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Elisabeth Landes (Traducteur)
EAN : 9782081213739
369 pages
Flammarion (30/11/-1)
3.33/5   24 notes
Résumé :
"A l'autre bout du quai surgit une femme blonde, Peter se leva, sa valise coincée entre les jambes, il se haussa sur la pointe des pieds, mais ce n'était pas sa mère." 1945 : L'Allemagne de l'Est est occupée par l'Armée rouge.
Dans une gare, Alice abandonne Peter, son fils de sept ans, pour ne plus jamais revenir. 1920 : Martha et Helene rêvent de Berlin, ses clubs de jazz et ses fêtes endiablées. Le tourbillon des années folles, de l'alcool et de l'amour fou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Peter a 7 ans à la fin de la guerre, quand sa mère Alice l'abandonne sur le quai d'une gare.
Dans les années 20, Hélène rejoint Berlin avec sa soeur Martha. La jeune fille, particulièrement brillante, devient une femme entre les années folles et la montée du nazisme.
Ce roman est poignant, d'abord car les sentiments d'Hélène sont ressentis de l'intérieur, et on est frappé par la manière dont elle évolue face aux obstacles de la vie. Ensuite, parce que le roman aborde des sujets difficiles comme Contrairement à de nombreux romans historiques sur l'Allemagne des années 20 à 40, la guerre et le nazisme sont présents en toile de fond sans prendre trop de place. C'est surtout la vie intérieur de l'héroïne qui est au centre du roman. Ce livre est beau, parfois violent et cru. Il aide à comprendre comment une mère peut disparaître en abandonnant son enfant.
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Été 1945, l'Allemagne n'est plus qu'un champ de ruines fumantes. A Stettin, les Russes sont partout, vainqueurs d'un pays en plein chaos social, économique et moral. Les Allemands fuient vers l'ouest à la recherche d'un improbable mieux-être. Parmi eux, Alice et son petit garçon de sept ans, Peter. Peter qui ne reverra plus jamais sa mère, partie sans un seul regard pour lui, le laissant seul, abandonné, sur le quai de la gare. Pourquoi un tel geste désespéré ? Pourquoi cette séparation subite, inexpliquée et dramatique ? Pour tenter de comprendre un tel comportement inhabituel, il faudra remonter le cours de l'existence d'Alice, tel un fil d'Ariane, passer en revue les événements de sa vie pour mieux la connaître, l'approcher et analyser ce geste inconcevable.

Son enfance, avec la complicité ambiguë de sa soeur ainée - Martha - remplaçant inconsciemment une mère souffrant de troubles psychiatriques au point de terroriser la jeune Alice avec ses crises d'hystérie et de délires psychiques. Cette mère, jugée comme une étrangère à Bautzen où son père - Ernst Ludwig Würsich - était un maître imprimeur réputé et honoré, qui n'accompagnait jamais son époux à la messe dominicale, que tout le monde fuyait comme la peste, qui s'habillait de façon extravagante pour cette région rurale de la Lusace en Saxe.
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Un premier chapitre qui nous parle de Peter abandonné par sa mère dans un hall de gare puis ensuite de nombreux chapitres qui nous décrivent la vie de deux soeurs. Très déconcertant.
Effectivement, j'ai été un peu perturbée par ce début de livre mais aussi très prise par cette jeunesse, à la fois, simple et dure. Egalement, troublée par la vie sexuelle de ces jeunes filles. Une certaine liberté sexuelle que je ne pensais pas exister entre les deux guerres. du moins, nous ne sommes pas habitués à en entendre parler, ce qui donne une certaine fraîcheur à l'histoire difficile que vivent ces deux jeunes femmes.Ce livre est ainsi une autre vision de la guerre.
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Disons-le tout de suite, je n'ai pas aimé ce livre. Pourtant, j'ai fait l'effort de le lire jusqu'au bout, espérant que quelque chose enfin, allait me le faire comprendre et apprécier davantage. Non, je suis finalement passée complètement à côté.

Dans le prologue, en 1945, un petit garçon, Peter, vit avec sa mère, une vie pas très facile et pas seulement à cause des restrictions dues à la guerre. Quelques scènes dramatiques aboutissent à l'abandon de l'enfant par sa mère sur le quai d'une gare.

Ensuite, on retourne dans les années 20, où deux fillettes, Helene et Martha vivent dans une petite ville proche de la Pologne. Les relations ambiguës entre les deux soeurs, la mère folle d'avoir perdu des enfants en bas âge, et méchante avec Helene en particulier, voilà pour leur enfance. Des études chaotiques, l'abandon du domicile familial, des rencontres équivoques, la drogue, l'alcool, voilà pour leur jeunesse. Trop de drame, trop de sentiments glauques, le tout avec une écriture qui cherche constamment à en rajouter pour que cela soit le plus sombre possible, j'ai trouvé cela assez nauséeux et quand j'ai su que c'était inspiré de l'enfance du père de l'auteur, un sentiment de gêne s'y est ajouté.

Je pense que cette histoire singulière et forte aurait pu être traitée autrement, que plus de simplicité dans l'écriture et moins de surenchère dans le malsain auraient pu en faire un livre formidable.
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La scène d'ouverture de ce livre vous laisse bouche bée : une mère abandonne son petit garçon Peter sur le quai d'une gare. Mais qui est cette femme, quelle est son histoire qui l'a conduite à ce geste. Une grande fresque à travers l'allemagne de la guerre.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Tu m'attends ici, dit-elle, en atteignant un banc qu'un vieil homme venait juste de libérer. Ici, il y a des trains qui partent pour Anklam et Angermünde, on pourra peut-être avoir des billets. Je reviens tout de suite. Elle prit Peter par les épaules et l'assit sur le banc. J'ai faim, dit Peter en riant et en s'agrippant solidement à ses bras. Je reviens tout de suite, attends-moi ici, dit-elle. Lui : Je viens avec toi. Elle : Lâche-moi, Peter. Mais déjà il se levait pour la suivre. Alors elle lui fourra la petite valise dans les bras et le rassit sur le banc avec la valise. Obligé de tenir la valise sur ses genoux, Peter ne pouvait plus rattraper sa mère. [...] Peter tenta de la suivre des yeux et repéra sa silhouette au loin, à l'entrée du hall de gare.
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La musique se dilatait, emplissait l'espace de sa brillance mate, d'un chatoiement délicat, d'une vapeur de très fines mélodies qui ne connaissaient plus la mesure habituelle, elle pliait les corps des danseurs, les recroquevillait, les redressait, roseaux dans le vent.
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La musique se dilatait, emplissait l'espace de sa brillance mate, d'un chatoiement délicat, d'une vapeur de très fines mélodies qui ne connaissaient plus la mesure habituelle, elle pliait les corps des danseurs, les recroquevillait, les redressait, roseaux dans le vent.
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