EDIT : le 03/08/2012
Et c'est repartit pour un tour ! de plus, vu que je n'avais rien à faire (hem, façon de parler) et rien à lire (s'étrangle en regardant la hauteur de sa PAL), j'ai emmené la Trilogie des Périls avec moi en vacances.
Comment ça, tu ne l'avais pas déjà lue ? Oui, je l'avoue, je l'avais déjç lue il y a fort, fort longtemps et j'avais envie de me faire plaisir.
Vu que au moment de rédiger ma critique, ma mémoire passoire n'était pas érrivée à me sortir quelque chose de cohérent, j'ai décidé de remédier au problème, non pas en prenant des médocs mais en relisant la seconde partie de la Saga.
Donc, pour cette seconde rilogie, nous retrouvons toute la bande au complet (quasi) pour la suite de leurs aventures, passionnantes et tout aussi trépidante que la première saga.
Emouchet et tous les autres sont fidèles à eux-mêmes et j'ai apprécié chevaucher à leurs côtés pour me dirigier vers Mathérion, la ville aux dômes de feu.
Je sais que certains pourraient la trouver longue, la route qu'ils doivent faire pour arriver à Mathérion. Pourtant, leur voyage n'est pas de tout repos.
Malgré le fait qu'ils avancent assez vite - la princesse Danaé, fille d'Emouchet et de la reine Ehlana, incarnation terrestre de la déesse Aphraël, joue avec le temps - le voyage prend une bonne partie du livre.
Non, on ne baille pas du tout. Les personnages sont assez haut en couleurs et comme je vous le disais, leur voyage n'est pas de tout repos.
Ce tome comporte aussi assez bien de politique, mais nous sommes dans la fantasy et même si elle ressemble à s'y méprendre à celle sur terre, il y a aussi la dimension des différents Dieux qu'il faut prendre en compte. Et croyez-moi, ils sont légion.
Les critiques les plus sévères pourraient dire que l'on retrouve, dans cette trilogie des Périls (comme dans la précédente, celle des Joyaux), les mêmes sorcières dominatrices que dans la Saga Belgariade/Mallorée : (Polgara / Séphrénia), même si la seconde n'appelait plus tout le monde « mon chou », mais « mon petit », la même princesse fantasque destinée à épouser le héros (Ce'Nedra / Ehlana), les mêmes dieux désireux d'en découdre et les mêmes faux-frères félons à abattre.
Oui,
Eddings a trouvé un filon et il l'a exploité jusqu'à épuiser toutes les veines. Pourtant, j'ai éprouvé du plaisir à retrouver mes compagnons de la trilogie des Joyaux.
Quant à l'humour, il était toujours là. Il a beau être le même, il me fait toujours rire...
Par contre,
Eddings a changé profondément le caractère d'un personnage de la Trilogie des Joyaux, nous donnant comme excuse "qu'il cachait bien son jeu jusque-là". En avait-il l'intention dès le départ ou est-ce dans le but de relancer la machine ? Je n'en sais rien, mais cela change toute la vision de la première trilogie.
Bonus : nouveaux personnages dont on gage qu'ils nous donneront quelques belles heures de lecture.
Ils m'ont fait passer encore une fois, de très bons moments de lecture, je vous rassure !
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