffrance au lieu de l'enfouir. Fracasser la machine à se taire.
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Tout le monde se souvenait de ce qu'il faisait le 22 mai 1967. Mais quel crédit accorder à ses souvenirs ? Les souvenirs sont des cartes postales au dos desquelles chacun écrit ce qu'il souhaite
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Près de 50 années s'étaient écoulées depuis 1967 : 50 Noël, le cinquième nombre magique, un demi-siècle, des noces d'or... A mes yeux, Bruxelles évolua comme une femme : une beauté nordique qui ne ressemble à aucune autre et qui laisse derrière elle son passé.
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Les souvenirs sont des cartes postales au dos desquelles chacun écrit ce qu'il souhaite.
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