Voir Venise, mourir à Varanasi

"Voir Venise, mourir à Varanasi" est un roman de construction déroutante : juxtaposition de deux parties, dont le narrateur (ou les narrateurs ?) est un journaliste anglais (comme l'auteur Geoff Dyer), critique d'art aussi brillant que superficiel dans la partie vénitienne, observateur attentif et assagi de ce bout du monde mythique et mystique en Inde.
Il faut accepter d'abandonner la recherche d'une logique et même d'un lien entre les deux parties pour savourer l'humour grinçant so british notamment dans la peinture du monde de l'art contemporain et garder en soi les échos de la quête d'essentiel sur les bords du Gange. On referme ce livre animé d'un sentiment paradoxal, aussi frustré qu'ému.

Je l'ai lâché, abandonné au milieu d'une phrase quand je n'ai plus supporté le bavardage pseudo intelligent de l'auteur qui m'a prodigieusement gonflé.

Jeff Atmann, pigiste londonien envoyé à la biennale de Venise pour faire un papier sur l'ex d'une star de l'Art Contemporain rencontre Laura, galeriste, qui va changer de job et ils baisent, boivent, se shootent à la coke et déambulent dans Venise et ça recommence et voilà…

En deuxième partie le voilà en Inde, Laura devait y être aussi, mais je ne le saurai jamais. Je me suis ennuyé, le livre m'est tombé des mains.

Un roman, un protagoniste et deux histoires.

Jeff, un journaliste free-lance anglais, est envoyé à Venise pour couvrir l'inauguration de la Biennale et interviewer une femme. Dès son arrivée dans la Cité des Doges, Jeff prend le pli et assiste à toutes les mondanités où ont lieu des excès : alcool, drogue et sexe. Jeff fréquentera Laura, une californienne, qui lui rendra son séjour encore plus palpitant.
Jeff est envoyé à Varanasi pour faire une chronique de son voyage. Alors qu'il devait passer cinq jours à Varanasi, il décide d'y rester.

"Voir Venise, mourir à Varanasi" est un roman-diptyque. Ce qui est le plus appréciable, ce sont les descriptions des lieux. Il se lit assez bien même si certains passages peuvent paraître longs.
Lien : https://www.inde-en-livres.f..

Franchement, je me suis ennuyée... Deux parties qui n'ont rien à voir, sinon le narrateur et la drogue. La biennale (enfin, son lancement) est présentée comme une suite de fêtes et de beuveries entrecoupées de scènes de sexe, aucune visite d'exposition ou presque... Bénarès est un immense égout à ciel ouvert grouillant, rien de neuf... Des scènes répétitives dans les deux parties. Je n'ai rien trouvé de "l'hymne hilarant et halluciné à la beauté et au sexe, à l'art et à la mort" promis en quatrième de couverture.
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