Le nom de la bête

1999 : l'Egypte est plongée dans le chaos et la terreur. Porté au pouvoir à la faveur d'un coup d'état sanguinaire, l'homme fort du nouveau régime est al Kourtoubi, chef intégriste musulman. Naturellement, le monde entier a les yeux rivés sur lui. Les services secrets britanniques dépêchent au Caire Michael Hunt, l'un de leurs meilleurs agents. Avec l'aide de partenaires tout à fait inattendus - un prêtre du Vatican et une jeune archéologue - il tentera de déjouer un machiavélique complot international qui a pour but de déstabiliser l'Occident et d'anéantir la démocratie.

A la relecture de ce thriller (je l'avais lu il y a presque treize ans) je suis partagé.

D'un côté il y a un aspect réaliste qui fait froid dans le dos. Les descriptions des exactions des islamistes font écho à celles que l'on peut voir dans les médias. Il y avait comme une prémonition de ce qui allait arriver avec le terrorisme islamiste.

D'un autre côté Easterman introduit des éléments qui font que le roman prend à certains moments un tournant ésotérique voire un peu mystique. L'utilisation d'éléments de l'Apocalypse rend des fois le roman un peu délirant. le dirigeant islamiste est un intégriste pur et dur mais n'hésite pas à se présenter comme l'Antéchrist. C'est un mélange des genres que je trouve un peu gros.

Le personnage de Michael Hunt, héros du roman, est trop ambigu. Catholique, il refuse le divorce à sa femme alors qu'ils ne vivent plus ensemble et on ne sait pas bien pourquoi. Mais lorsqu'il rencontre une jeune archéologue, il n'hésite pas à coucher avec et pratiquer sans remords l'adultère. Au fil du roman, il donne l'impression de toujours être hésitant, de ne pas savoir sur quel pied danser, de subir les évènements. Cela est particulièrement vrai au moment du dénouement final.

Don le Nom de la Bête est un thriller qui vaut le coup pour les aspects géopolitiques, toujours actuels, mais qui est peu fouillé en ce qui concerne la psychologie des personnages.

Le Nom de la Bete est un roman de l'écrivain Irlandais Daniel Easterman. Michael Hunt, ancien agent des services secrets des Etats Unis doit reprendre du service afin de lutter contre un régime Islamique mené par un dangereux chef intégriste.
Le roman a été écrit (il me semble) en 1997 et on peut dire qu'il y'avait une sorte de prémonition quand l'auteur a écrit ce récit d'aventure. On entend énormément parler d'intégrisme religieux dans les médias. le roman est composé d'énormément de rebondissements ce qui tient en haleine le lecteur. Malheureusement, on ne s'identifie pas vraiment aux personnages qui sont assez stéréotypés et la fin est vite bâclée je trouve.
J'aime beaucoup les livres de cet auteur (Daniel Easterman) mais celui là bien qu'honnête ne m'a pas passionné malgré une intrigue intéressante et malheureusement actuelle. Un petit en-cas avant de passer à un autre gros livre.

Une plongee en Egypte pour un thriller contemporain qui nous replonge en 1999 et l'arrivée des integristes au pouvoir.Un agrnt consulaire britannique est envoye sur place et est charge de dejouer le complot qui doit viser jusqu'au pape afin de déstabiliser le monde europeen.Un thriller sans temps mort qui se devore d'un trait.A deguster sans moderation.

Encore un théme cher à Eastermann, l'extrémisme religieux, en particulier islamique. Descente aux enfers pour les héros du livre, le lecteur est encore rivé à ses pages, pour une action qui ne perd pas un instant de son intensité....on ne sort pas indemne de ce bouquin. Eastermann pousse encore les lecteurs à s'interroger sur notre monde...